Flamby l'Indien, comme si vous y étiez !
Excellent article de Libé qui, bien sur, n'a eu aucun écho dans les médias audiovisuels officiels...
Et toujours Trierweiler et ses caprices de "p****n" de la république
Savoureux, on vous laisse lire...
http://www.liberation.fr/politiques/2013/02/13/a-new-delhi-en-attendant-francois-hollande_881596
Voyage de Hollande : la caravane passe, l'Inde reste
Des écoliers sikhs
manifestaient vendredi contre l'interdiction de porter le turban dans
les écoles françaises, à New Delhi, le 15 février 2013, pendant la
visite de François Hollande. (Photo Reuters)
Dans la caravane du Président Le chef de l'Etat français était en voyage en Inde pour deux jours. Récit.
L'Inde par la fenêtre de la caravane
Vendredi 19 heures, sur la route de l'aéroport de Bombay
La nuit tombe sur Bombay. La visite en Inde de Hollande est terminée.
Le long cortège présidentiel roule sur des avenues désertes. Sur
l’autre voie, c’est un immense embouteillage. La police a bloqué toutes
les issues, pour nous. De chaque côté de la chaussée, des badauds sont
amassés sur les trottoirs pour regarder défiler les belles voitures.
C’est une succession de bidonvilles et d’immeubles délabrés. C’est la
première image de misère sociale de ce voyage. Et rien que pour cela, la
très courte escale à Bombay aura valu la peine. Car à New Delhi, le
chef de l’Etat et donc les journalistes n’ont pas quitté le quartier
administratif et des ambassades. On était comme coupé de la réalité
sociale du pays. D’où l'étrange sensation que rien ne ressemble autant à
un voyage présidentiel qu’un autre voyage présidentiel. Finalement, peu
importe la destination. Une caravane présidentielle ne voyage pas, elle
suit un Président et c’est très différent. Ce sont les mêmes hôtels.
Les mêmes bus. Les mêmes contrôles de sécurité. Les mêmes salles de
conférence de presse. Les interlocuteurs changent, le décorum assez peu.
Sauf sur la route de l’aéroport de Bombay.
Hollande fait rire malgré lui sur la croissance française
Vendredi 11 heures, auditorium du Mémorial Nehru, New Delhi
Et la salle a ri. Mais ce n'était pas suite à une bonne blague de
François Hollande. Non, cette fois, le chef de l’Etat a fait rire malgré
lui. Et ce n’est jamais très agréable. Surtout de la part d’une
assemblée réunissant le gratin politico-culturel indien, pas franchement
porté sur la poilade. Il n’y avait évidemment rien de méchant, ni de
désobligeant dans ce rire. C'était pire : il était d’une absolue
cruauté. Il a renvoyé malgré lui Hollande à son statut de chef d’Etat
d’un pays malade, sans croissance et avec un niveau chômage qui
l’empêche de se projeter dans l’avenir.
Voilà comment tout est arrivé. Hollande parle depuis une dizaine de
minutes de l’importance des relations franco-indiennes, vantant
notamment la démocratie indienne, comme la plus grande du monde (c'était
la troisième fois qu’il reprenait l’expression depuis le début du
voyage). Son discours glisse alors sur le terrain économique : «Des
entrepreneurs que je rencontrais me disaient qu’ils avaient peur que la
croissance (indienne, ndlr) ne dépasse pas 8, 9, 10%. J’en rêvais. Leur
crainte c’est de n’obtenir que 5%. Ce serait une très grande performance
pour la France mais un risque pour l'économie indienne parce que vos
besoins liés à la progression de la population, à son besoin d’accéder
au marché de consommation, aux biens durables, exige une croissance
forte.» Jusque-là tout va bien. L’assistance, les casques de
traduction sur les oreilles écoute religieusement le chef de l’Etat
parler. Il poursuit : «Nous en France nous luttons pour que la croissance ne soit pas en dessous de zéro.»
Et là, sans prévenir, un rire parcourt l’assistance. Pas un rire à
gorge déployée. Juste un petit rire pincé qui a du mal à ne pas cacher
une certaine supériorité. Alors Hollande de reprendre sur un ton
affirmé, et résolument premier degré : «Nous y parviendrons.»
