mercredi 27 mars 2013

Espèce de "Normal" va !




Voilà ce qu'aurait pu crier ce député-maire PS du 14ème arrondissement de Paris, desemparé face à la mollesse et à la plate normalité de son champion de Président...

On le comprend, se faire élire sur le rejet de son adversaire et avoir promis de raser gratis pour maintenant faire dans la caricature du socialiste-libéral qu'il se défend d'être !

On ne sait pas ce qu'aurait fait NS en la circonstance mais on sait ce qu'il n'aurait pas fait :

Il n'aurait pas sabré la fiscalité des heures sup permettant à un grand nombre de gens de pouvoir arrondir leur fin de mois et donc consommer plus (on sait maintenant que cette modification de la fiscalité n'a créé aucun changement du nombre de chômeurs)

Il n'aurait pas annoncé des milliards d'effort fiscal à tort et à travers, induisant aussitôt un report sur l'épargne et l'arrêt de la consommation...il aurait taxé aussi certainement mais communiqué mieux !

Il n'aurait pas attendu plus d'un an pour redonner de la compétitivité aux entreprises et sûrement pas par une mesure semblable à une usine à gaz qui va coûter un max en gestion dans les entreprises et à l'état (surtout que la mesure équivalente prise par la droite était prête dans les tiroirs)

Il n'aurait pas créé les "emplois d'avenir" dans les collectivités mais continuer son aide substantielle sur les contrats des jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises

Il n'aurait pas déchiré les français sur le sujet du mariage gay et ses conséquences

Il paraîtrait qu'Harlem trouve cela inacceptable ? La vérité est toujours difficile à entendre surtout quand elle vient de son propre camp...

Évidemment nous n'en saurons rien aux infos de ce soir !

http://www.lepoint.fr/politique/pascal-cherki-quand-est-president-de-la-france-on-n-est-pas-conseiller-general-27-03-2013-1646469_20.php

Pascal Cherki : "Quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général !"

Le député PS estime que François Hollande "n'a pas été élu pour conduire le peuple français à l'austérité sans fin". Des propos condamnés par Harlem Désir.

Le député-maire Pascal Cherki. 

Le député-maire Pascal Cherki. © DR

 

Le député PS Pascal Cherki a estimé mardi à l'Assemblée que "lorsque l'on est président de la France on n'est pas conseiller général, on prend la mesure de la situation et on change de braquet", des propos "inacceptables" pour Harlem Désir qui les a condamnés. "La situation est très grave, nous sommes dans une marche à la crise très importante", a déclaré ce député de l'aile gauche du PS dans les couloirs de l'Assemblée. "Alors, quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général de canton, on prend la mesure de la situation et on change de braquet."

"François Hollande n'a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l'austérité et de la rigueur. Ce n'est pas cela, le rêve français", a-t-il ajouté, alors que le président de la République est l'invité d'une émission spéciale de France 2 jeudi soir pour s'adresser aux Français. De tels propos sont "inacceptables", a déclaré le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, lors de la réunion mardi soir du bureau national (direction) du Parti socialiste, en condamnant "fermement" les déclarations de Pascal Cherki, selon un participant à la réunion.

"Ce qui est attendu aujourd'hui d'un député qui doit son élection au PS et qui a été élu dans la foulée de François Hollande, c'est d'être mobilisé derrière le président de la République", a ajouté Harlem Désir, cité par ce participant. Les déclarations de Pascal Cherki "sont totalement inacceptables. Chercher à faire de la publicité personnelle aux dépens du président de la République est indigne d'un député socialiste", a également souligné Alain Fontanel, membre du bureau national du PS et conseiller politique d'Harlem Désir. Pascal Cherki a par ailleurs dénoncé la paralysie de l'Europe "en raison des égoïsmes nationaux". "Ces égoïsmes sont venus de l'entêtement, de l'obsession d'Angela Merkel, qui se comporte avec le même entêtement, la même obsession que nous avons eus, nous, les vainqueurs de la Première Guerre mondiale, avec l'Allemagne en 1919", a-t-il jugé.



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