lundi 30 juillet 2012

Selon que vous prierez dans la rue ou en foret, vous serez ou pas mis à l'amende...

 


http://www.nicematin.com/faits-divers/mercantour-1500-%E2%82%AC-damende-pour-une-reunion-cultuelle.944054.html

1500 euros d’amende pour une messe célébrée en plein air une fois par an contre la tolérance absolue pour les prières quotidiennes dans la rue !

Jospin ! c'est moral ça ?

Pourquoi les socialistes reproduisent-ils les mêmes excès et appliquent-ils la même stratégie à 30 ans de distance ?


Parce que les médias majeurs sont complices et n'en soufflent mot et qu'une majorité de Français ne voit pas plus loin que le bout de son nez...
Heureusement les dessinateurs satiriques font leur boulot !
A nous de faire celui des médias et de diffuser largement ce qu'on nous occulte sciemment !

http://www.scribd.com/doc/101575127/Faizant-Visionnaire

Cliquez sur le lien scribd...


Cela aurait pu faire une intéressante citation pour le bac de philo !


“Je soutiens que, pour une nation, essayer de taxer sa propre richesse est comme un homme, debout dans un seau et essayant de se soulever par la poignée.”

"I contend that for a nation to try to tax itself into prosperity is like a man, standing in a bucket and trying to lift himself up by the handle".

Winston Churchill

Non ! Nous ne signerons pas !



http://www.petitionbuzz.com/petitions/309

Le problème des roses ce sont les épines! L'ivresse du parfum passée, la désillusion est sévère...

Votre pétition se veut apolitique alors que ce que nous vivons (subissons) depuis le 6 mai est uniquement le fait de choix politiques...bas les masques! Soit vous êtes de ceux qui n'ont pas voulu cela, dans ce cas revendiquez-le ; soit vous êtes des résistants de la dernière heure (comme un certain tonton La mite en son temps) et cela vous met en devoir de crier encore plus fort le pourquoi de votre colère mais tête nue!

Une pétition oui mais en liant bien son action à ses convictions politiques, anciennes ou nouvelles.

Donc, à LAppel, nous ne vous suivrons pas dans votre journée de colère. Nous c'est la rage qui nous porte et cela va durer jusqu'à ce Pays retrouve de vrais hommes d'état et des médias intègres!

Pour celles et ceux qui auraient trop vite cédé au chant hypnotique des sirènes de la gauche et qui se retrouveraient dans notre combat (on peut apprendre à tout age de ses erreurs) relayez nos posts sur votre mur, ce sera un bon début !

samedi 28 juillet 2012

Tout est dit !


http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/06/22/01039-20120622ARTFIG00604-enquete-sur-les-reseaux-de-francois-hollande.php

Avec ça au moins, plus d'excuses ! La réussite est au bout du chemin... (de croix ?)


Enquête sur les réseaux de François Hollande

Fidèles en campagne (de gauche à droite): Pierre Moscovici, Stéphane Le Foll, Aurélie Filipetti, François Hollande, Olivier Faure, Michel Sapin et Faouzi Lamdaoui.

DOSSIER - Depuis le week-end dernier, le président et les siens détiennent tous les pouvoirs institutionnels ainsi que la plupart des exécutifs locaux. Ils disposent aussi de puissants leviers et relais de pouvoir grâce à un vaste réseau de hauts fonctionnaires, de grands patrons, d'intellectuels et de journalistes.


Tout-puissant, François Hollande? Difficile de nier cette réalité: la victoire de la gauche aux législatives et les règles de la Ve République donnent au Président toutes les rênes de l'État, sans compter celles du Sénat et de nombre d'exécutifs locaux. Avec lui et sa majorité, une nouvelle génération prend les commandes, après dix années d'abstinence dans l'opposition. Le président «normal» a promis une république «exemplaire», sans chasse aux sorcières ni copinage abusif. Mais, que ce soit à l'Élysée, dans les ministères, au Palais-Bourbon ou à certains postes sensibles, comme ceux de directeur de la police nationale, de directeur du renseignement intérieur ou de préfet de police de Paris, le nouveau pouvoir a rapidement installé ses fidèles et ses alliés. «C'est logique: François Hollande aime travailler dans la confiance et la loyauté, plaide un de ses amis. Mais il ne doit rien à personne et déteste l'esprit de clan ou de cour.»

Une véritable armada

L'examen détaillé des galaxies qui l'entourent conduit cependant à nuancer la version d'un président sans affidés, d'un outsider sans attaches, simplement sorti du rang grâce au hasard des circonstances. Car, pour emporter la présidentielle face à Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste s'est méthodiquement préparé. Il a discrètement bâti, depuis des années, une véritable armada. Un réseau multiforme avec des relais dans tous les milieux - beaucoup d'élus, une grosse dose d'énarques, des amis d'HEC et des PDG, une pincée de Corréziens, un zeste de communicants et de francs-maçons - qui lui a ouvert bien des portes et lui a permis de tenir, dès son entrée en fonction, les rênes de l'État. Ses rivaux, de gauche comme de droite, l'ont toujours sous-estimé. Une erreur de jugement qu'ils doivent corriger aujourd'hui!
La partie visible de ses réseaux repose naturellement sur sa garde rapprochée - les incontournables Michel Sapin, Stéphane Le Foll, Jérôme Cahuzac ou Jean-Yves Le Drian, récompensés par des maroquins. Elle s'est élargie avec le ralliement des principales vedettes des primaires, des amis déçus de DSK et des piliers du PS, tous représentés au sein du gouvernement, y compris l'absente Martine Aubry via la promotion de certains de ses proches. Au-delà de la parité affichée du gouvernement Ayrault, l'Élysée a ainsi verrouillé son emprise sur tous les clans d'un parti vidé de ses cadres, partis rejoindre les cabinets ministériels. Quant aux alliés électoraux, Verts et radicaux, ils ont été placés sous étroite surveillance. Le directeur de cabinet de Cécile Duflot, ministre de l'Égalité du territoire et du Logement, n'est autre que Manuel Flam, un énarque passé par l'Essec, expert des questions environnementales et hollandiste pur sucre. De son côté, la garde des Sceaux, la tempétueuse radicale de gauche Christiane Taubira, a pour principal collaborateur Christian Vigouroux, un conseiller d'État qui a déjà tenu fermement ce poste sous le gouvernement Jospin.

Des «technos» sûrs et expérimentés

Le retour des équipes des cabinets des années Mitterrand et Jospin constitue d'ailleurs un autre trait caractéristique, plus souterrain, de ces réseaux du pouvoir. «La plupart d'entre eux rongeaient leur frein depuis dix ans. Ils se sont mobilisés dès qu'on les a rappelés, retrouvant avec plaisir les bureaux qu'ils occupaient naguère et les huissiers qui les connaissaient dans les ministères», s'amuse un initié. Plusieurs ex-collaborateurs d'Hubert Védrine, qui officiaient avec lui au Quai d'Orsay sous Jospin, occupent des places stratégiques: Paul Jean-Ortiz et Philippe Léglise-Costa pilotent la cellule diplomatique de l'Élysée, Pierre Sellal conserve son poste de secrétaire général du Quai d'Orsay, Denis Pietton dirige le cabinet du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, et Pascal Brice conseille Pierre Moscovici à Bercy. «N'y voyez aucun complot de ma part. Ils sont à ces postes parce qu'ils sont bons!», commente Hubert Védrine.
Malgré l'inexpérience de la plupart des nouveaux ministres, la prise en main des principaux postes, de la Défense à l'Intérieur, en passant par Bercy ou Matignon, s'est donc déroulée sans encombres grâce à des «technos» sûrs et expérimentés. La plupart ont d'ailleurs préparé le terrain par petits groupes, pendant des mois, avec l'entourage de François Hollande. Rejoints par une nouvelle génération de hauts fonctionnaires et d'experts, ils se sont, par exemple, retrouvés au sein du think tank socialiste Terra Nova créé en 2008 autour du strauss-kahnien Olivier Ferrand (ENA, HEC). «Nous assumons le rôle de creuset intellectuel et de pépinière pour les cabinets ministériels», témoigne ce dernier, fier de citer plusieurs dizaines de membres des équipes gouvernementales issus de ce club de réflexion. Parmi eux, le banquier Stéphane Bejach, cofondateur du think tank, nommé au cabinet d'Arnaud Montebourg, ou l'énarque Jean-Philippe Thiellay, un ancien conseiller des ministres Martine Aubry, puis Jean-Jack Queyranne et Christian Paul, qui a coordonné le travail d'un millier d'experts de Terra Nova, fournissant notes et rapports, avant de rejoindre Matignon le mois dernier.

