mardi 25 décembre 2012


Vœux Républicains





Aurions-nous trop bu ces dernières semaines ?
Nous n'avons pas souvenir que notre Président Normal 1er, indéfectiblement garant de la liberté religieuse et si soucieux de l'esprit de concorde dont notre Nation a tant besoin, ait délivré un quelconque message à l'attention de tous les Chrétiens de France  ?
Pourtant il parait qu'il ne prend pas de congés (les vacances c'était avant, pendant Ramadan ; le travail c'est maintenant -enfin !-).

Et Delanoé, a-t'il eu le temps d'afficher ses vœux sur les téléscripteurs Parisiens ?




Idem pour Gaudin à Marseille !
Ils ont bien le temps pour un petit communiqué ?

Dans le doute, on le leur rédige :

«À l’occasion de Noël, qui consacre la fin de l'Avent, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux chrétiens de France». 
«Noël représente l'incarnation de l'esprit familial, la solidarité, le partage et une atmosphère chaleureuse, un moment de paix partagé».
«Je tiens à réaffirmer mon attachement à l’égalité républicaine, qui protège tous ses citoyens et résidents, sans discrimination. La laïcité, qui assure la liberté de conscience comme elle garantit la liberté religieuse, demeurera indéfectiblement la règle de notre République»
«Je souhaite que cette fête de la paix, du partage et du souci de l’autre, contribue à la concorde, dont notre nation a tant besoin».
Allons chers amis, corrigez-nous si nous nous trompons, nous sommes mortifiés à la perspective d’être dans le vrai ! 
Si nous n'avons rien vu ni lu alors que de tels égards nous ont été prodigués, cela traduira une fois de plus, la coupable complicité des Médias de Gauche et leur parti pris pour certaines communautés.

Pauvre France...

lundi 24 décembre 2012

Soyons dignes, soyons patriotes, soyons Français !


Nous souhaitons à toutes celles et ceux qui liront ce message un merveilleux Noël, dans la joie et l'espérance.

Restons unis et continuons de nous faire entendre envers et contre toutes les manœuvres quotidiennes de désinformation médiatique !

Le Collectif de L'Appel du six mai






dimanche 23 décembre 2012

A chacun son Berlusconi !


En Italie, ils ont Silvio ; nous, on a Bernard...
On croyait qu'il n'avait que des casseroles au cul, manifestement il donne aussi dans la cassette !
Une cassette avec DSK passe encore mais Arnaud ! Le pourfendeur du patronat, le robot ménager du plan social...en flagrant délit de subordination de potentiel repreneur ! Le célibat ne semble pas lui réussir.
Vas-y Nanar, tu nous fais bien marrer (On en connaît un, par contre, sur Marseille qui rit plutôt jaune pastaga...)
On en reparle aux prochaines municipales ?  




Tapie brandit une cassette contre Montebourg

 

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Info-JDD-Bernard-Tapie-brandit-une-cassette-contre-Montebourg-582403

L'ancien patron de l'OM dispose d'un enregistrement qui montre que le ministre du Redressement productif a voulu torpiller son rachat des journaux du groupe Hersant. Extrait de notre enquête parue dans Le Journal du dimanche. 


                Bernard Tapie  


Bernard Tapie évoque un enregistrement prouvant que le cabinet de Montebourg voulait donner "un coup de pouce" à son concurrent. (Maxppp) 

Tapie persiste et signe. "Le cabinet Montebourg a tout fait pour me bloquer", confie-t-il au JDD, revenant sur son alliance avec le groupe Hersant pour racheter les journaux du Sud-Est, dont La Provence et Nice-Matin. Vendredi soir, après des accusations identiques au 20 Heures de France 2, le ministre du Redressement productif a pourtant démenti : "L'offre de l'alliance Tapie-Hersant n'a bénéficié d'aucun traitement de faveur ou de défaveur de la part de la République", a déclaré Arnaud Montebourg dans un communiqué. "Archifaux!", martèle Tapie.

L'ancien ministre de la Ville de François Mitterrand a même "une preuve" de ce qu'il avance : une cassette! "Ce n'est pas une cassette piratée! prévient-il. On était plusieurs dans une pièce, il y avait des avocats, des banquiers, quand le patron de la société belge qui était lui aussi sur les rangs nous a téléphoné. Il a alors dit noir sur blanc, lors d'une conversation que l'on a enregistrée, que la directrice adjointe du cabinet de Montebourg l'avait contacté pour le pousser à faire une offre d'achat. Il disait aussi qu'il n'avait pas d'argent, mais qu'elle l'assurait que la BNP le financerait! Si ça c'est pas un coup de pouce!"


Le rachat par Bernard Tapie, associé à la famille Hersant, des derniers titres de GHM, dont La Provence et Nice Matin, inquiète une partie de la classe politique marseillaise, qui pense qu'il veut en faire un tremplin pour les élections municipales de 2014.
Mais l'ancien ministre de François Mitterrand a répété dans de nombreux médias depuis vendredi qu'il n'avait plus d'ambitions politiques et qu'il avait tourné la page.


Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est réjoui samedi que les journaux de GHM rachetés par Bernard Tapie continuent d'exister.
"Il y avait le risque de voir disparaître des titres de journaux", a-t-il dit à des journalistes. "Il est très difficile de retrouver un repreneur. Ce qui est important, c'est que ces journaux puissent continuer à exister."

Quand y'en a plus, y'en a... plus !

 

"Nous ne sommes pas des vaches à lait."

Après les Pigeons, les Vaches...
Face aux Ânes qui saccagent notre Pays, faisons la grève du lait !

Merci Martine L. d'avoir remis en ligne cette lettre qui, même si elle souffre de quelques inexactitudes, traduit parfaitement le ras-le-bol de nos ainés.