Ce matin un éditorial du Hindustan Times ne disait pas autre chose. Mais avec des mots cette fois. «Le
problème de la France, comme celui d’une partie de l’Europe, c’est le
déclin de sa compétitivité économique. Les entreprises francaises ont
certes une réputation de qualité mais une qualité qui ne peut pas
concurrencer les pays d’Europe du Sud. Ceci explique pourquoi les
entreprises indiennes ont peu d’intérêt à chercher des partenaires
français.» Et le journaliste d’enfoncer le clou ultime : «Même la petite Belgique est un plus grand partenaire commercial que la France.»
En attendant un off miraculeux
Jeudi 14 février, 17h15, hôtel Mauriya, New Delhi
A quoi rêve un journaliste politique embarqué dans une caravane
présidentielle en Inde? A une seule chose : la possibilité d’un off du
Président. Dans le jargon journalistique, un off est un échange souvent
informel. Avec cette contrainte : la conversation ne peut pas être
reproduite en tant que telle. Le journaliste a alors recours à un
artifice classique : sourcer les propos de Hollande «dans l’entourage du
Président», ou selon «un proche du chef de l’Etat». Les voyages à
l'étranger sont habituellement l’occasion de «off». D'autant que
l’actualité française ne manque pas : une croissance nulle en 2012,
l’objectif des 3% hors d’atteinte, le vote du mariage pour tous... C’est
pour cela que sitôt posé le pied à l'étranger, le journaliste passe en
mode harcèlement : «Et le Président, on le verra quand?» En Inde, cela
n’a pas loupé. Mais les équipes de l’Elysée ont fait clairement
comprendre qu’il n’y aurait a priori pas de off de François Hollande.
Sauf peut-être vendredi soir, juste avant son départ pour Paris. Une
façon de calmer les ardeurs de la meute journalistique et de faire
espérer ce qui à peu de chance d’advenir. Alors ce jeudi après-midi, il a
fallu se contenter de la conférence de presse de François Hollande.
Dans ce genre d’exercice, le chef de l’Etat répond généralement aux
questions liées à l’actualité nationale. Mais cette fois, Hollande a
fait le tri. Questionné sur l’abandon des 3%, il a fermé la porte. «Je répondrai en France», a-t-il répondu. Mais quand un confrère lui demande de réagir à l’immolation du chômeur de Nantes, Hollande prend le temps. «J’ai appris la mort de ce chômeur lors de mon arrivée en Inde.» Et d’exprimer «son émotion particulière» face à ce drame. Pourquoi ce distingo? «Ce n’est pas la même chose, justifie un conseiller. Là
il s’agit de la mort d’un homme, on est dans le registre de l'émotion.
La question des 3% nécessite un discours plus charpenté qui est
difficile à faire tenir à l’occasion d’une conférence de presse.» Reste plus qu'à espérer un off miraculeux, demain soir.
La première dame fait son casting
Jeudi 14 février, mémorial Gandhi à New Delhi, 11 heures
Mais que fait Valérie Trierweiler en Inde? Après avoir accompagné, ce
jeudi matin, François Hollande lors des deux première étapes
protocolaires de la visite, elle a quitté le cortège pour faire sa vie
de première dame. Au menu : la visite d’une fondation dans la banlieue
de New Delhi qui accueille 300 enfants pauvres, puis détour par une
association franco-indienne qui s’occupe des enfants retirés de leur
famille et enfin visite d’un programme de l’ONG Action contre la faim
(ACF). Le problème est que Valérie T. veut un peu tout et son contraire.
Elle aimerait bien que la presse s’intéresse à elle, mais pas n’importe
quelle presse. Pas de journaux, par exemple. Et pour ce qui est des
images, elle est d’accord pour être suivie par une équipe de télévision,
mais pas par celle de TF1. Pourquoi ? Parce qu’elle est en procès avec
Christophe Jakubyszyn, le chef du service politique de la chaîne, pour
son livre, La Frondeuse. Cette mise au ban fait doucement
rigoler la profession, puisque ces images dites «de pool» sont en fait
remises au pot commun et pourront donc être utilisées par TF1. Donc
Madame est d’accord pour être accompagnée mais seulement par un
journaliste d’une radio et/ou d’une agence. Le hic c’est que ni les
agences (Reuters ou AFP) ni les radios n’ont envie de suivre les
pérégrinations de la première dame. Même si hier, les services de
l’Elysée ont bien essayé de faire de la retape. En vain. Voyant que
Trierweiler était désespérément seule, Paris Match (qui est aussi son employeur) a tenté sa chance. Au cas où. Ce fut niet.
Le choix des chaussettes
Jeudi, mémorial Gandhi à New Delhi, 10h30
Alors patins, chaussettes ou surchaussures? Telle est la question.