Des rendez-vous secrets

Cette armée d'énarques profilés a été renforcée par la mobilisation sans précédent d'une grande partie des vétérans de la fameuse promotion Voltaire (1978-1980) derrière François Hollande. À l'automne dernier, juste après les primaires, ils étaient déjà une quarantaine, réunis au sein d'un informel Club Voltaire sous la houlette de l'association Démocratie 2012, créée par deux «Voltaire», l'ancien député socialiste Jean-Marie Cambacérès et l'avocat Dominique Villemot. Dans le plus grand secret, les membres du Club Voltaire ont été appelés à mettre «leurs compétences et leurs réseaux» au service de Hollande. Certains noms ont été médiatisés, comme ceux de Michel Sapin et de Jean-Pierre Jouyet, fidèles amis du candidat. Ou Pierre-René Lemas et Sylvie Hubac, nommés respectivement secrétaire général de l'Élysée et directrice de cabinet du Président. D'autres «Voltaire», plus effacés, ont aussi été sollicités. Et ils vont soutenir leur ami. «Ma carrière est faite, mais je peux continuer de faire passer des messages, notamment avec les milieux patronaux que je connais bien», confie Dominique Villemot, influent conseiller informel de François Hollande.
Car, c'est une autre surprise, les liens du nouvel élu avec le monde des affaires sont beaucoup plus étroits qu'on ne l'a dit. Certes, François Hollande inquiète sérieusement les grands patrons avec ses dénonciations de la finance, ses promesses d'embauches de fonctionnaires ou son projet de taxation à 75% des revenus au-delà de un million d'euros. Mais le socialiste est aussi présumé pragmatique. «Son diplôme de HEC lui ajoute un peu de crédibilité», plaide son ami lobbyiste Paul Boury, qui a connu Hollande au sein de l'association des diplômés HEC. Pas encore candidat déclaré, Hollande avait d'ailleurs jugé flatteur, en mai 2010, devant un parterre de HEC, d'être comparé à Churchill parce qu'il promettait «de la sueur et des larmes». Et, durant la campagne, il a multiplié les rendez-vous discrets avec les chefs d'entreprise pour tenter de déminer le terrain. Par ailleurs, il a chargé un associé-gérant de Rothschild, Emmanuel Macron, et l'économiste Karine Berger de faire des tournées auprès des investisseurs internationaux détenteurs de dette publique française afin de les rassurer sur ses engagements budgétaires. Depuis, Emmanuel Macron a rejoint l'Élysée comme secrétaire général adjoint et la polytechnicienne Karine Berger, qui vient d'être élue député des Hautes-Alpes, devrait prendre du galon.
Enfin, bien qu'il s'en défende, François Hollande s'est constitué, ces derniers mois, un réseau dans le monde feutré des communicants. Bien sûr, le candidat n'a pas été cornaqué par un «gourou», comme naguère François Mitterrand avec Jacques Séguéla ou Jacques Pilhan. «Ce n'est pas son genre. Il a gardé sa ligne politique et il a parfaitement maîtrisé ses messages», explique l'un des publicitaires qui l'ont côtoyé. Il a aussi pris soin de tenir à distance l'équipe d'Euro-RSCG, Stéphane Fouks en tête, historiquement dévouée à DSK, qui a tenté de revenir dans la course grâce à sa proximité avec Manuel Valls, le directeur de communication de la campagne. Cependant, François Hollande s'est entouré d'une équipe non officielle, constituée notamment de Robert Zarader, fondateur de l'agence Equancy, et de plusieurs dirigeants français du groupe de publicité TBWA et de sa filiale BDDP & Fils. Slogans, tracts, images, messages, argumentaires: tout a été préparé avec les uns et les autres, en lien avec Manuel Valls et son bras droit Christian Gravel, devenu chef du service de presse de l'Élysée. «Nous avons été simplement des prestataires de services pour un candidat qui savait parfaitement ce qu'il voulait», assure Nicolas Bordas, président de TBWA France. Une agence américaine dans les petits papiers du Président? Il ne faut, paraît-il, pas trop le répéter…

Brice Teinturier, sondeur officieux


Très secrètement, selon les sources proches de François Hollande, un consultant a joué un rôle officieux tout au long de la campagne. Il s'agit du sondeur politologue Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos France. Expert ès opinions, il a vu plusieurs fois le candidat socialiste pour lui prodiguer ses conseils: «François Hollande a été un client officiel d'Ipsos pendant cette campagne. Nous lui avons fourni des études, naturellement sans parti pris», plaide Teinturier. Mais le sondeur attitré de France Télévisions et de Radio France n'a pas mentionné ses contacts avec Hollande lors des soirées électorales où il a délivré ses estimations et ses commentaires…

Des frères initiés en poste


Les francs-maçons avaient de dignes frères au sein du gouvernement de François Fillon, plutôt proches de la Grande Loge nationale française, orientée à droite. Celui de Jean-Marc Ayrault ne déroge pas à la règle, avec le retour marqué de l'obédience de gauche du Grand Orient de France. Parmi eux, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, Victorin Lurel, chargé de l'Outre-Mer, Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, ou Michel Sapin, ministre du Travail. Le directeur de cabinet du Premier ministre, Christophe Chantepy, y a aussi été initié. Quant à l'ancien Grand Maître du Grand Orient Alain Bauer, ami de Valls et ex-conseiller sécurité de Nicolas Sarkozy, il garde de précieux relais dans les sphères du pouvoir, avec Renaud Vedel Place Beauvau et Cédric Lewandovski, directeur de cabinet à la Défense.

Par Vincent Nouzille

Il fut un temps où Ayrault jugeait urgente la mise en œuvre du référendum d'initiative populaire...


http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/et-maintenant-r%C3%A9f%C3%A9rendum20120717.html

Comme le dit justement Anne-Marie Le Pourhiet, à l’occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, un modeste progrès démocratique ne serait pas un luxe dans notre pays.


Le 9 septembre 2009 était enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale une proposition de résolution du député Jean-Marc Ayrault, déposée au nom du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche, estimant « urgente la mise en oeuvre de l’article 11 de la Constitution sur l’extension du référendum ».
De quoi s’agissait-il ? La révision constitutionnelle de 2008, lancée par le président Sarkozy, a introduit dans notre texte fondamental une nouvelle procédure assez originale qui n’est pas le référendum d’initiative populaire, bien connu dans certains États, mais un référendum d’initiative conjointe, parlementaire et citoyenne.
Il s’agit de permettre à un cinquième des membres du Parlement (soit 185 parlementaires) soutenus par un dixième des électeurs inscrits (soit environ 4,5 millions de citoyens) de proposer un référendum sur une question portant sur l’organisation des pouvoirs publics, la ratification d’un traité ou la politique économique, sociale ou environnementale de la nation ou les services publics qui y concourent. L’article 11 est cependant très verrouillé puisqu’il prévoit que le président de la République soumet la proposition de loi au référendum « si elle n’a pas été examinée par les deux Assemblées » dans le délai prévu par la loi organique d’application. Autant dire que le parti majoritaire dans les deux Assemblées a tout pouvoir d’empêcher un référendum puisqu’il lui suffit de faire inscrire le texte à leur ordre du jour pour l’éviter. Le risque politique est donc faible, et les Français ne seront sûrement pas consultés tous les six mois, d’autant que le seuil d’un dixième des électeurs est très élevé comparé, par exemple, à celui des 500 000 signatures qui suffisent en Italie.
Ce nouveau type de référendum avait été proposé par le comité Balladur, reprenant en cela les propositions du comité Vedel de 1993, mais il déplaisait manifestement au gouvernement précédent qui ne l’avait pas inscrit dans le projet de révision initial, de telle sorte que ce sont les parlementaires eux-mêmes qui l’ont ajouté en cours de débat. Malgré la rédaction blindée de l’article 11, c’est peu dire, cependant, que le gouvernement Fillon a ensuite traîné des pieds pour préparer le texte organique. Cette réticence avait déclenché la résolution des députés socialistes, soudainement érigés en champions de la démocratie directe dont la gauche n’a jamais pourtant été le meilleur avocat. Le projet de loi organique a finalement été déposé à l’Assemblée nationale le 22 décembre 2010 et n’y a été voté que le 10 janvier 2012, avant de s’échouer au Sénat où il végète depuis.
Sans doute doit-on regretter que l’occasion ait été manquée d’introduire en France un véritable référendum d’initiative populaire et peut-on constater avec regret en quelle méfiance voire en quel mépris le verdict populaire a encore été traité lors de la discussion de ce texte. Il n’empêche que la légère ouverture, fût-elle symbolique, qu’il inaugure mériterait d’être maintenant rapidement mise en oeuvre. Si la gauche ne veut pas être accusée d’être plus préoccupée par le droit de vote des étrangers que par la volonté du peuple français et que les grandes tirades de ses ténors dans l’Hémicycle sur le caractère indépassable de la souveraineté populaire, paraissent crédibles, il serait bon que le gouvernement se montre cohérent.
Les citoyens italiens ont pu récemment se rendre aux urnes pour abroger des lois concernant le programme nucléaire de la péninsule, la privatisation de l’eau et même l’immunité judiciaire du président du Conseil. Les Californiens se sont prononcés contre la remise en question du programme de protection de l’environnement de leur État. Les Suisses ont pu s’opposer à la prolifération des minarets sur leur territoire. Même les Anglais, dont la Constitution coutumière ne permet pas le référendum décisionnel, ont cependant pu, par une consultation populaire que David Cameron s’est engagé à respecter, s’opposer en 2011 à un changement de mode de scrutin qui aurait bouleversé leur régime politique.
Il n’y a que nous, pauvres Français, qui soyons tout juste bons à donner quasiment les pleins pouvoirs tous les cinq ans à un président de la République sans plus avoir jamais le droit ensuite d’être consultés sur aucun sujet. Nous voilà privés de démocratie directe parce que nous aurions, paraît-il, mal répondu à la question posée en 2005 sur le traité constitutionnel européen et que notre suffrage sentirait, selon certains experts outragés, le populisme vulgaire. Vox populi, vox diaboli !
Dans sa résolution de 2009, Jean-Marc Ayrault indiquait au sujet de la future loi organique relative au référendum d’initiative conjointe : « Pour revivifier la démocratie, nous considérons que les modalités d’application de l’article 11 doivent avoir pour objectif de rendre cette procédure utilisable, à moins que celle-ci ait fait partie du marché de dupes de la révision constitutionnelle de 2008 qui était censée renforcer notamment les droits des citoyens. »
Les Français s’impatientent effectivement, et ne seront pas dupes. Le premier ministre lui-même a affirmé l’urgence de cette réforme. À l’occasion du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, un modeste progrès démocratique ne serait pas un luxe dans notre pays.  
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public