 

À l'attention de Monsieur le Président de la république


Lettre à Monsieur François Hollande

Monsieur le Président,

Ceux qui sont en retraite de nos jours n'ont pas travaillé 35h par semaine !
Ils n'ont pas eu 5 semaines de congés payés, 20 jours de RTT, n'ont pas commencé à travailler entre 22 et 25 ans, et pour beaucoup ont travaillé après 60 ans, en ayant commencé à 16 ans voire moins !
Aujourd’hui vous voudriez les pénaliser. Ils ont largement cotisé.
Les retraités aident leurs enfants, petits enfants, le chômage touche tout le monde, les études sont de plus en plus chères, et les parents ou grand- parents sont souvent sollicités, alors STOP.
Vous voulez faire des économies, voilà quelques solutions :

- Supprimer le Sénat qui ne sert à rien, 80% de ces gens ont largement dépassé l'âge de la retraite, et continuent de percevoir des revenus indécents pour dormir dans des sièges confortables !
- Supprimer les budgets alloués par l' État aux organisations politiques. La presse quotidienne, les journaux, les débats télévisés et les radios suffiraient à vous faire connaître
- Supprimer les "enveloppes" des députés, et ne rembourser les frais que sur justificatifs comme dans les entreprises. Les enveloppes sont NOS impôts, alors STOP !
- Stop aux voitures de fonction, aux pleins d'essence, y compris pour le week-end.
- Un peu plus de contrôle pour éviter les arrêts maladie de complaisance, qui combleraient un peu le trou de la CPAM.
- Stop aux primes allouées aux médecins qui ne prescrivent pas trop de médicaments ! Ils font tout simplement leur travail, en évitant d'engraisser les grands laboratoires pharmaceutiques.
- Passez des accords avec les dirigeants des pays du Maghreb, pour que les voyous étrangers, soient emprisonnés dans leur pays pour la durée de leur peine, et ne soient pas à la charge de la France. Il y aurait moins de récidivistes. Chez eux, les prisons ne sont pas des centres de loisirs.
- Stop à l'A.M.E véritable pompe aspirante !
- Stop au secrétariat de la « première ? » Dame qui n'est pas élue et qui nous coûte cher !
- Stop aux voyages à l'étranger avec autant de ministres, quand 2 ou 3 suffiraient ; ces déplacements sont des vacances offertes gracieusement.

- Supprimer le 8 mai ou le 11 novembre, ne faire qu'une seule fête pour nos Anciens combattants. Cette journée travaillée comblerait un peu le trou de la sécurité sociale, ou aiderait les maisons de retraite !
En France plus personne ne travaille en Mai et Août, il faudrait remettre les « valeurs travail » à la mode!

- Les Retraités ont le temps d'aller en vacances, en week-end, au cinéma, au restaurant, au club de sport (pour certains) et alors ? ce n'est pas gratuit pour eux, et ils contribuent à l'économie du Pays et, c'est sur cette population que l'on veut frapper ?
- On peut aussi récupérer sur les abattements d'impôts octroyés aux journalistes! C’est vrai qu'ils ont largement contribué à l'arrivée de la gauche, et qu'il faut les ménager et les récompenser, mais, motus !

- Les retraités propriétaires montrés du doigt ! Mais, ils se sont privés toute leur vie pour ne plus avoir de loyer à payer avec leur retraite; il faut donc pénaliser ces gens prévoyants pour aider ceux qui ont profité de la société toute leur vie?
Et maintenant on voudrait les imposer sur un « loyer fictif » de leur maison payée !

Vous n'ignorez pas les tarifs d’hébergement des maisons de retraite : 2200 € et plus par mois. Qui peut financer cela ? Celles et ceux qui n'en ont pas les moyens et qui se retrouvent dans des mouroirs, alors que les prisons sont de plus en plus luxueuses et gratuites !

Je pense Monsieur le Président que vous n'irez pas au bout de ce courrier !
Le jugement des petites gens dérange et ne vous semble pas digne d'intérêt. La crise a bon dos.
Cette lettre exprime pourtant ce qu’un très grand nombre de personnes découvrent, pensent, et veulent dire haut et fort !
Ne méprisez pas ce message et ne vous enfermez pas dans votre « normalitude » nous avons un droit de citoyens, celui de dénoncer un État catastrophe !

Veuillez agréer, Monsieur le Président, mes salutations.

M.Succoja

L'assistanat c'est maintenant...


10% d'augmentation pour le RSA, 0,3% pour le SMIC !




Cyrano à Torreton


"Moi, Monsieur si j'avais un tel job

Il faudrait sur le champ que je démissionnasse..."

http://www.dreuz.info/2012/12/rend-loseille-torreton-un-emploi-fantome-a-la-mairie-de-paris-ca-craint-un-peu-pour-critiquer-depardieu/




« Rend l’oseille Torreton! » Un emploi fantôme à la mairie de Paris, ça craint un peu pour critiquer Depardieu

 Torreton

Emploi fantôme à la mairie de Paris

Philippe Torreton critique violemment la décision de Depardieu de s’exiler fiscalement en Belgique, alors qu’il bénéficie d’un emploi fantôme – grassement payé – à la mairie de Paris.
Philippe Torreton se fend d’un coup de morale contre Depardieu, et devinez quoi, le moralisateur encaisse chaque mois un gros salaire de la mairie de Paris … pour un emploi qu’il n’assure pas.

4 807,62 € bruts par mois pour une chaise vide depuis 2010

Le 29 mai 2010, Le Monde (1) dénonçait l’acteur Philippe Torreton, élu au conseil de Paris du 9e sur une liste socialiste, qu’il accuse d’être un « champion de la chaise vide », avec 23 absences sur 44 séances du conseil à mi-mandat.
Le seul petit problème, soulève dailyneuvième (2) c’est qu’un élu au Conseil de Paris touche 4 807,62 € bruts par mois, et que la dernière apparition de Torreton remonte au 9 février… 2010 !


