vendredi 27 juillet 2012

Attention mosquée... NE PAS CONTRÔLER !!!


Une nouvelle zone de non droit !

Si vous l'ignoriez, sachez que la proximité d'un lieu de culte musulman est une zone de non droit et que la Police Française n'a pas le droit d'y faire des contrôles !
Rien que de très normal puisque le PS s'est courageusement abstenu lors du vote qui interdisait le port du voile dans les espaces publics...
Et rien ne sera fait pour y remédier, "dans un souci d'apaisement en période de ramadan"! C'est ça la laïcité, laisser impunies des infractions en fonction du calendrier islamique et tolérer que des agents de police soient agressés dans l'exercice de leur métier.

Quand est-ce que les socialistes qui nous gouvernent vont cesser de jouer l'islam contre les catholiques ?, la laïcité et les lois de la république ne s'appliquant réellement qu'à ces derniers...!!

http://www.francetvinfo.fr/le-controle-d-une-femme-en-niqab-a-marseille-tourne-mal-trois-policiers-blesses_122835.html#xtor=RSS-9-[1]



Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi 25 juillet à Marseille (Bouches-du-Rhône) dans une échauffourée survenue lors du contrôle d'une femme voilée près d'une mosquée, a-t-on appris de source syndicale policière, ces faits faisant l'objet d'une enquête administrative. 
La femme, entièrement voilée sur la voie publique et contrôlée par deux gardiens de la paix dans le cadre de la législation sur la burqa, a refusé d'obtempérer en expliquant aux policiers qu'elle ne respectait pas les lois de la République. L'intervention de son compagnon, puis un attroupement sur les lieux, à proximité d'une mosquée, ont provoqué une échauffourée dans laquelle trois policiers ont été légèrement blessés. 
Une policière mordue
Parmi les agents blessés, une fonctionnaire de la BAC arrivée en renfort a été mordue par la femme voilée. Le couple a finalement été interpellé puis emmené au commissariat, mais l'affaire n'a pas eu de suite judiciaire, "dans un souci d'apaisement en période de ramadan", affirme une source proche de l'enquête.
Selon le parquet cependant, si les personnes impliquées dans l'affaire sont ressorties du commissariat après y avoir été entendues librement, "l'enquête n'est pas du tout terminée" et elles pourront être reconvoquées. "Quel signal envoie-t-on à des gens de plus en plus hostiles aux forces de l'ordre, quand elles ne font pourtant qu'appliquer les lois de la République ?", a déploré David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat de policiers Alliance, faisant état d'un "sentiment d'indignation"
Parallèlement, une enquête administrative a été ouverte sur ces faits. Certaines personnes impliquées dans l'affaire se sont en effet plaintes "de violences illégitimes de la part des policiers", a précisé le parquet. Le cabinet de discipline de la Direction départementale de la sécurité publique a été saisi.

FTVi avec AFP

Et voici la réaction d'ajib.fr, le site d'actualité de l'islam et des musulmans en France.
http://www.ajib.fr/2012/07/marseille-niqab-interpellation/ 

Dans la nuit de mardi à mercredi vers 0h45, Louise-Marie, 18 ans, portant le voile intégral, se fait arrêter à Marseille. L’interpellation a lieu à proximité de la mosquée Es-Sunna dans le 3ème arrondissement de la ville phocéenne. Pour de nombreuses personnalités « politiques », un affrontement face aux forces de l’ordre. Dans les faits, un manquement aux directives de la circulaire du 31 mars 2011. Une bavure policière ?

Une interpellation dans les règles ?

C’est à proximité de la mosquée Es-Sunna dans le 3ème arrondissement de Marseille que les policiers aperçoivent Louise-Marie. Il est environ 0h45, ils lui demandent ses papiers dans le cadre d’un contrôle d’identité. La jeune femme aurait refusé de décliner son identité d’après les forces de l’ordre et aurait poussé des cris de sorte que de nombreuses personnes seraient arrivées. D’après eux, le contrôle aurait été impossible sur place. D’autre part, une altercation aurait éclaté, et deux policiers auraient été blessés, un troisième  aurait été mordu par Louise-Marie. Lorsque les renforts seraient arrivés, la jeune-femme aurait été arrêtée et placée en garde à vue avec trois autres personnes. Ils auraient été libérés dans la nuit avec en prime une convocation.
« Les autorités les ont remises en liberté, car elles redoutent des troubles manifestes à l’ordre public. C’est un scandale », lance un policier marseillais. « face à un refus persistant de l’intéressé(e), et si aucune solution n’apparaît possible, le refus de dévoiler son visage rendant le contrôle de l’identité impossible, la procédure de l’article 78-3 du Code de procédure pénale est applicable ». La personne contrôlée peut être « retenue sur place ou dans le local de police où elle est conduite aux fins de vérification de son identité. »

Une mauvaise application de la loi

La circulaire du ministère de l’Intérieur du 31 mars 2011, visait à donner des instructions aux agents de police quant à la circulaire du 2 mars 2011 du premier ministre relative à la mise en oeuvre de la loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010. D’après cette circulaire, « les lieux de culte et leurs abords immédiats » ne font pas partie de l’espace public au sens de la loi. Il est écrit :
« Le Conseil constitutionnel a précisé que « l’interdiction de dissimuler son visage dans l’espace public ne saurait, sans porter une atteinte excessive à l’article 10 de la Déclaration [des Droits de l'Homme et du citoyen] de 1789, restreindre l’exercice de la liberté religieuse dans les lieux de culte ouverts au public ».
Ne saurait donc être verbalisée une personne qui se trouve dans un lieu de culte pour la pratique de sa religion. Il est aussi recommandé aux forces de sécurité intérieure d’éviter toute intervention à proximité immédiate d’un lieu de culte qui pourrait être interprétée comme une restriction indirecte à la liberté de culte. »
Louise-Marie sortait vraisemblablement de la mosquée Es-sunna, après la prière de Taraweeh. De ce fait, cette interpellation devient illégitime. La présence de ces policiers était-elle une coïncidence ou attendaient-ils la sortie des fidèles ? Il semblerait qu’un recadrage soit nécessaire afin d’éviter ce genre de bavure. La traque des « sorcières niqabeuses » doit cesser, afin que la police retrouve ses fonctions et ses effectifs. Bon nombre d’entre eux regrettent d’ailleurs cette chasse à quelques centaines de femmes inoffensives, au détriment d’affaires plus sérieuses…
Espérons que Louise-Marie réclame justice. Nous vous rappelons que des associations de défense des droits des femmes voilées existent, comme le CCIF, les Amazones de la Liberté, ou le CRI France…

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