Visiter le mémorial du Mahatma Gandhi dans la banlieue de New Delhi,
passage obligatoire pour toute visite d’Etat en Inde, impose de se
déchausser. Président de la République ou pas. Mais pour les
personnalités importantes qui ne voudraient pas marcher en chaussettes
sur la gazon, le protocole indien prévoit surchaussures ou patins. C’est
selon. «Ça a été un problème car Valérie Trierweiler ne voulait pas de patin à cause de ses hauts talons»,
raconte une responsable du protocole. Mais comme les surchaussures,
c’est vraiment moche... Finalement, ce ne sera ni l’un ni l’autre.
François Hollande délaisse la paire de patins en coton blanc et se
décide à marcher en chaussettes. Sa compagne, vêtue d’une robe noire, a
elle enfilé de très discrets protège-pieds, couleur chair. Les ministres
sont là aussi. Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, est du
voyage. Hollande jette à deux reprises quelques pétales sur la pierre de
granit. Madame l’imite. En bruit de fond, un air traditionnel indien
chante : «Les vrais croyants sont ceux qui comprennent la douleur des autres.» Un petit tour de la pierre, puis signature du livre d’or. Hollande recopie le papier que lui a laissé son aide de camp : «Son message de paix, de courage et de simplicité continue à inspirer l’humanité.»
Retour au stand de chaussures. Sarkozy avait interdit qu’on le filme en
train de se déchausser. Cette fois c’est Valérie Trierweiler qui fait
signe au caméraman d’arrêter de filmer. L’affaire a été pliée en
20 minutes.
François Hollande avec le Premier ministre indien jeudi.
Revue militaire ou jeté de pétales ?
Mercredi 13 février, 18 heures, hôtel Maurya, New Delhi
C’est l’heure du brief. Evelyne Richard, organisatrice des
déplacements présidentiels pour la presse, égrène le programme du
voyage. Puisque tout est minuté, il est impossible même pour un
journaliste enrôlé dans la caravane présidentielle, de suivre toutes les
étapes du voyage. Exemple, jeudi, selon le protocole, Hollande sera
d’abord accueilli par le président indien, Pranab Mukherjee, avec
passage en revue des armées. Puis ce sera une cérémonie au Raj Ghat, le
mémorial du Mahatma Gandhi. Avec jeté de pétales. Impossible de faire
les deux. C’est soit l’un, soit l’autre. Il faut choisir. Seule
assurance : qu’il y ait toujours au moins une caméra pour récupérer
ensuite des images. Au cas où... Nous, on choisit les jetés de pétales.
Et puis on verra Hollande en chaussettes, c’est pas tous les jours.
Ce mercredi, la délégation des journalistes français est sur un mode
énervé. Ça râle sur l’organisation du voyage. Et à juste titre. Surtout
pour la journée de vendredi. Le discours de Hollande au mémorial de
Nehru? On sera obligé de le voir à la télévision. La visite du centre de
recherche de Lafarge, prévue à Bombay en début d’après-midi? Elle se
fera à huis clos, sauf pour une radio et une agence. Pas de presse
écrite, pour cause de timing trop serré. Il faudra donc se contenter du
discours de fin de journée devant les chefs d’entreprises indiens. Ça
fait peu pour 3 000 euros. D’où la mauvaise humeur. «C’est bizarre, pour la venue de Sarkozy, il y avait une vraie excitation, là on a l’impression que tout le monde s’en moque»,
confie une journaliste de la presse indienne, qui s’est greffée à la
délégation française. Sarkozy avait bien fait les choses : il avait
emmené Carla Bruni dans ses bagages et programmé une visite au Taj
Mahal. A cette heure, le programme de François Hollande et Valérie
Trierweiler est encore inconnu.