Jusqu'où ira son reniement ?


http://www.lepoint.fr/politique/les-idees-chocs-de-manuels-valls-14-04-2011-1321731_20.php

Quand on voit les idées qu'il défendait dans son livre en avril 2011, on observera avec gourmandise les revirements que vont imposer le politiquement correct, si loin de la réalité de nos vies, à ce chantre de la culture du résultat contre la politique du chiffre. 


Quelques exemples :

Concernant la surpopulation dans les prisons = « dans ces conditions, nous ne pourrons pas échapper à la création de nouvelles places de prison » ;

Sur la sécurité des citoyens = « La vidéosurveillance – n’ayons pas peur des mots ! – produit de formidables résultats […] », prenant pour exemple Orléans et son maire UMP Serge Grouard ;

Au sujet de l’ordonnance de 1945 sur les mineurs = « Confrontés que nous sommes à cette violence et cette précocité toujours plus importantes, les beaux principes de l’irresponsabilité pénale [des mineurs, NDLR] peuvent parfois paraître un peu désuets. […]La prison reste une solution, dans certains cas les plus graves. »

S'agissant des contraintes budgétaires qui gênent toutes les politiques publiques = « Étant donné la situation de nos comptes publics, […] nous n’aurons malheureusement pas les moyens, à court terme, de revenir sur la totalité des suppressions d’effectifs […] » ;

Sur le Cannabis (n'écoute pas Cécile D.) = « Certains de mes amis à gauche proposent la légalisation pure et simple. Je m’y oppose formellement. […]La légalisation serait une défaite morale et philosophique pour la gauche. » ;

Sur les minorités, l’idée de « statistiques de la diversité » (tout en se défendant de parler de “statistiques ethniques”), qui seraient « une révolution » ;

Sur la police de proximité = « La gauche au pouvoir aura aussi le devoir de comprendre les échecs de ce qui, quatorze ans auparavant, en a été le prototype : la police de proximité. »

Eh Manu, tu descends ? Le peuple "blancos" compte sur toi !


Les idées chocs de Manuels Valls

Dans son dernier livre, il rompt avec la doxa socialiste. 

Par Michel Revol

Depuis 2001, Manuel Valls est maire d'Evry, une ville de banlieue menacée par des "chaudrons de souffrance", les ghettos. La violence, les caïds, la douleur des victimes, mais aussi le délabrement des forces de police et de gendarmerie, il connaît. Dans un livre percutant, le député maire PS fait un sort à la politique du chiffre et du geste de Nicolas Sarkozy, et avance plusieurs propositions en rupture avec la doxa socialiste. Un pas de plus vers le ministère de l'Intérieur, où les observateurs l'envoient déjà en cas de victoire de la gauche en 2012 ?
Extraits
La gauche et la sécurité
Si pour Jaurès le progrès prime sur l'ordre, si pour Clemenceau, dans lequel je me reconnais, l'ordre prime sur le progrès, je fais mienne cette formule d'Auguste Comte : l'ordre pour base, le progrès pour but.
La réflexion que j'ai menée autour de ce livre m'a fait évoluer sur un point. Si, jusqu'à très récemment, je trouvais dans la formule de l'"ordre juste" de Ségolène Royal un certain intérêt, une capacité à réconcilier Jaurès et Clemenceau, aujourd'hui je considère que cette formule s'apparente à une impasse. Accoler la justice à l'ordre revient, de fait, à dire en creux que l'ordre dans sa nudité serait fondamentalement injuste. En vérité, ce slogan n'est qu'un pansement, une excuse qui renforce le blocage inconscient d'une partie de la gauche mal à l'aise avec l'ordre dans son essence. (...).
Zones de sécurité prioritaires
Il y a près de sept cent cinquante quartiers concernés par la politique de la ville où les difficultés sont multiples... Voilà la feuille de route. Il s'agit non pas d'être présent médiatiquement et au coup par coup, mais d'installer, au coeur des territoires, une présence républicaine. Je souhaite donc que les fonctionnaires les plus aguerris soient incités financièrement à prendre leur charge dans les zones les plus difficiles. Voilà un élément clé de la réforme. Aujourd'hui, trop de jeunes policiers arrivent des quatre coins de la France, de métropole ou d'outre-mer, fraîchement promus, dans des zones urbaines dont ils ne connaissent ni la réalité ni les codes. (...) Il y a donc en France des zones de sécurité prioritaires à définir, où tous les moyens devront être concentrés. L'enjeu n'est pas un problème d'effectifs, mais de répartition, d'analyse des bassins de délinquance et de planification horaire. Bref, à la réponse du "prêt-à-porter" doit se substituer celle du "sur-mesure".
La vidéosurveillance J'ai choisi à Evry d'équiper de caméras la plus grande partie du territoire, des équipements publics et de nombreux espaces publics, tous ciblés. [La vidéosurveillance] est très utile, au quotidien, pour prévenir mais aussi pour confondre, a posteriori, les délinquants. Néanmoins, son usage doit être strictement encadré pour éviter les dérapages. Au final, elle n'est qu'un moyen, efficace, parmi tant d'autres pour décourager l'activité délinquante, mais elle ne saurait à elle seule résumer une politique de sécurité. Or, c'est le chemin qu'emprunte l'actuel gouvernement : la vidéosurveillance engloutit presque tous les crédits à la prévention que l'Etat accorde aux collectivités locales.
En réalité, j'investis beaucoup plus d'espoir sur la cartographie de la délinquance, laquelle consiste à prendre, de manière régulière, une photo statistique de la criminalité en fonction d'un quadrillage territorial précis. (...) Constatant, par exemple, que le nombre de vols ou de détériorations de voitures a augmenté dans tel ou tel quartier, on peut aussitôt réorienter les patrouilles dans les espaces résidentiels ou les parkings concernés.
Sanction immédiate
Il n'est pas pensable, par exemple pour un primo-délinquant, d'être jugé un an après les faits. Pour lui, c'est incompréhensible et la sanction ne pourra être acceptée. Il doit pouvoir être jugé sous trois jours. Ainsi, outre la célérité à renforcer, la gauche revenue aux affaires devra appliquer la théorie dite "du carreau cassé". Elle postule que les incivilités ou les crimes s'autoalimentent selon un effet de mimétisme qui fleurit lorsque le contrôle social se fragilise. Une vitre brisée sur un édifice public, si elle n'est pas remplacée dans les plus brefs délais, peut être interprétée par le groupe comme un signe révélant l'absence de sanction, et donc désinhiber le passage à l'acte. En effet, il est bien plus facile - car bien moins risqué - d'envoyer une pierre sur un édifice désaffecté tombant en ruine plutôt que sur un immeuble flambant neuf. Loin de justifier la tolérance zéro, par trop démagogique, ce principe doit être l'aiguillon pragmatique de la justice. Or, devant des délinquants multiréitérants se fracassant le crâne à coups de batte de base-ball et s'ouvrant les joues au cutter, on comprend bien que le rappel à la loi est... dérisoire.
Plus de prisons
La moitié des maisons d'arrêt ont un taux d'occupation supérieur à 150 % ! (...) Dans ces conditions, nous ne pourrons pas échapper à la création de nouvelles places de prison. Il faudra redévelopper un programme national ambitieux de rénovation, voire de construction. Mais, compte tenu des faibles marges budgétaires et de l'urgence, nous ne pourrons pas revenir sur le recours au secteur privé. La gestion mixte doit bien sûr être strictement encadrée par l'Etat. Il faut savoir ce que l'on veut. Soit l'on ferme les yeux en laissant croupir les détenus dans des conditions indignes, en réduisant chaque jour un peu plus leurs chances de réinsertion, soit l'on considère que la situation actuelle est indigne d'une démocratie et, alors, il est plus que temps d'agir.
Casser la routine délinquante
Un mineur qui tombe en délinquance est un mineur dont les structures - famille, école - sont tombées, avant lui. Dès lors qu'il n'y a plus aucun garde-fou, la délinquance devient son mode de vie. Dans ce sens, tout le travail va consister à lui redonner le sens et la valeur de la règle. Dans cette perspective, je souhaite une généralisation des centres d'éducation renforcés. Il faut casser la routine délinquante en extirpant le jeune de son environnement. Il doit quitter sa cité pour se retrouver dans un ailleurs, à la campagne ou - pourquoi pas ? - à l'étranger, afin d'être soumis à un programme intensif composé de temps éducatifs, d'activités physiques ou humanitaires. Au sein d'un groupe restreint de mineurs encadrés par autant d'éducateurs, il peut réapprendre les codes fondamentaux de la vie sociale.
Non à la légalisation du cannabis
Certains de mes amis à gauche - dans une logique très libérale, d'ailleurs - proposent la légalisation pure et simple [du cannabis, NDLR]. Je m'y oppose formellement. Les exemples des Pays-Bas - gangrenés par la mafia - ou de l'Espagne montrent bien que cela ne fonctionne pas. Mais mon opposition est bien plus profonde. Elle est d'ordre moral et philosophique. En tant que progressiste qui n'aspire qu'à l'émancipation des individus, je ne peux me résoudre à tolérer la légalisation d'une nouvelle drogue. Toute substance qui contribue à l'aliénation des hommes est pour moi une hérésie. La légalisation serait une défaite morale et philosophique pour la gauche.
L'ordre créateur
La mission du prochain chef de l'Etat sera de réinstaller l'ordre et l'autorité dans leurs vertus premières. Celles qui permettent de constituer les individualités, de les protéger et de leur assurer le plein exercice de la liberté. (...) A la "tolérance zéro", à la "société du care", à "l'ordre juste", il faut opposer, loin des slogans, une définition de l'ordre dans ce qu'il a de plus nu : un ordre créateur. Créateur de sécurité, de liberté et d'émancipation. L'autorité est avant tout émancipatrice. Dans une démocratie, il n'y a pas à choisir entre l'ordre et les libertés. Benjamin Franklin disait : "Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux."

