jeudi 16 mai 2013

Chap. 9 : Les mille et une vilenies DE…




                             

 

"Je fends l'armure …J'enlève le haut…et puis allez ... j'enlève aussi le bas !
Qui suis-je ?"


Neuvième étape: "Rouge de corps, vert de rage"


On me dit «communicant né, n'ayant jamais eu besoin de média training pour faire mouche».

Ma modestie souffrirait de l'assumer comme tel et j'aurais en outre peur d'être accusé par exemple d'avoir élaboré une «stratégie de la parka».

La vérité est autre.

«Il se trouve que cette parka m'a été offerte par ma femme juste avant les municipales. Elle m'a porté chance. C'est une parka fétiche. Et si ça gêne quelques bons esprits parisiens qu'on me voie si souvent avec, je m'en moque !». C'était en 2008… 




Admirez mon habileté d'avoir su mettre en avant cette part de mon intimité quand je me fais brocarder par Canteloup imitant Guillaume Durand «Vire-moi cette parka rouge !» et "taquiner" dans les médias depuis 5 ans déjà : porter en toutes occasions cette parka m'ajoute habilement une touche de tendresse et de fidélité là où on voudrait m'accuser de chercher à être "lumière et vie" dans l'océan bleu-gris de mes semblables, habillés selon moi «comme des croque-morts» .

Heureusement personne n'a fait le lien avec Nicolas Diat, qui était mon conseiller spécial à partir de 2008. Professionnel de la communication, il avait «travaillé auprès de Pierre Bergé au groupe Yves Saint-Laurent». De là à penser qu'il maîtrisait à la perfection le pouvoir du vêtement et de la couleur pour créer une image…

En tout cas, pour le tutoiement tellement systématique, même avec des inconnus, que Laurent Ruquier m'en avait fait une remarque au cours de son émission "On n'est pas couchés"…c'est bien moi qui signe. Et là j'en use et j'en abuse autant que des bises distribuées à l'envie même à celles -rares je suppose- qui n'en demanderaient pas tant.

Ainsi «sans faire campagne avec du gros rouge qui tache» je bois tout de même un coup ou partage le casse-croûte, c'est selon, et je «tutoie, cajole, promets, opine du chef» et chaque fois qu'ainsi j'affiche " je suis proche de vous et avec vous je ne fais pas de manières" ce sont des électeurs gagnés ou fidélisés.

Hélas la formule ne saurait être gagnante en tous lieux …

Depuis qu'en 2009 j'étais apparu, pour le futur, comme «le sauveur de la droite Lyonnaise» je rêvais d'un destin plus grandiose en tant qu'édile. Et même, pour être maire de Lyon j'aurais été prêt à renier "mes racines des Hautes-terres" et du même coup ma deuxième naissance tant contestée, pour revendiquer mes seules et vraies racines Lyonnaises.

En 2009 j'avais le profil idéal mais en 2013 il a été estimé que pour moi c'était «déjà trop tard puisque je m'étais déjà construit un fief». Et le même cadre de l'UMP a osé ajouter «On ne lâche pas aussi facilement la proie pour l'ombre» jetant ainsi un doute sur ma capacité à me faire élire. Enfin, humiliation suprême il me narguait : «Mieux vaut avoir un petit chez soi qu'un grand chez les autres». 

 
Le "petit" est encore en travers de ma gorge mais j'ai quand même pu glisser dans la presse locale de la cité mariale «C'est vrai que des gens m'ont sollicité pour être candidat à Lyon ou à Saint-Etienne».

Juste de quoi faire peur à mes administrés : "S'il nous lâchait ?" et aussitôt après rassurer, grand seigneur : «Mais je ne suis pas un mercenaire. J'adore ma ville et je n'ai pas l'intention de trahir mon territoire.»

Bien qu'il ne me déplaise pas de montrer la pertinence de mes références, le journaliste qui m'interviewait n'a quand même pas eu droit à la fable de La Fontaine "Le renard et les raisins" :"(…) Ils sont trop verts et bons pour des goujats".



A mardi pour la dixième étape vers la victoire :

                                     "Le rêve du Jaguar"

 

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