Rend l’oseille Torreton ! Montre que ce n’est pas tout pour ta gueule !

Torreton : Tu piques l’argent des parisiens, tu fais une crise de jalousie parce que Depardieu ne prend rien à personne, et qu’il a le succès que tu n’auras jamais. Tu fais pipi par terre et tu te roules dedans parce que ton nom restera dans les mémoires… de tes tonton et de tes tatas, et tu te la pète moraliste ? C’est sur que si les mecs comme Depardieu, qui payent ton salaire à la mairie de Paris – alors que tu méprises les parisiens dont tu prends l’oseille sans assurer ta mission, se barrent à l’étranger, il va falloir trouver d’autres pigeons à plumer…

© Albert Bertold pour www.Dreuz.info

Algérie : un autre son de cloche

Bien-sur il y a l"Histoire Officielle (version Elysée.fr, sans drapeau tricolore mais avec l'actualité de Trierweiler !!!)

"La France a été bien accueillie ici, et il est attendu beaucoup de nous, non pas de revenir sur le passé, j’ai dit ce qui était la vérité, mais pour bâtir l’avenir" FH, Tlemcen 20/12/12



Et puis il y a le travail des Historiens, éminemment plus objectif que celui des plumes de Flamby dont la quête de la formule creuse et du consensuel sont un outrage fait à notre passé (glorieux ou pas, là n'est pas le problème !)

Heureusement, Normal 1er fait raccord avec cet amateurisme volontaire du propos, étriqué dans sa pensée comme dans son costume, cravate de travers et braguette ouverte !
Une certaine idée de la France, incapable et vulgaire...


 

   
Zoom:
Jean Monneret (DR)

Anna Ravix 


Qu'avez vous pensé du déplacement de François Hollande en Algérie?


Il a fait un discours dont tout le monde parle. Bien entendu, il n y a pas eu de repentance et on peut considérer que c'est une bonne chose. Mais il y a quand meme eu une mise en accusation globale de toute la période française en Algérie. Ce que personnellement, en tant qu'historien, je ne peux pas accepter, car, dans un phénomène d'une aussi longue durée - 132 ans - il y a forcément des aspects positifs et des aspects négatifs. En rejetant toute la période française dans le ténèbres extérieurs, je pense que le président de la république a fait plaisir au gouvernement algérien, mais à mon avis, n'a pas servi la vérité, qui est beaucoup plus complexe.


Qu'est ce qu'il aurait du faire?


Je pense que si l'on veut purger véritablement les relations algériennes de toutes les scories qui l’embarrassent depuis 50 ans, il y a un moyen qui serait efficace, celui de réunir des historiens de toutes les tendances et non pas de parler toujours de devoir de mémoire - ce qui pour un historien n'a aucun sens - mais de parler d'un devoir d'inventaire. Que des historiens professionnels, sérieux, compétents, fassent le bilan de cette période. Parce que ce n'est pas, ni aux hommes politiques de dire l'histoire, ni d'ailleurs aux journalistes. Il faut donner la parole aux historiens. C'est ce que monsieur de Villepin avait dit. Mais depuis j'ai vu beaucoup de rhétoriques, beaucoup de propagande.


Mais vous ne prenez pas non plus toute cette période comme une période "positive"?


Je dis moi, qu'il faut réunir des historiens et discuter de tout ça. Il y a trop d'exagération, il y a trop de propagande. Le même président qui a accueilli Hollande à Alger est celui qui a dit il y a quelques années que la France s'était conduite comme le IIIème Reich en Algérie, qu'il y avait eu des fours crématoires.. Des choses que même un journal comme Le Monde a trouvé qu'il avait dérapé alors bon... C'est pour ça que je dis qu'il faut réunir des gens qui ont la tête froide, qui ne sont pas des hommes politiques, qui n'ont pas de contrats a signer, et qui n'ont que des échanges humains et intellectuels à opérer.


Zoom:

Des réfugiés débarquent à Toulon le 19 juillet 1962 (photo archive/AFP)

Il y a quand même une forte dose d'affectif dans cette histoire, vous qui l'avez vécue, comment faites-vous la part des choses entre votre expérience et votre travail d'historien? 


Je ne mêle absolument pas mon vécu à mon travail, je ne suis pas un historien pied noir, je suis un historien tout court. Ceci dit, c'est un avantage pour quelqu'un d'avoir vécu dans le pays, et d'avoir vécu les évènements. Mais je tiens à dire que je ne mélange pas les deux choses. D'ailleurs, tous les récits, les témoignages que nous avons sont concordants de gens qui se sont rendus en Algérie d'anciens habitants de l'Algérie européens comme moi, qui se sont rendus en Algérie, (ce qui n'est pas mon cas) et tout le monde est d'accord pour dire que le peuple algérien accueille très bien ces personnes. Il n y a pas de problème avec le peuple algérien. C'est le gouvernement algérien qui depuis des années a fait un préalable de tout ça. Rappelez vous a propos des évènements du 8 mai 1945, alors ça je ne dis pas qu'il ne s'est rien passé à ce moment là, mais on avancerait des chiffres absolument extravagants de 45 000 musulmans tués.. Il faudrait vraiment que les historiens aient la parole une bonne fois pour toutes, mais sérieusement et dans les médias français, on a souvent l'impression qu'on entend qu'un seul son de cloche.


Justement, que pensez vous de la reconnaissance du massacre de Sétif?