Vive la Paix(sement) !


Un post d'humeur de Rioufol qui rappelle les craintes et l'agacement de nombre d'entre-nous.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/07/la-politique-de-lapaisement-qu.html?xtor=RSS-19

Lisez aussi les commentaires, ils sont intéressants...

La politique de l'"apaisement", ou le retour de l'esprit munichois

La politique de l'"apaisement" que mène l'Europe, dont la France,  face à l'islamisme conquérant me rappelle de fâcheux antécédents. J'apprends ainsi, de mes vacances, que le Comité olympique international a refusé de faire respecter, ce vendredi, une minute de silence à l'ouverture des Jeux de Londres, en hommage aux sportifs israéliens tués aux JO de Munich de 1972 par un commando palestinien. 
Cette nouvelle fait suite à ce fait divers de Marseille, où trois policiers ont été blessés dans une échauffourée lors du contrôle d''une femme en burqa, prénommée Louise-Marie, qui disait refuser de reconnaître la loi française. Les interpellés ont été immédiatement libérés par le parquet, qui a demandé une enquête sur les agissements de la police. 
Quelques jours plus tôt, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Nils Mulznieks, avait appelé les gouvernements européens à "renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans" , comme la loi française de 2010 sanctionnant le port du voile intégral. Pour Mulznieks, les musulmans d'Europe "se heurtent régulièrement à diverses formes de préjugés, de discriminations et de violences qui renforcent  leur exclusion sociale ".
C'est dans ce contexte que Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré le 23 juillet devant les 57 ambassadeurs de l'OCI (organisation de la coopération islamique): "Dans le monde musulman d'aujourd'hui, peut-être certains s'interrogent sur l'attitude de la France à l'égard de l'islam, probablement à cause de l'attitude de certains de nos prédécesseurs immédiats. Eh bien je veux vous dire clairement que la page est tournée >. Illustration, ces jours-ci, avec les propos du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Soucieux, lui aussi, d'"aller vers l'apaisement", il entend assouplir les conditions d'accès à la nationalité en mettant fin à "un parcours du combattant". Voyant  "l'arrivant" comme "une chance", il proposera également, pour les étrangers en situation régulière, un titre de séjour pluriannuel "moins contraignant". 
Bref, plutôt que de chercher à préserver la cohésion nationale, les technocrates européens, épaulés par les socialistes français (très majoritairement soutenus il est vrai par l'électorat musulman lors de la présidentielle), ont fait le choix, au nom de l'apaisement, d'une société multiculturelle, cheval de Troie de l'islam radical et totalitaire. J'y vois le retour de l'esprit munichois et de son funeste destin.

Nous ça nous rappelle un certain article (qui se noie dans l'atmosphère de l'époque mais la reflète à merveilles) d'Aragon paru dans son journal "Ce soir" en 1939 et naïvement intitulé "Vive la Paix" :

"
Un fait nouveau : Berlin annonce que les gouvernements du Reich et de l’URSS, après avoir conclu un accord commercial, vont de façon incessante signer un pacte de non-agression. M. von Ribbentrop part pour Moscou.
Ce fait, se produisant à un moment d’extrême tension en Europe est avant tout un gain pour la paix. L’agresseur professionnel, le fascisme est contraint de traiter et avec qui ? Avec la puissance même de laquelle il s’est en toute occasion déclaré l’irréductible ennemi : M.Hitler peut désormais se donner comme le paladin de l’antibolchevisme, et comment va-t-il aux yeux de ses alliés internationaux (et je veux dire alliés avoués et non avoués) justifier son régime et sa politique.
L’Urss, le pays dont la diplomatie n’a cessé de réclamer le désarmement tant qu’il était possible, qui a donné au monde la politique de sécurité collective, marque une fois de plus, et avec éclat sa volonté de paix avec tous. Le pacte de non-agression avec l’Allemangne, imposé à Hitler qui n’avait pas d’autre possibilité de capituler ainsi ou de faire la guerre, c’est le triomphe de cette volonté de paix soviétique.
Ce triomphe de la politique stalinienne est en même tps le double écrasement de la croisade antisoviétique et anticommuniste entreprise à grand fracas de Berlin, Rome et Tokyo, et soutenue de façon plus hypocrite à Paris, à Londres et ailleurs par les alliés munichois de M.Hitler… LA grande colère des munichois, ce matin, s’explique par-là, ainsi que leurs insultes à L’URSS…
Berlin a dû reconnaitre que Moscou ne menace pas, n’as jamais menacé la culture européenne ? Et ce n’est pas là un succès pour le fascisme, de même que l’lorsqu’un agresseur professionnel signe un pacte de non-agression, c’est pour lui que c’est gênant, et non pas pour ceux qui condamnent, ont toujours condamné, et condamneront toujours l’agression…
Et c’est ce pacte de non-agression, une leçon aussi pour quelques autres personnes,... "


NOUS VOULONS CROIRE QUE L'HISTOIRE N'EST PAS NÉCESSAIREMENT UN ÉTERNEL RECOMMENCEMENT et que voulant la paix, aveuglément, désespérément, nous n'aurons ni la guerre ni le déshonneur (qu'avait si justement prédit Churchill en son temps).

Croix de bois, croix de fer...qui va aller en enfer ?



En tous cas nous, à LAppel, on garde l’œil ouvert...

http://www.dreuz.info/2012/07/cout-de-la-commission-de-renovation-et-de-deontologie-de-la-vie-publique-2-4-millions-e-info-ou-intox/
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info





Coût de la commission de rénovation et de déontologie de la vie publique: 2.4 millions €. Info ou intox ?