Des voyages qui commencent à coûter
Mardi 12 février, New Delhi, 23 heures locales
La presse présidentielle n’est pas à plaindre. Elle est logée dans un
somptueux hôtel quatre étoiles, le ITC Maurya, dans le sud de New
Delhi. Pourquoi diable un quatre étoiles? La question se pose d’autant
plus que de nombreuses rédactions commencent à se plaindre du coût
exorbitant des voyages officiels. Pour avoir le privilège de suivre
Hollande dans ses tribulations indiennes, il faut débourser, par
journaliste, la bagatelle de 3 000 euros (tout compris). Pour les
télévisions, la facture doit être multipliée par deux, trois, voire par
cinq, en fonction du nombre de techniciens. Le sujet devient si chaud
que plusieurs rédactions ont alerté Alain Barluet, journaliste du Figaro
et président de l’association de la presse présidentielle. Une réunion
avec les services de l’Elysée est prévue pour évoquer le sujet dans les
semaines qui viennent. Au Château, on explique que seuls les grands
hôtels sont capables de réserver une soixantaine de chambres à l’avance
et acceptent les annulations au dernier moment. Et puis, dit-on, il faut
un hôtel capable d’accueillir une salle de presse et, si besoin, une
conférence de presse du Président (ce qui sera le cas en Inde), avec
toutes les contraintes de sécurité que cela impose. Qui décide de ce
régime hôtelier ? En partie Evelyne Richard, institution de la
République, qui prépare, pour les journalistes, tous les voyages
présidentiels depuis Pompidou. Elle exerçait sous Sarkozy. Elle a été
confirmée sous Hollande. Et comme le ITC Maurya était déjà l’hôtel des
journalistes lors de la visite de Sarkozy en 2010, va pour le quatre
étoile et ses baignoires king size.
Etre ou ne pas être à bord de «Air Sarko One»
Mardi 12 février, 7 heures du matin, aéroport de Roissy
«Tu pars avec l’avion du Président?» C’est la question
rituelle pour chaque voyage présidentiel. Normalement, les journalistes
français accrédités voyagent avec un avion de l’armée française (pas de
panique, le service à bord est haut de gamme), un ou deux jours avant le
Président. François Hollande s’envole ce mercredi soir pour New Delhi
avec son propre avion, il arrivera à 10 heures, heure locale. Il emmène
avec lui cinq de ses ministres : Laurent Fabius (Affaires étrangères),
Jean-Yves Le Drian (Défense), Nicole Bricq (Commerce extérieur),
Geneviève Fioraso (Recherche et Enseignement supérieur) et Frédéric
Cuvillier (Transports), ainsi qu'une petite partie de la délégation
d’une soixantaine de patrons (les autres sont dans l’avion de la
presse). Mais presque toujours, Hollande embarque deux ou trois
journalistes avec lui, choisis à la discrétion de l’Elysée. Sur quels
critères? Aucun. En tout cas, rien d’officiel. C’est une forme de petite
récompense (Libération y a eu droit au retour d’Alger) qui a
le don de susciter des jalousies chez les journalistes. Alors l’Elysée
s’efforce de faire tourner les chanceux... L’intérêt de voyager dans
l’avion présidentiel, le fameux Air Sarko One qui avait fait
couler à l'époque beaucoup d’encre, n’est pas à négliger. Outre le
confort à bord (celui d’une business), c’est souvent l’occasion
d'échanger quelques mots avec Hollande, quand il vient saluer ses
invités à l’arrière de l’avion, ou de converser avec des ministres.
Cette fois Libération n’aura pas cette chance.
Pourquoi les français sont-ils obligés de payer avec leurs impôts les déplacements couteux de Valérie Trierweiler qui n'est qu'une vulgaire concubine et certainement pas une première dame comme certains la nomment. D’ailleurs elle n’en a ni la vraie légalité ni le comportement !Où est-il écrit dans la constitution française que les français doivent entretenir les concubines ?
RépondreSupprimerCela est absolument intolérable. Elle n'est rien d'autre qu'un parasite couteux qui n'a aucune notion u plus élémentaire savoir vivre car elle se permet ce qu'aucune femme légitiime de Président ne s'est permis jusqu'alors..., De plus , elle porte encore le nom de son ex Aqlain Trierweiler qui l'a pistonnée pour entrer chez Match à l'époque et n'est qu’une verrue sur le nez de François Hollande qui n’a déjà pas fière allure, car c'est une femme prétentieuse, agressive, procédurière, arriviste et intrigante qui a un culot sans nul autre pareil. Pourquoi financer toujours avec nos impôts donc le fruit de notre labeur que l’Etat nous vole, ces déplacements couteux alors que parait-il Hollande recommande les économies ! D’autant surtout qu’il s’acharne à faire de la vie des français une vie de misère en leur ponctionnant les trois sous six francs qui leur restent, en les privant travail par ses choix stupides dr leur gagne pain ; le chômage n’a jamais été aussi élevé, et qu’il distribue notre argent à des faignants professionnels et en mettant la France à genoux en faisant fuir toutes les entreprises par manque de discernement politique et surtout de compétence à gérer efficacement notre belle France ! Honte à cet homme qui met la France à genoux !
Asphodele Adam
alain ou daniel peu importe Trierveiler son ex
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