Moi je suis pour que tous les problèmes soient mis sur le tapis. Et qu'on en discute, mais alors qu'on en discute sérieusement, pas en lançant des accusations du style four crématoire etc. Enfin passons. Ceci dit, vous vous trompez en parlant de Sétif, c'est pas à Sétif qu'il y a eu des exactions, ça serait plutôt à Guelma. Il faut savoir que Guelma est a 200 km de Setif mais enfin disons les troubles du Constantinois. Tous ces problèmes il faut en parler. Il y a ça, il y a les massacres que le FLN a commis a Melouza, il y a les enlèvements d'européens en 1962, moi je suis pour qu'on mette tous ces problèmes sur le tapis. Dans mon esprit, il n y a pas de tabous.

On a les amis qu'on mérite !

















Période faste pour la journaliste : 
- Mise à l'écart des émissions politiques (i-Télé en 2010), 
- Absence sur la grille de rentrée de France 2 en juillet 2012 (Appelez-la jambon !),
- Mi-novembre, séparation d’avec Montebourg, pour relation "improductive",
- Panne d'audience pour son émission "Le Grand Huit" sur D8 (Mais que va bien devenir Roselyne, notre transformiste de la politique ?),

ET MAINTENANT, démission des Inrocks, 5 mois après son arrivée tonitruante.

La lune de miel passée, Pigasse a peut-être réalisé qu'il avait désormais perdu tous les avantages de cette situation pour n'en conserver que les emmerdes. 
Il était illusoire d'attendre d'une vraie gauchiste caviar qu'elle développât ou seulement maintînt le business ! Avec l'argent des autres, facile de promettre des lendemains meilleurs mais quand il faut soi-même créer de la valeur on préfère fuir et réclamer asile à Radio France, seule "institution" à pouvoir se revendiquer de Gauche tout en vivant sur les subsides de ces salauds d'imposables de droite...

Et pas un Torreton pour lui crier "vas-y, barre-toi à Inter !!"

 

La journaliste a remis sa démission des "Inrockuptibles", le magazine du banquier Matthieu Pigasse.



Matthieu Pigasse est, par ailleurs, l'un des quatre actionnaires du Monde (avec Niel, Bergé et Prisa). Ses relations étaient, selon nos informations, également tendues avec Erik Izraelewicz, le patron des rédactions du Monde, à qui il reprochait certains articles au sujet de sa personne. Selon l'OJD, Les Inrockuptibles affichent des ventes de 60 000 exemplaires par mois. Le patron de la banque Lazard à Paris prétend avoir investi "moins de 50 millions d'euros" dans ces différents organes de presse. Il affirmait, dans ce même entretien au Point, ne jamais discuter du contenu des Inrockuptibles avec Audrey Pulvar. "Je ne vois jamais les unes avant parution. Je découvre les unes en kiosque quand j'achète la presse, déclarait-il. Car - c'est aussi une règle que je me suis fixée - je ne reçois aucun des journaux dans lesquels j'ai investi."


Un petit tour et puis s'en va ! Six mois après son arrivée à la direction de la rédaction des Inrockuptibles, Audrey Pulvar tire sa révérence. La journaliste a présenté sa démission lors d'un conseil d'administration vendredi matin. Celle-ci prendra effet au plus tard le 21 février prochain. Ses dissensions avec le propriétaire du titre, le banquier Matthieu Pigasse, avaient commencé à filtrer depuis quelques semaines. Le journal va entrer dans une période de restrictions budgétaires "sans plan social", précise-t-on en interne. "Audrey Pulvar n'a pas voulu assumer cette période difficile", souffle l'entourage de l'actionnaire. La journaliste, par ailleurs chroniqueuse sur la chaîne D8, n'a pas retourné nos appels.


Fin septembre, Pigasse - également injoignable - ne jurait pourtant que par elle. "Je considère une personne pour ce qu'elle est, et non pour ses relations avec tel ou telle. J'ai recruté Audrey Pulvar parce qu'elle est une grande professionnelle", déclarait-il au Point. La lune de miel est bien terminée. Le courant ne passait plus.

Emmanuel Berretta


samedi 22 décembre 2012

Que faisiez-vous au temps chaud ?


Faute de programme à proposer pour la présidentielle, le Parti Socialiste avait choisi de faire danser les Français.

         

Les socialistes avaient pourtant cinq ans pour se préparer à la présidentielle et peaufiner un programme politique.

Mais que faisiez-vous au temps chaud, Électeurs de Monsieur Hollande ?
-- Nuit et jour à tout venant
Nous dansions, ne vous déplaise.
-- Vous dansiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien : pleurez maintenant...
 

 

Le Point.fr 

 

Claire Gallois s'est souvenue des promesses de notre président. Elle les passe au crible et les éparpille "façon puzzle". Une boucherie ! 

 

            Claire Gallois, ici en 2003.  
                            Claire Gallois, ici en 2003. © - / Sipa 

Pour la nouvelle année, Monsieur le Président, nous ne vous demandons aucun cadeau, on a été comblés, le dernier venu nous suffit, l'augmentation de l'électricité au 1er janvier. La croissance, c'est comme le gazon : tondu à ras, il s'étiole. Nous aussi. Vous aviez proclamé que 9 Français sur 10 ne seraient pas touchés par vos mesures. Si vous étiez sincère, c'est très grave, si vous ne l'étiez pas, aussi. Nous sommes accablés de vos promesses jamais tenues, d'autant que vous saviez très bien ne pas pouvoir les tenir. 

La baisse du prix de l'essence annoncée pour 6 mois, ce fut pour 3 mois, et à peine 3 centimes le litre, autant dire quasi-zéro pour les ménages et 450 millions d'euros dépensés pour rien, sauf pour la démagogie. La TVA, jugée injuste et inefficace pour soutenir le pouvoir d'achat ? "Une machine à réduire le pouvoir d'achat des plus modestes", selon Moscovici. Et le 23 septembre, Ayrault : "Nous n'augmenterons jamais la TVA pour réduire le déficit." Ne mettons pas en cause monsieur Ayrault, il n'est que votre héraut, il transmet vos messages. Bien sûr, cette TVA était inévitable, vu l'état de nos finances. Mais vous restez systématiquement muet sur l'essentiel, vous l'enrobez d'un pouvoir illusoire, vous nous dupez, pensant que nous sommes incapables de comprendre.