François Hollande a besoin d’une commission de rénovation et de déontologie de la vie publique (1).
Celle-ci ne dira pas que les députés viennent de refuser que leurs dépenses personnelles, lorsqu’elles sont payées par leurs frais professionnels, soient réintégrés dans leurs revenus.
Elle ne dira pas non plus que d’un point de vue déontologique, les femmes de ministres ne devraient pas être journalistes, sauf à considérer que la déontologie a quitté le métier de journalisme.
Elle ne rappellera pas que les affaires de cul de la gauche ne devraient pas, comme à la cour du roi, mener la politique du pays.
Et elle ne dira pas non plus que des ministres condamnés ne sont pas exactement ce qu’il y a de plus qualifié pour montrer l’exemple, en matière de déontologie.
Mais passons. Après tout, si l’époque était encore à la déontologie, aucune commission, même fantoche, n’aurait sa place.
Ce qui m’intéresse, c’est la polémique naissante sur la rémunération des membres * de cette commission.
Selon les emails et les commentaires qui circulent,
Monsieur Jospin serait rémunéré 122.000€, Madame Bachelot 92.000€, et les autres 80.000€.
Les consultants devraient toucher une indemnité de 35.000€.
Trente quatre auraient déjà été nommés, dont Mme Sylviane Agacinski, philosophe, épouse de M. Jospin et M. Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot.
La commission devrait donc coûter 2.444.000€, sans compter les frais annexes.
Mais selon Béatrice Houchard, du Figaro (2), il s’agit d’une rumeur qui tourne sur internet et que personne n’arrive à arrêter. Et la journaliste d’insister :
Eh bien tout ceci est faux, totalement faux, archi-faux Les 14 membres de la Commission sont tous bénévoles. Ils travailleront dans des locaux de la République mais leur tâche ne donnera lieu à aucune rémunération ni remboursement de frais.
Il y a eu assez d’ « affaires » politiques pour ne pas ajouter de la calomnie là où il n’y a simplement (et quoi qu’on pense du principe de ces Commissions) que des personnalités qui ont eu envie de répondre à la demande de François Hollande.
Ce qui, personnellement, me pose problème dans la « mise au point » de la journaliste – et je ne la vise pas elle particulièrement car je ne la connais pas – c’est qu’il n’est plus possible de les croire, ces journalistes putains du pouvoir, puisqu’ils votent à gauche et que personne n’imaginent qu’ils critiqueront leurs maîtres.
Ce qui me gêne encore plus, dans la « mise au point » de la journaliste – et là c’est elle que je vise – c’est qu’elle prend les lecteurs pour des cons en concluant, à propos des membres de la commission : « Quatorze personnes désintéressées. Ça existe. » En politique ? Ben voyons…
D’ailleurs les affirmations appuyées de la journaliste du Figaro sont jetées aux orties par un autre journaliste, Vincent Daniel, sur FranceTVinfo.fr (3).
Alors que Béatrice Houchard déclare que les membres de la commission n’obtiendront, je la cite « aucune rémunération ni remboursement de frais », Vincent Daniel, lui, cite Guy Carcassonne, ancien membre du comité Balladur et professeur de droit public, qui affirme tout le contraire : « les membres venant de loin sont défrayés » (JPG : ce qui se comprend).
De plus, Vincent Daniel explique que la règle du travail bénévole de cette commission souffrira des « concessions » : « Lionel Jospin et les membres de la commission disposent d’un secrétariat et de locaux à Matignon ». Autrement dit, des fonctionnaires seront spécialement recrutés pour assurer le secrétariat de la commission. En quoi le recrutement et la mise à disposition de locaux à Matignon et d’un secrétariat sont-ils une concession au principe du bénévolat des membres de la commission ?
Alors ? La rémunération des membres de la commission est-elle une info ou une intox ? Je vous encourage, chers lecteurs, à mener l’enquête à et nous faire partager vos trouvailles.

* Liste des membres :
M. Lionel Jospin, ancien Premier ministre, est nommé président de la commission instituée par le présent décret.
Sont nommés membres de la commission :
M. Olivier Schrameck, président de section au Conseil d’Etat ;
Mme Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris ;
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre ;
Mme Julie Benetti, professeure à l’université de Reims ;
M. Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques ;
M. Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire ;
M. Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du Tribunal des conflits ;
Mme Marie-Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances ;
Mme Wanda Mastor, professeure à l’université Toulouse-I ;
M. Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université Bordeaux-IV ;
Mme Agnès Roblot-Troizier, professeure à l’université d’Evry ;
M. Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris-I ;
Mme Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l’université Paris-I.
Est nommé rapporteur général de la commission : M. Alain Ménéménis, conseiller d’Etat.

Il est vrai que coté vérité, la Roselyne en connait un rayon (http://archives.plumedepresse.net/spip.php?article1319) et a toute sa place dans cette éminente commission d'experts bénévoles.
Ajouter la manipulation à l’incompétence...

Le double mensonge de Roselyne Bachelot

par Olivier Bonnet


Pas de chance pour notre inénarrable ministre de la Santé : coup sur coup, la presse vient de la prendre deux fois en flagrant délit de mensonge. 
Invitée lundi 4 janvier au 20 heures de TF1, Roselyne Bachelot entendait se disculper de sa (calamiteuse) gestion de l’affaire de la grippe A. Pour mémoire, l’Etat avait fait l’acquisition de 94 millions de doses de vaccin et seuls 5 millions de Français ont, à ce jour, sacrifié à la piqûre : une gabegie - qui plombe la Sécu - de 712 millions d’euros ! "L’objectif était de pouvoir vacciner 75% des Français. Avec les quelque 8% de la population vaccinée début janvier et les stocks de vaccin, difficile de ne pas ressentir un léger décalage", résume Le Monde. Pour se défendre, Bachelot a mis en avant le fait qu’il était au départ prévu d’administrer le vaccin en double dose et que ce n’est qu’en novembre qu’on a su qu’une seule injection suffisait. Justement, sur le plateau du 20 heures, elle a bien précisé que la résiliation des commandes de 50 millions de doses du vaccin avait été négociée "à partir du 20 novembre". Histoire de se dédouaner : dès que le gouvernement a su qu’il aurait besoin de deux fois moins de vaccin, dispositions furent prestement prises pour résilier le surplus. Bravo Madame la ministre pour la réactivité ! Or que nous apprend Libération ? "Le Canard enchaîné révèle mercredi matin un courrier émis par l’Eprus, l’établissement public chargé d’acheter les vaccins, adressé au laboratoire GSK, pour lui annoncer « la suppression de la commande à hauteur de 32 millions de doses », daté du 4 janvier 2010, jour de l’annonce de la ministre". Gonflée, la Bachelot : le même jour que celui où elle s’est - enfin ! - décidée à résilier les commandes de vaccins, aller la bouche en coeur mentir à des millions de Français en prétendant que la démarche remonte à il y a deux mois ! 

Mais le deuxième mensonge est pire, que l’on pouvait déjà subodorer à la lecture de la fin de l’article du palmipède, qui ajoute que le courrier ministériel aux labos précisait : "Nous sommes à votre disposition pour envisager avec vous les conséquences de cette modification du marché." Comme des indemnités, par exemple ? La ministre a affirmé sur TF1 que l’annulation de la commande allait permettre d’économiser 350 millions d’euros. Ce serait le cas si aucune indemnité n’était versée aux labos. Or Rue89 donne la parole à une avocate de droit public qui est formelle : "L’administration ne peut mettre fin avant terme à un contrat que “sous réserve des droits à indemnité des intéressés”. L’indemnisation est donc un droit pour le cocontractant. Ainsi, il serait illégal que madame Bachelot n’ait pas prévu de verser des indemnisations aux laboratoires pharmaceutiques lésés par les résiliations unilatérales des contrats de fourniture des vaccins contre la grippe A." L’article ajoute : "Le Suisse Novartis, qui se voit annuler plus de 65 millions d’euros de contrats n’a pas de raison de faire cadeau de ses indemnités, et encore moins l’anglais GSK qui perdra 224 millions d’euros de chiffre d’affaires dans l’affaire". Bachelot tente de noyer le poisson mais il faudra indemniser les labos et elle sait déjà que l’économie réalisée n’atteindra pas la totalité de la somme qu’elle annonce pourtant sans gêne. 
Puisqu’elle est décidée à nier contre l’évidence avoir dans l’affaire commis la moindre erreur, autant y aller à fond, quitte à "omettre" dans ses calculs la somme allouée au dédommagement des fabricants. On ne va pas s’arrêter à si peu, n’est-ce pas ?
vaccin roselyne
Qu’on la pique ! "Roselyne Bachelot ne sait plus quoi faire de ses vaccins, constate 20 minutes. Après la revente aux autres pays et la résiliation des contrats avec les labos, il reste une trentaine de millions de doses à écouler." Il n’y a que le premier pas qui coûte : courage Roselyne, plus que 29 millions et 999 999 piqûres !

