mardi 30 avril 2013

Chap. 5 : Les mille et une vilenies DE…




                             

 

"Je fends l'armure …J'enlève le haut…et puis allez ... j'enlève aussi le bas !
Qui suis-je ?"


Cinquième étape: "Avoir le croc utile !"


"Coucou! C'est moi !….Vous me voyez bien?"

Eh bien non, contrairement à ce que disait Jérôme Monod je ne suis pas «prêt à [me] tordre le coup pour être sur la photo».
C'est seulement que j'ai peur de me bloquer les reins ou d'avoir des crampes , alors je bouge, je me penche à droite, à gauche, je m'étire en redressant la tête , je joue un peu des coudes, je me faufile... et c'est pur hasard si je me retrouve dans le champ des caméras ou des photographes car ma modestie en souffre.

Non, non je ne veux pas toujours être au premier rang dans un groupe mais ce n'est pas ma faute si on me laisse à l'arrière parce que je suis de belle taille sans tenir compte du fait qu'alors d'un coup je suffoque comme un claustrophobe dans un espace trop resserré. De surcroît si le "mur de dos" qui m'obstrue la vue est fait d'amis presque aussi grands que moi, si je ne les poussais pas pour que l'œil des objectifs me retrouve c'est comme si je les trahissais en laissant croire que je n'étais pas parmi eux.

Croyez-moi, je peux jurer ne jamais faire défaut à mes amis en politique, enfin aux vrais!

Certains vous diront que je ne prends pas le risque d'être parjure tout simplement parce que je n'en ai pas.

Ils n'ont pas tout à fait tort car MOI, JE JOUE PERSO !

Cependant même si pour ma part j'ai pratiqué des sports individuels («nage, vélo, course à pied») je trouve utile et payant électoralement de promouvoir tous les sports dans ma vie d'édile. Dans ma vie de parlementaire en revanche j'ai toujours eu du mal «à jouer collectif» pour aborder le côté "sportif " des relations en politique.

En fait de sport dans ce cadre-là je serais plutôt adepte de ce qui pourrait se rapprocher du "blitzkrieg".

 

Pour dire vrai c'est plutôt un de mes amis qui a déclaré que les «blitzkrieg» sont ma spécialité. Il voulait sans doute faire le malin et montrer qu'il était germanophone. Moi, en toute simplicité j'aurais dit "spécialiste de la guerre éclair" pour ne pas afficher que je l'étais aussi, sans doute même d'un meilleur niveau. Mais la modestie n'est pas donnée à tout le monde.

Ceci dit, faut savoir ce qu'on veut ! «Moi je suis franc et direct mais il ne faut pas me marcher sur les pieds». Alors quitte à me faire traiter encore «d'arriviste chevronné» j'ai «l'amitié utile» et pas de temps à perdre. Je suis un homme pressé !

Je ne comprends pas pourquoi certains disent «On ne peut pas lui faire confiance».
Si ! on peut me faire confiance !

Mais sans vous faire d'injure en vous récitant la fable de La Fontaine "Le loup et le chien" comme j'eus plaisir à le faire devant une journaliste probablement inculte, je répète à votre intention que «Jamais je n'accepterai le collier du chien qui, devenu gras, ne cherche qu'à son maître complaire».
Cependant, je le répète aussi «point n'est besoin d'être cynique» pour réussir en politique. «Il faut être un tueur»!
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, répondant à un scientifique de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en Guyane qui m'expliquait en me parlant du jaguar «C'est le seul animal qui tue sa proie en lui broyant le crâne», j'avais eu un bel esprit de répartie et ce cri du cœur: «En politique, ça peut être utile !».



Et autant vous le dire, j'envisage de mettre une tête de jaguar sur mon blason.


A mardi pour la sixième étape vers la victoire :

                                      "flagrant délit d'ingratitude"

 

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1 commentaire:

  1. Je commence à comprendre que ce personnage est un "arriviste" imbu de sa personne et prêt à tout pour être remarqué...

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