"Le flou vous va si bien"

 

Dans vos promesses de campagne, le smic devait être relevé de 2 % au 1er juillet, cela s'est soldé par un timide 0,6 %. Le RSA, lui, 474,93 euros, sera revalorisé de 10 % d'ici à 2017... On n'ose pas faire le calcul supposé améliorer le sort des bénéficiaires. Là encore, vous parlez de 2,6 millions de personnes concernées, d'autres sources parlent de 9 millions. Comment savoir ? Le flou vous va si bien.

Quand vous êtes plus précis, le résultat questionne : supprimer de la déduction des impôts les salaires d'aide à la personne, 4,8 millions d'employés, et un bon coup de pouce au travail au noir. Dans le domaine de l'immobilier, vos taxations diverses sur l'achat, la vente, la donation de ses biens sont en train de le sinistrer. Il n'y a plus que les dessous de table pour s'en tirer à moindre mal. Vos promesses tenues : le départ des soldats d'Afghanistan. Bien. La loi sur la parité et la protection des femmes, bien - avec des codicilles innovants : mise en place d'un téléphone "grand danger" et interdiction de la polygamie. Les contrats d'avenir : "dispositif très coûteux et porteur d'effets d'aubaine", dixit Aubry et Fabius réunis. Quand même, l'intention est louable. Autre effet d'aubaine particulièrement réussi, la chasse aux riches, histoire, dans votre bonhomie affichée, de faire le bonheur des pays voisins.


"60 % des gens ne vous font plus confiance"

 

À votre actif, cependant : le courage, face à l'opposition de votre propre parti, d'avoir pris en considération le rapport Gallois. Et la volonté de supprimer le cumul des mandats. Là, nous vous saluons.

Votre discours du Bourget était vertueux : "Présider la République, c'est donner le meilleur de soi, sans attendre de retour ou de reconnaissance." Bien vu : 60 % des gens ne vous font plus confiance. "Certains me reprochent de ne jamais avoir été ministre. Quand je vois ceux qui le sont aujourd'hui, je me rassure." Eh bien, avec ceux que vous avez nommés, vous ne devez pas être trop inquiet non plus. "Je proposerai à la chancelière d'Allemagne l'élaboration d'un nouveau traité franco-allemand." On connaît la suite. Paroles, paroles. Comme avec Arcelor et le projet Ulcos à Florange, retiré avant d'être né, alors que le gouvernement avait prétendu l'obtenir dans son affrontement avec Mittal.
 
Aux dernières nouvelles, Le Conseil allemand fait part de ses "inquiétudes qui s'accumulent en raison du manque d'action des Français". "Les promesses de campagne du président français vont se briser sur la réalité économique." Il y en a un qui a tout compris avant la chancelière : l'emblématique délégué de la CGT à Florange, Édouard Martin. Qui pourra oublier ses larmes, le 8 décembre, face aux caméras quand il interpelle François Hollande : "Monsieur le Président, vous nous avez menti, vous nous avez trahis. Qu'est-ce que vous attendez ? Qu'il arrive un malheur ? Si vous attendez encore, ce sera nous, votre malheur." Il a raison.
 
Il est grand temps, Monsieur Hollande, de vous décider à parler vrai. À nous instruire. Cela existe. Prenez madame Touraine, votre ministre de la Santé. Elle a dit : "Il y a quand même certains médicaments qui soignent..."

François Le Normal !

Repentance, reconnaissance, pardon...

Nous nous désolidarisons de "l'aplatventrisme" du Président Français face au FLN, majoritaire à l'Assemblée Populaire Nationale Algérienne et devant un Bouteflika, béat de satisfaction, quoique manifestement sous perfusion antalgique.

Un nouveau départ suppose une reconnaissance bilatérale des erreurs, outrances, horreurs etc..., commises au nom des intérêts supérieurs de chacune de nos deux nations.

L'Algérie serait ainsi bien inspirée de commencer par son propre examen de conscience, avant de brûler nos drapeaux et de nous faire la leçon.


Oui, nous Français, réclamons, au nom des valeurs fondatrices de notre république, que le Président Bouteflika demande pardon à son peuple pour l'avoir laissé à l’écart du développement économique. Pardon du gouvernement algérien, pour avoir sur ses mains le sang de ses enfants, celui d'Amirouche, de Si Lhouas, de Krim Belkacem, du Colonel Chabani, d'Ali Mecili, ainsi que des 123 martyrs du printemps noir, sans oublier tous les jeunes algériens enlevés par la sécurité militaire et les blessés des manifestations quotidiennes.

Aujourd'hui c'est l'Algérie des khobzistes, des intellectuels peu regardants du respect des droits humains qui s'est réconciliée avec hollande.

Allez, M. Bouteflika, un peu de courage devant l'Histoire et votre peuple qui attend que l'on reconnaisse les souffrances, les tortures, les morts arbitraires directement liées au pouvoir que vous incarnez depuis trop longtemps ; Tant de familles qui vous demandent jusqu'à quand vous accepterez de porter sur votre conscience le sang de tant des leurs...