Ils s'y voient déjà !!


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/27/97001-20120727FILWWW00617-les-deputes-ps-vont-reflechir-a-2022.php

Cela leur donnera surement le temps de préparer un discours à Flanby 1er, demandant un pardon solennel concernant la responsabilité de la seule France (à défaut du gouvernement de Vichy) dans l'attribution de la francisque n°2022 en 1943 à un autre François...

Gouverner c'est choisir !


Avec de tels "amis", pas besoin d'ennemis... Les économistes néo-keynésiens de l'OFCE n'ont pas seulement évalué le programme économique et social mis en œuvre depuis le 6 mai par François Hollande, ils ont également passé au crible onze de ses mesures phares comme le contrat de génération, les emplois d'avenir, le coup de pouce au smic ou la suppression de la défiscalisation des heures sup.
Leur conclusion générale est sans appel : François Hollande ne pourra pas revenir à l'équilibre des finances publiques en 2017 tout en luttant contre le chômage !!!

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/26/20002-20120726ARTFIG00629-finances-publiques-ou-emploi-ayrault-devra-choisir.php


Les reniements, c'est demain ?

Finances publiques ou emploi, Ayrault devra choisir

 
Jean-Marc Ayrault, mercredi, à la sortie du Conseil des ministres.

«Gouverner, c'est choisir», avait rappelé le 3 juin 1953 Pierre Mendès France lors de son discours de politique générale. Jean-Marc Ayrault, son lointain successeur à Matignon, ne va pas tarder à s'en rendre compte. D'après les prévisions de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le premier ministre ne pourra pas ramener à la fin du quinquennat le déficit budgétaire à zéro en baissant dans le même temps le chômage. «Il va devoir choisir entre ces deux objectifs inconciliables à moyen terme», tranche Éric Heyer, le directeur adjoint du département analyse et prévision.
Si le gouvernement maintient sa politique d'austérité - hausse importante de la fiscalité, déjà en cours, et probable baisse drastique des dépenses publiques - pour équilibrer les finances publiques en 2017, le chômage terminera le quinquennat à un taux de 10,9 %, estime l'OFCE. Soit 1,3 point de plus que son niveau actuel, le pic (11,1 %) étant atteint en milieu de mandat. La croissance finira aux alentours de 1,8 % du PIB par an, et 44.000 emplois marchands seront détruits sur la période.

Sur l'ensemble du quinquennat, «cette stratégie amputera l'activité économique dans l'Hexagone de 1 %», prévient Éric Heyer, sûr de son fait. «Si l'exécutif ne parvient pas à atteindre ses objectifs, ce n'est pas par manque de sérieux mais parce que la situation économique, notamment au niveau européen, ne le permet pas, abonde Xavier Timbeau, le numéro deux de l'OFCE. Le gouvernement doit donc changer d'objectifs et renoncer à un retour à l'équilibre des finances publiques en 2017.» Et ce, au nom de la sauvegarde de l'emploi, priorité des priorités.

1,7 % de déficit en 2017

L'organisme, pourtant catalogué à gauche, suggère à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un scénario alternatif à celui mis en œuvre. En coordination avec les pays de la zone euro, la France devra mettre fin à sa politique d'austérité dès que son déficit structurel - le solde des finances publiques qui ne tient pas compte des aléas de la conjoncture - atteindra 0,5 % du PIB. Dans cette hypothèse, le déficit public ne sera pas nul en 2017 mais s'envolera à 1,7 % du PIB, la dette atteindra 87 % et le chômage reculera à 9 %, soit une baisse de 0,6 point par rapport au début du quinquennat. Quant à la croissance du PIB, elle dépassera 2 % dès 2015 et permettra de créer 183.000 emplois sur la période.
Ce scénario alternatif n'éviterait pas une nouvelle saignée dans l'industrie mais il limiterait l'hémorragie à - 262.200 sur cinq ans. «Le changement de stratégie permettrait de sauvegarder 70.000 emplois industriels à l'horizon 2017 et de créer 169 000 emplois supplémentaires dans le secteur des services», martèle Éric Heyer. Soit, au final, «de sauvegarder ou créer près de 230.000 emplois en cinq ans, et de faire baisser le chômage de 205.000 personnes pour un coût quasi nul sur la dette publique.» Avec des amis comme les économistes keynésiens de l'OFCE, François Hollande et Jean-Marc Ayrault n'ont pas besoin d'ennemis.

Quand la relation entre un état et sa communauté musulmane engendre la haine de l'occident.


Voici une compilation de vidéos / reportages expliquant l'impossibilité de symbiose entre une démocratie parasitée et aveugle et un islamisme conquérant et intolérant !

http://youtu.be/Ru_GmCG9t9o

Quand l'Islam radical progresse, la République recule, la démocratie se terre...


Mais qu'attend M. Valls pour s'indigner et réagir ?
Chut ! il dort... et digère encore son dernier repas au CFCM.

http://www.lepoint.fr/societe/il-ne-supporte-pas-le-viol-de-sa-femme-et-la-tue-24-07-2012-1488701_23.php


Cessons de banaliser cet Islam de barbares qui n'est pas l'Islam originel de tolérance auquel nos politiques veulent l'amalgamer par peur de stigmatiser ces monstres !

Communiquons sur ces traditions immondes et osons dire que nous ne voulons pas de ça en France !

RELAYEZ-RELAYEZ-RELAYEZ-RELAYEZ-RELAYEZ !
 

Il ne supporte pas le viol de sa femme et la tue 

L'homme, qui s'est présenté de lui-même au commissariat de Versailles, a été placé en garde vue pour homicide volontaire.

Par Armel Méhani
 
La nuit dernière, il est environ 3 h 30 du matin lorsqu'un homme âgé de 29 ans, accompagné de ses quatre enfants ayant 1 à 5 ans, se présente au commissariat de Versailles, dans les Yvelines. Le jeune de père de famille vient avouer le meurtre de sa femme. Dépêchés immédiatement au domicile conjugal, les policiers de la sûreté départementale découvrent en effet le cadavre de la jeune femme allongé sur le lit.
Selon nos informations, le drame s'est joué quelques instants plus tôt dans l'appartement familial situé à Mantes-la-Jolie. La femme aurait révélé à son époux qu'elle avait été violée. Ne supportant pas cet aveu, l'homme aurait alors roué de coups son épouse à l'aide d'une ceinture, avant de l'achever en lui défonçant le crâne. Le tout sous les yeux des quatre enfants.

"On est face à un acte de barbarie"

"C'est d'une telle violence. On est face à un véritable acte de barbarie. Comment les jeunes enfants vont-ils pouvoir se reconstruire après un tel drame", s'insurge une source proche du dossier. Au moment du drame, les enfants étaient présents. "Ils sont sous le choc", souligne un policier.
Le motif précis qui a poussé le jeune trentenaire à commettre un tel acte reste flou. C'est son frère qui a déclaré aux policiers que la jeune femme venait d'indiquer qu'elle avait été violée. Les auditions se poursuivent. L'homme est toujours placé en garde à vue, il est accusé d'homicide volontaire.

« Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. »


Hollande reçoit le tyran polygame du Bahreïn : les journalistes bien plus discrets qu’avec Sarko-Kadhafi ! sauf Nadège Puljak et Caroline Alamachère.

http://ripostelaique.com/hollande-recoit-le-tyran-polygame-du-bahrein-les-journalistes-bien-plus-discrets-quavec-sarko-kadhafi.html

Hollande reçoit le tyran polygame du Bahreïn : les journalistes bien plus discrets qu’avec Sarko-Kadhafi !




Heureusement qu’il se trouve encore quelques journalistes dignes de ce nom comme Nadège Puljak de l’AFP qui a posté lundi sur Tweeter cette photo d’un Normal 1er recevant en catimini son invité sur le perron de l’Elysée, le tyran sunnite Hamad Ben Issa El-Khalifa, roi du Bahreïn, paraissant prendre des ordres du militaire barbu placé derrière eux.