Pour enfoncer le clou, lisez l'article ci-dessous (merci DREUZ et Guy Millière) :


L’infamie de François Hollande en Algérie



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Le gouvernement de la France aujourd’hui conduit lentement le pays vers la ruine économique et financière. Je devrai y revenir. Ce ne sont pas les occasions qui manquent. Il conduit aussi la France davantage chaque jour vers la déchéance morale et vers une multitudes de falsifications qui broient la connaissance et qui réduisent l’histoire à une litanie propagandiste.
Cette déchéance et quelques unes de ces falsifications se sont révélées pleinement lors du voyage que François Hollande vient d’effectuer en Algérie.
Le régime algérien semble soudain impeccable.
Il fut un temps où, quand un Président français se rendait dans un pays peu démocratique, il manifestait un minimum de réserve : nous n’en sommes visiblement plus là. Le régime algérien semble soudain impeccable. François Hollande n’est pas le premier à se conduire de cette façon en Algérie, mais il l’a fait de manière plus insistante, comme si la France en était quasiment réduite à la mendicité et avait besoin, au travers de son Président, de s’humilier publiquement. Dire que la France se situe d’ «égal à égal» avec l’Algérie n’était pas nécessaire, et constitue un honteux abaissement. Quelle sera la prochaine phrase à ce rythme : dire « le Parti Socialiste doit prendre exemple sur le FLN » serait peut-être envisageable dans un an ou deux, pourquoi pas ?

François Hollande disait ne pas vouloir faire repentance ou s’excuser du passé de la France : il a fait pire. Il a traité le passé de la France comme s’il était réécrit par un propagandiste de bas étage.
Il a dit vouloir transcrire la « vérité sur les mémoires blessées ». Mais il a piétiné des millions de mémoires blessées.

« Les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien », a-t-il osé glisser dans son discours. Sait-il ce qu’était l’Algérie avant la France ? Sait-il, puisque ce sont, en partie, ses sources d’inspiration, ce que Marx et Engels écrivaient concernant la barbarie de l’Afrique du Nord au temps où la colonisation a commencé ? Sait-il quoi que ce soit des actes de piraterie commis depuis le port d’Alger ? Sait-il quoi que ce soit du statut de dhimmi auquel étaient soumis les Juifs ? Que sait-il de l’affront fait à la France par Hussein Dey en 1830 ? Sait-il que la France a bâti l’Algérie, villes et routes, villages, écoles, hôpitaux ? Sait-il même que la colonisation était au dix-neuvième siècle une idée de gauche, menée au nom du progrès et de la civilisation ? Sait-il qui étaient les Français installés en Algérie ? Il y avait des grands propriétaires terriens, bien sûr. Ils étaient très peu. Il y avait, sans doute, des gens condescendants vis-à-vis de la population arabe, et des gens brutaux. Mais il y avait une multitude de gens qui cultivaient humblement la terre, tenaient des commerces, exerçaient les activités de médecin, d’instituteur, d’ingénieur. Seulement de la souffrance infligée, tout cela ? Quelle façon de cracher sur des millions de Français et sur leurs descendants !

« Les massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata », a-t-il ajouté. Il y a eu à l’époque, en 1945, des manifestations qui ont tourné à l’émeute. L’armée française est effectivement intervenue brutalement. Il y a eu aussi des dizaines de morts Français. François Hollande le sait-il ? Ou considère-t-il que ce sont des Français inférieurs aux Français vivant en France à l’époque et inférieurs aux Algériens ?

Quant aux crimes commis pendant la guerre d’Algérie, parlons-en ! L’armée française a commis des exactions, sans doute. Il serait difficile de trouver une armée en guerre qui n’en commet pas (ce n’est pas une excuse, mais un constat).
Mais François Hollande sait-il que la première victime du FLN fut un jeune instituteur assassiné de sang froid ? Connait-il l’ignoble et abjecte barbarie du FLN, dont fait partie jusqu’à ce jour son « égal » Bouteflika ? Connait-il les massacres commis par le FLN, les attentats terroristes dans des cafés, des restaurants, des marchés, les tueries de villages entiers, les mutilations ? Ignore-t-il que si l’armée française a utilisé la torture, le FLN l’a utilisée aussi, et d’une manière infiniment plus cruelle et répugnante ? Ignore-t-il les liens entre les organisations qui ont précédé le FLN, et dont il est issu avec des dignitaires nazis et des anciens des divisions SS créées par Amin al Husseini dans les Balkans ?

N’a-t-il vu aucune des multiples photos de corps passés entre les mains du FLN (telle celle publiée par Michel Garroté dans un article sur le sujet hier) ? Sait-il ce qui est arrivé aux harkis, ces Algériens qui avaient eu le malheur de choisir la France et que le général de Gaulle a abandonné avec cynisme et lâcheté ? Sait-il dans quelles conditions ont dû partir des centaines de milliers de Français ? Et puisqu’il a choisi la date du 19 mars pour désigner la fin des combats, sait-il ce qui s’est passé après le 19 mars ?

Sait-il ce que le FLN a fait de l’Algérie depuis 1962 ? Sait-il l’état de l’économie et de la société algérienne ? A-t-il aperçu les terres autrefois fertiles retournées au désert, qui, au Sud, ne cesse d’avancer ? Comprend-il pourquoi on lui demande surtout des visas pour la France ? N’a-t-il jamais entendu des Algériens dire qu’ils regrettent le temps de la France ? Il n’est pourtant pas difficile d’en trouver, sauf si l’on est sourd, muet et aveugle. Mais peut-être François Hollande est-il sourd, muet et aveugle. Peut-être est-il dans un état pire que s’il était sourd, muet et aveugle, en état de mort cérébrale.
La France n’est pas l’égale de l’Algérie, elle glisse en dessous de l’Algérie, en position de serpillère
Si François Hollande et le gouvernement actuel sont ce que mérite la France, François Hollande se trompe, la France n’est pas l’égale de l’Algérie, elle glisse en dessous de l’Algérie, en position de serpillère. Quand François hollande ne sera plus Président, il ne pourra pas même prendre la fonction de manche à balai pour que la serpillère passe et efface ce qui reste à effacer, il n’a pas assez d’épine dorsale pour être un manche à balai.