Le roi, époux trois fois comblé de sa cousine en premières noces, d’une 2e épouse koweitienne puis d’une 3e qatarie et papa de 12 enfants, est régulièrement accusé de réprimer dans le sang et la torture toute tentative de manifestation, notamment depuis mars 2011, début de contestations violentes ayant conduit à la mort de 60 personnes selon Amnesty International, ainsi qu’à des centaines de blessés.
Le 9 juillet dernier l’opposant Nabeel Rajab a notamment été condamné à 3 mois de prison au motif de “diffamation envers les citoyens de la ville de Muharraq” pour un tweet dans lequel il lançait un appel à la démission du premier ministre, et où il affirmait que les habitants de Muharraq n’avait bien accueilli ce dernier que parce qu’il les avait grassement payés. Aussitôt les policiers encagoulés sont allés le cueillir à son domicile pour l’emmener de force en prison.
Reporters Sans Frontières avait alors déclaré « Nous encourageons la justice bahreïnie à concentrer son énergie sur les cas de tortures et de graves violations des droits de l’homme qui se sont produits ces derniers mois, et à demander des comptes à leurs auteurs.”
Le journaliste bahreïni Ahmed Ismael s’est fait tirer dessus à coup de canon pour avoir téléchargé des vidéos et des photos des manifestations du peuple réclamant au prix de sa vie le droit à la démocratie.
Au printemps dernier la répression s’est encore étendue à l’ensemble du personnel médical, aux médecins torturés pour avoir soigné des manifestants, ainsi qu’aux défenseurs des droits de l’homme systématiquement arrêtés ou victimes d’intimidations, quand ils ne disparaissent pas purement et simplement.
Dans les entreprises les licenciements sont devenus de mise avec des punitions collectives, de même que la censure afin d’empêcher toute tentative d’accès à la liberté, à la justice sociale et à la démocratie réclamée par le peuple bahreïni. Le pays est mis sous chape dans un climat de terreur et de répression avec des tirs de gaz à bout portant, jusque dans les maisons, et visant généralement la tête, causant des graves troubles respiratoires, notamment chez les personnes âgées et les enfants. Les étudiants pro-démocratie sont systématiquement emprisonnés ainsi que leurs professeurs.



Voilà donc le portrait du nouvel ami à qui Flamby déroule le tapis rouge du sang des dissidents dans un silence médiatique assourdissant.
Car quand Sarkozy avait accueilli Khadafi ça avait été – à juste titre – un scandale national, toute la presse en avait fait ses choux gras mais là, rien. Car Hollande est de la même famille que les journalistes, celle de gauche, il est donc intouchable quoiqu’il fasse. Etre de gauche est une identité à défendre, l’unique revendication identitaire acceptable en France, quand toutes les autres revendications identitaires sont honnies avec dégoût. Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais…
Totalitarisme, quand tu les tiens…
Mais que ce soit l’UMP ou le PS, tout le monde roule pour les rois du pétrole et vend méthodiquement, morceau par morceau, la France et son âme, avec ses citoyens en bonus.
Alors qu’a offert Normal 1er au tyran que l’on nous cache ? L’Histoire ne le dit pas encore mais nous le saurons bien un jour, quand la rétribution offerte sera pour nous effective, empoisonnée et irréversible.


Le mois du ramadan est aussi le mois du djihad...


Quand les premiers islamophobes sont les islamistes eux-mêmes !!



http://www.dreuz.info/2012/07/meurtres-de-ramadan-6e-jour-301-musulmans-en-moins-sur-terre/
Merci dreuz
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info


Au 6e jour de ramadan, il y a eu un total de 65 attaques terroristes commises par des musulmans, qui ont causé la mort de 301 musulmans.
Il est important de rappeler que le ramadan a deux facettes, dont une est l’objet de publicité, l’autre… beaucoup moins.
D’un coté, le ramadan est le moment ou le bon musulman doit respecter sa famille, ses amis et ses voisins, et aider ceux qui sont dans le besoin. Il doit se réconcilier et rechercher la paix avec les autres musulmans. Mais de l’autre, et les experts abrutis ne vous le diront pas (peut-être ne le savent-ils pas ?) c’est le mois de la guerre sainte et de la mort au nom d’Allah. La raison est que la plus grande bataille qu’a livré Mahomet s’est déroulée durant le mois de ramadan, et que l’islam attend de tout musulman qu’il se conduise comme son prophète.
25 juillet, Gulbehar, Pakistan : une jeune musulmane de 14 ans succombe à l’attaque armée d’une cérémonie chiite par Lashkar e Jhangvi.
25 juillet, Ad-Dawr, Iraq : 4 enfants musulmans de 10 ans et leur mère ont été déchiquetés par l’explosion d’une bombe lors d’une attaque suicide. On compte également 5 blessés.
25 juillet, Maiduguri, Nigeria : des adeptes de la Sharia attaquent un commerce et assassinent les propriétaires. 2 morts, 3 blessés.
24 juillet, Ghor, Afghanistan : 7 enfants musulmans sont déchiquetés par l’explosion d’une bombe lancée par un taliban.
24 juillet, Kirkuk, Iraq : une petite fille musulmane de 10 ans est décapitée par la bombe d’un « insurgé » musulman.
24 juillet, Kano, Nigeria : un couple est abattu par des musulmans armés au nom de la Sharia.
Le 25 juillet, un groupe affilié à al Qaida a délaré au Buenos Aeres Herald qu’ « une nouvelle phase du jihad va commencer en Iraq ». Le ministre de la guerre de l’Etat Islamique d’Iraq a mobilisé ses fils, ses brigades de mujahideens et ses groupes armés pour une nouvelle série d’attaques durant le saint mois de Ramadan.
o-o-o-o-o-o
Rappel des jours précédents * :
24 juillet, Decazeville, un jeune femme est rouée de coups par 7 musulmans qui lui jettent « tu es la honte de l’islam, car tu vas faire la fête un jour de Ramadan »
24 juillet, Mantes-la-Jolie : un musulman fracasse le crâne de sa femme parce qu’elle a été violée, sous les yeux de leurs 4 enfants de 1 à 5 ans afin de leur inculquer la tradition musulmane.
24 juillet, Hama, Syrie : des militaires musulmans syriens ont commencé à tirer sur des musulmans au moment où ils entraient à la mosquée pour les prières de ramadan, dans un petit village au nord de Hama. 30 musulmans morts.
24 juillet, Parwan, Afghanistan : deux musulmans afghans et un américain ont été abattus par des tirs de mitraillettes de « fondamentalistes » sunnites.
24 juillet, Herak, Syrie : 6 enfants musulmans et un adulte ont été abattus par d’autres musulmans sous le motif apparent de semer la terreur parmi la population.
23 juillet, Baghdad, Irak : 6 musulmans chiites ont été déchiquetés par l’explosion d’un attentat suicide commis par un musulman sunnite à la terrasse d’un café, faisant également 24 blessés.
23 juillet, Bauchi, Nigeria : un musulman qui revendique l’application de la Sharia se fait exploser devant un bar, tuant un enfant musulman de 6 ans qui passait dans la rue et fait 10 blessés.
23 juillet, bilan de la journée de lundi Iraq : dans 18 villes, des musulmans chi’ites ont attaqué des musulmans sunnites, et des sunnites ont attaqué des chi’ites, faisant un total de 107 morts et 216 blessés.
23 juillet, Sadr, Iraq : Un musulman sunnite se fait exploser dans une voiture bourrée d’explosifs en plein quartier Shiite : au moins 21 morts musulmans et 73 blessés.
23 juillet, Taji, Iraq : 32 musulmans sont assassinés dans une série d’explosions préparées par des musulmans d’al Qaida à l’extérieur d’un bloc d’habitations. Il y a eu également 48 musulmans blessés.
22 juillet, Tumahubong, Philippines : Abu Sayaaf tire sur un groupe de musulmans en pleine prière : 4 musulmans morts.
22 juillet, Jalrez, Afghanistan : 5 musulmans sont capturés puis exécutés par les taliban.
Le 22 juillet, Madaen, Iraq : attaque suicide par un musulman sunnite dans un marché chi’ite : 15 musulmans morts, 60 musulmans blessés.
Le 22 juillet, Mahmudiya, Iraq : trois bombes de ramadan tuent 11 musulmans et font 38 blessés.
Le 21 juillet, Gadap, Pakistan : un aide soignant musulman est assassiné par les taliban pour avoir procuré des soins à un chauffeur atteint de la polio.
Le 21 juillet, Dir Bala, Pakistan : un musulman « fondamentaliste » fait exploser un « bus de la paix », 4 musulmans meurent, sept son blessés.
Le 21 juillet, Spin Thall, Pakistan : un fedayin se fait exploser parmi des musulmans, tuant 8 jeunes enfants, 4 adultes, et faisant 7 blessés.
Le 20 juillet – premier jour de ramadan – Sarab, Afghanistan : 5 musulmans afghans meurent dans l’explosion de leur voiture par un « fondamentaliste » musulman.
Le 20 juillet – premier jour de ramadan – Shalozan, Pakistan : un « militant » musulman tire une roquette dans une zone habitée, et tue un jeune musulman de 16 ans et blesse son frère.
Le 20 juillet – premier jour de ramadan – Kadgimiya, Iraq : deux musulmans de la même famille sont assassinés par des « insurgés ».
Le 20 juillet, Jayapur, Inde : 4 jeunes hindous sont battus à mort par un musulman.
Le 20 juillet, Kupwara, Inde : des terroristes musulmans abattent un soldat hindou.