© Guy Millière pour www.Dreuz.info

vendredi 21 décembre 2012

"La vérité doit être dite, et je vais la dire devant vous." FH


C’est à l’époque où les idées « socialisantes » étaient prédominantes dans notre Pays (3ème République), que le colonialisme s’est développé à outrance, sous couvert de considérations morales et civilisatrices !

A lAppel nous n’avons aucune nostalgie de ce passé mais souhaitons juste contextualiser le débat…

Après la découverte de l’Amérique (Samuel de Champlain fonde la colonie de Québec, en 1608) et de la route des Indes (Comptoir de commerce à Pondichery et Chandernagor), la France se lance dans la conquête de nouveaux territoires : la Louisiane (Cavelier de la Salle en 1682), les Antilles, Madagascar, Saint-Pierre-et-Miquelon, une partie de Saint-Domingue, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane. Elle façonne, sur la base de motivations principalement commerciales, son premier empire colonial qui, toutefois, ne survivra pas longtemps aux conflits franco-britanniques.

Puis, par souci de puissance et de prestige, Napoléon III porte alors son attention sur le Sénégal, la Cochinchine, le Cambodge et la Nouvelle-Calédonie.

Mais c’est seulement au cours de la IIIe République que le colonialisme prend une ampleur considérable. Après la perte de l’Alsace et La Lorraine (guerre Franco-Prusse), l’expansion coloniale apparaît alors pour certains politiques comme un moyen de redorer le blason français et d’augmenter les bénéfices commerciaux du Pays. 
C’est à ce moment là que nous entrons dans l’Idéologie et que certains, convaincus de la supériorité de la civilisation occidentale et s’affirmant dans une démarche progressiste, pensent que l’un des devoirs moraux de la France consiste à apporter la civilisation dans ces territoires : Tunisie, Maroc, Indochine, Afrique Occidentale Française (Sénégal, Soudan français, la Guinée et la Côte d’Ivoire), Afrique Équatoriale française (Tchad, Congo, Gabon, l’Oubangui-Chari).

Il est utile de rappeler que parmi ces « certains », on rencontrait une majorité de personnalités de Gauche (ou ce qui s’en rapprochait à l’époque). 

Tel Jules Ferry qui déclara sous couvert de valeurs émancipatrices et de racisme philanthropique:

"Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures; mais (…) il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures " ( Discours du 28 juillet 1885 devant les députés français ).

La Gauche coloniale établissait donc une hiérarchie entre les "races" et les civilisations.

Le 9 juillet 1925, Léon Blum ne craindra pas non plus d'affirmer devant les députés :

"Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie."

Quant à Albert Bayet, président de la Ligue des droits de l'homme, il déclara lors du congrès du mouvement, en 1931, que la colonisation Française était légitime car :

"Le pays qui a proclamé les droits de l'homme (…) a, de par son passé, la mission de répandre où il peut les idées qui ont fait sa grandeur."

A la mémoire de tous ces sans culottes, libre penseurs, Franc-maçons, marxistes, anarchistes, nihilistes et autres socialistes.... Normal Hollande, premier des socialistes, oppose

                                                 la Honte Nationale !

"Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom : c'est la colonisation, et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien."




Pour aller plus loin, un article on ne peut plus clair sur le sujet (manifestement les plumes de Flamby ne l'ont pas lu...)


http://hoplite.hautetfort.com/archive/2006/12/27/la-colonisation-une-idee-de-gauche.html

 

La colonisation, une idée de gauche.

 

Cela ne vous a pas échappé : le passé colonial de ce pays est devenu un élément à charge constant dans le procès permanent en infamie fait à la France par nos amis progressistes…
Pour autant, nul ne s’étend sur les idéaux qui ont porté l’entreprise coloniale et permis l’érection de l’Empire colonial Français. Et pour cause.

Sous l’influence de deux républicains et hommes de gauche, Léon Gambetta et Jules Ferry, la France de la troisième république s’engagea dans la voie de la création d’un empire colonial. Si Jules Ferry fut le père de la colonisation républicaine Française, il ne fit en réalité que mettre en pratique l’engouement que la gauche Française nourrissait alors pour l’expansion coloniale.

En 1879, avec une rare emphase, Victor Hugo avait ainsi prononcé un discours archétypique de la pensée coloniale de gauche :  
« (…) Cette Afrique farouche n’a que deux aspects : peuplée, c’est la barbarie, déserte c’est la sauvagerie ! (…) Allez peuples, emparez vous de cette terre ; Prenez-là ! A qui ? A personne !. Prenez cette terre à Dieu ; Dieu donne l’Afrique à l’Europe ! Prenez-là, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille mais pour l’industrie (applaudissements prolongés). Versez votre trop plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ! Croissez, cultivez, colonisez, multipliez, et que sur cette terre de plus en plus dégagée des prêtres et des princes, l’Esprit divin s’affirme par la paix et l’Esprit humain par la liberté (applaudissements enthousiastes..) ». Discours prononcé le 18 mai 1879 au banquet commémoratif de l’abolition de l’esclavage, en présence de Victor Schoelcher ! (1)

Ou encore, le même jour : « Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie à son histoire, l’Amérique à son histoire, (…) l’Afrique n’a pas d’histoire .»

Aujourd’hui une telle arrogance, un tel mépris à l’égard de l’Afrique fermeraient à Victor Hugo les portes du Panthéon et le rangerait dans le camp des infréquentables…

Jules Ferry, ministre de l’Instruction Publique en 1879, puis Président du conseil fut un des principaux artisans de cette politique coloniale.
Sa doctrine coloniale reposait sur trois points:
-         économique : l’Empire devait offrir un débouché à l’industrie Française ; la lecture des ouvrages de référence sur cette question économique (2) permet de mesurer l’ampleur de l’erreur d’appréciation,
-         philosophique : la France, patrie des Lumières, se devait de faire connaître aux peuples qui l’ignoraient encore ce message universaliste. Dans la réflexion de la gauche Française, la dimension idéologique morale et universaliste tient une part considérable. On trouve chez Jules Ferry la notion de colonisation émancipatrice et cet homme de la gauche coloniale utilise alors des arguments qui choquent aujourd’hui : « Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un doit vis à vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. » ! (discours à la chambre du 28 juillet 1885)
-         politique : créer à la France de nouvelles conditions de rayonnement d’une grande puissance.