Et voici la propagande faite sur http://www.ansar-alhaqq.net/forum/showthread.php?t=2014 
sur le lien historique entre ramadan et jihad...


Ramadan, le mois du Jihâd

Historiquement parlant, il y a eu une relation importante entre le Jihad et le Ramadhan. Pendant la vie du Prophète, par exemple, deux des événements les plus importants en rapport avec le Jihad ont eu lieu pendant le mois de Ramadhan. Le premier était la Bataille de Badr qui a eu lieu dans la deuxième année après l'Hijra. Et la deuxième était la conquête de Makkah quelques six années plus tard.


La Bataille de Badr a été réferrée dans le Qur'an comme le jour de Furqan (discernement) parce que à ce jour Allah a distingué la vérité du mensonge clairement. A ce jour, Il a donné une victoire saine aux croyants et a vaincu les espoirs et aspirations des incrédules qui entreprenaient d'apporter une fin au mouvement Islamique récent. Rasulullah sallallahu alayhi wa sallam a marché de Madina avec une petite bande d'hommes se comptant entre 313 et 319. Réellement leur intention était une chose, cependant Allah les a prévenus d'un événement beaucoup plus grand. Seulement Allah sait où le bien trompe pour les croyants.

Les Musulmans n'étaient pas préparés pour un large champ de bataille. Ils avaient leurs yeux braqués sur la caravane et étaient insouciants des préparatifs de guerre entrepris par les Quraishs qui cherchaient à défendre la caravane d'Abu Sufyan et infliger un coup lourd aux Musulmans en premier lieu. Les incrédules sont sortis de Makkah avec mille hommes, cent chevaux et sept cents chameaux, surpassant largement l'armée Musulmane plus pauvre.

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Ce n'est pas l'intention ici de détailler les événements de cette grande bataille. Ce qui s'est produit est célèbre et détaillé et peut être trouvé dans les biographies de rassulullah sallallahu alayhi wa sallam. Ce n'est ni aussi la place pour raconter toutes les leçons que l'on peut tirer de cette bataille. Ce que nous voulons rapporter c'est simplement un pense-bête que cette bataille a eu lieu pendant le mois de Ramadhan. Dans le même mois où Allah a révélé le Coran entier au ciel le plus bas de ciel et a commencé la révélation rassulullah sallallahu alayhi wa sallam, le Coran qui renferme la guidance pour les Musulmans, Allah a aussi donné une victoire très importante aux Musulmans sur les ennemis d'Islam et les adversaires de la Vérité.

Allah n'a pas seulement béni les Musulmans avec leur première victoire militaire pendant le mois de Ramadhan, Il les a aussi béni avec la conquête de Makkah pendant Ramadhan de la huitième année de l'Hijra. Cet événement important a rendu le contrôle de la Kaaba aux vrais croyants et adorateurs d'Allah. Il a aussi déclaré à la péninsule Arabique que la lutte ancienne entre la bande faible et petite des Musulmans et les Quraish forts et hautains était arrivée à une fin. La vérité était venue et le mensonge avait disparu.

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Même le mois de Ramadhan était un mois de confrontations militaires importantes pour les Musulmans après la vie du prophète. Mais le rapport entre Ramadhan et le jihad va bien au-delà de raconter quelques majeurs événements historiques. Peut-être, Allah sait le mieux, il y a une plus grande sagesse qui intéresse pourquoi ces repères importants de jihad ont eu lieu pendant le mois de Ramadhan. Peut-être, et encore seulement Allah sait le mieux, ils servent comme un pense-bête ou un signal du rapport entre le mois de Ramadhan et jihad.

Pour apprécier ce rapport on doit comprendre l'essence du jihad aussi bien que l'essence de jeûne. Le Jihad est l'actualisation de la croyance que rien n'est plus aimé pour chaque Musulman qu'Allah, Son messager et en s'efforçant pour Sa cause. C'est le décret des versets suivants:


< Dis: "Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu'Allah, Son messagers et la lutte dans le sentier d'Allah, alors attendez qu'Allah fasse venir Son ordre (c-a-d l'accomplissement de Sa menace). Et Allah ne guide pas les gens pervers." > [At-Tawbah:24]
< Certes, Allah a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis. Ils combattent dans le sentier d'Allah: ils tuent, et ils se font tuer. C'est une promesse authentique qu'il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Evangile et le Coran. Et qui est plus fidèle qu'Allah à son engagement? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez fait: Et c'est là le grand succès. > [At-Tawbah:111] 

La bonne volonté du mujahid de donner en échange n'importe quoi de ce monde, y comprit sa vie, est un signe de Qui il adore vraiment et qu'il n'est à asservi à personne sauf Allah. Il n'a pas d'autres adorés excepté Allah. Il n'adore pas les choses matérielles de cette vie, son propre soi ou même sa propre richesse. Son objectif est d'adorer et de faire plaisir à Allah. C'est son objectif et aucun autre but ne peut venir avant lui.

Pour quelque raison que ce soit, beaucoup de Musulmans n'ont pas atteint cet état. Ils ont encore besoin de quelque chose afin qu'ils accomplissent sur eux-mêmes qu'ils ne soient esclaves de personne sauf Allah, pas de leurs métiers, familles, richesse, de cette vie ici-bas ou n'importe quoi d'autre. Une des façons d'accomplir ce niveau de compréhension et la taqwa qui peut être acquise à travers le jeûne. Allah affirme: < O les croyants! On vous a prescrit as-Siyam (le jeûne) comme on l'a precrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété, > [2:183]
Jeûner a été prescrit par Allah aux prophètes avant rassulullah sallallahu alayhi wa sallam à cause de son importance comme un acte d'adoration. Quand il est exécuté correctement, c'est un des actes les plus efficaces. Il forme l'âme. Il augmente la conscience d'une personne pour Allah. Il fortifie un pouvoir de volonté. Il montre comment contrôler ses passions et ses propres désirs égotistes. Il augmente aussi la patience d'une personne et sa capacité de s'abstenir de ce qu'Allah a défendu. Il fait l'individu se rendre compte qu'il n'est pas juste un animal dont seulement le but est de manger, boire et procréer. A la place, il se rend compte qu'il a de plus grandes capacités et un rôle beaucoup plus important dans la vie. Et il inculque aussi réellement le Musulman avec sincérité vers Allah vu que personne n'est témoin de son jeûne le jour sauf Allah. Dans beaucoup d'aspects, par conséquent, le jeûne est une forme tout à fait différente des autres actes d'adoration et, pour cette raison, Allah donne une récompense spéciale à ceux qui jeûnent.

La personne qui jeûne et qui prend son jeûne sérieusement, pas seulement comme une simple coutume ou sans signification ou rituel, sera capable de se rendre compte qu'il a besoin de ne pas être esclave de ses désirs. De la même façon il peut contrôler ses désirs, son désir de manger, boire, avoir le rapport sexuel [tout autre acte admissible] aussi bien que son désir de commettre des actes défendus pendant Ramadhan, il peut contrôler ses désirs pendant le reste de l'année. Alors , il n'est plus esclave de ses désirs et passions. A la place, il peut les commander et les contrôler. Et une chose qui empêche des gens de se sacrifier par égard pour Allah est leurs désirs, où les gens pensent qu'ils ont vraiment besoin de toute chose ils dépensent les actes de ce monde et tout de leur santé. Ils finissent par s'accrocher à ces choses et ne peuvent pas les rendre, même par égard pour Allah.

Excepté en se rendant compte qu'il n'y a pas besoin de grand chose de ce monde et qu'il devrait servir seulement Allah, la personne qui jeûne se rend aussi compte de la joie de se sacrifier par égard pour Allah comme il sacrifie son manger et son boire pendant le Ramadhan.
Comme rassulullah sallallahu alayhi wa sallam le mentionna dans un hadith, il sent la joie, le plaisir et la récompense du jeûne chaque couché de soleil lorsqu'il casse son jeûne. Il se rend compte que faire plaisir à Allah est la vraie source de joie. Il commence à être satisfait quand il se sacrifie pour Allah et à se renverser sur lui-même quand il faillit de se sacrifier pour l'égard d'Allah. Il atteint le point, alors sa taqwa augmente, qu'il est disposé à sacrifier n'importe quoi par égard pour Allah, en incluant sa propre vie. Et c'est l'essence du jihad.

[une khutbah de Jamal Zarabozo à Boulder, CO]