Dans la justification de sa politique coloniale, la gauche républicaine Française eut alors recours à des références qui aujourd’hui tomberaient sous le coup de la loi. Clemenceau, alors opposant à cette politique coloniale, répondit à Ferry en ces termes : 
« Vous nous dites « nous avons des droits sur les races inférieures » [interruption du député Bonapartiste Paul de Cassagnac : « c’est la théorie des négriers ! » !], c’est bientôt dit ! Race inférieure les Hindous ! Avec cette grande religion bouddhiste qui a quitté l’Inde pour la Chine ? Avec cette grande efflorescence d’art dont nous voyons encore les magnifiques vestiges ? Race inférieure les Chinois ? Inférieur Confucius ? » (discours à la chambre du 30 juillet 1885.

Ecoutons aussi Jean Jaurès, grand icône républicaine dans son discours devant la Chambre en 1903 (3) :
« La civilisation [que représente la France] en Afrique auprès des indigènes, est certainement supérieure à l’état présent du régime Marocain. »

Ou Léon Blum le 9 juillet 1925 devant les députés : 
« Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler au progrès réalisées grâce aux efforts de la science et de l’Industrie »…

Portée par son postulat philosophique, la gauche coloniale Française enjambait allégrement les contradictions. Ainsi la Société des Amis des Noirs, crée en 1788 pour lutter contre l’esclavage, changea-t-elle de nom au début du XIX ème siècle pour devenir la Société des Amis des Noirs et des Colonies. Quant à Victor Schoelcher, le célèbre abolitionniste, aujourd’hui quasiment déifié, il fut secrétaire d’état aux colonies et coprésida en 1889 le congrès colonial international aux cotés du Général Faidherbe, conquérant du Sénégal…

Des républicains, des hommes de gauche, des laïcs militants furent donc des initiateurs de la colonisation, alors que toute la philosophie qui les animait reposait pourtant sur le contrat social. Pourquoi ?
La réponse est claire : parce que la France républicaine avait un devoir, celui d’un aîné devant guider son cadet non encore parvenu à l’éclairage des Lumières.

Jusque dans les années 1890, la position de la droite nationaliste fut claire : la France devait choisir entre la « revanche » envers l’Allemagne, un impératif patriotique, et l’expansion coloniale, chimère détournant les Français de la ligne bleue des Vosges. Dés lors toute aventure coloniale était considérée comme une trahison. Cet anti colonialisme de droite fut bien incarné par Paul Déroulède et Maurice Barrès. Pour le premier, la cause était entendue : jamais les colonies ne pourraient offrir une compensation à la perte des provinces occupées par l’Allemagne et c’est dans ce sens qu’il déclara à Jules Ferry : 
« J’ai perdu deux sœurs et vous m’offrez vingt domestiques » !(3)

Face à la cohérence philosophique de la gauche coloniale, la droite Française était plus divisée : il s’agissait d’un choix entre les priorités d’action. Charles Maurras à résumé cette attitude : 
« Les Français ont été autrefois très divisés sur la politique coloniale. Après 1870, dominait le parti du Recueillement et de la Revanche ; Il groupait des hommes aussi différents que le Duc de Broglie et Clemenceau. Ils disaient, ils savaient que les Empires coloniaux, s’ils ne se gagnent pas sur les champs de bataille de l’Europe, ne se perdent à coup sur que là. Il voulaient donc d’abord reprendre Metz et Strasbourg. Après, mais après seulement, on serait parti à la conquête de l’univers. » (4)

Ceci étant, en dehors de certains milieux d’affaires minoritaires, qui avait adhéré à la doctrine de Jules Ferry, en pensant comme lui (et à tort) que les colonies allaient être une bonne affaire la droite était initialement généralement anti coloniale quand la gauche était majoritairement ralliée au mouvement d’expansion coloniale.
Secondairement seulement la droite Française se rallia majoritairement au « credo colonial », sous la pression entre autres de l’humanitaire (rôle décisif dans la lutte contre l'esclavage) et du religieux  (évangélisation des Africains).

Jacques Marseille a bien résumé cet unanimisme : « (…) le mot d’ordre commun est de civiliser ; Il s’agit pour les républicains de conquérir des débouchés indispensables à l’économe et en même temps d’apporter les Lumières au monde et faire rayonner la civilisation Française ; Pour les missionnaires, il s’agit de diffuser la religion catholique et de convertir ceux que l’on nomme alors des « primitifs ». L’unanimité habite alors les deux camps de la gauche à la droite. » (5)

Ou l’on voit que la droite ne devrait pas avoir de complexes vis à vis de la politique coloniale Française. La gauche aujourd’hui a totalement oublié (ou feint d'avoir oublié) cette page de sa propre histoire. Mais le terrorisme intellectuel de la propagande progressiste est puissant et l’inculture historique de nos hommes politiques abyssale…

(1) Lugan ; Pour en finir avec la colonisation. Ed du Rocher 2006.
(2) Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français - Histoire d'un divorce. 01/2005 ; Daniel Lefeuvre. Pour en finir avec la repentance coloniale Flammarion ; 09/2006
(3) Raoul Girardet, L’idée coloniale en France de 1871 à 1962. Paris 1978.
(4) L’Action Française, 26 juin 1939.
(5) Entretien donné à « Enquête sur l’histoire », numéro spécial L’aventure coloniale, automne 1993, p.16.