Où l'on comprend, dès 2009 et grâce à Yvan Rioufol, à quelle sauce nous allons être intoxiqués...
L'anti-sarkozisme, obsession de la gauche et de ses médias
Le "risque de régression démocratique", thème abordé ce soir-là, devrait être prochainement décliné par la gauche et ses porte-voix. Leur argument principal tient au fait que le président de France Télévision sera nommé par le chef de l'Etat (après avis du CSA et du parlement). Ce point peut évidemment être discuté, bien qu'il ne soit pas illégitime qu'un président élu par les Français puisse prendre ce genre de décision. Mais s'il y a un vrai risque de régression démocratique, il est dans les rangs de ces médias qui abritent ou soutiennent une extrême gauche qui affiche son mépris pour la démocratie, en appelle à la rue et fait ouvertement alliance avec l'idéologie totalitaire des islamistes. A quand le "sursaut citoyen", espéré ce vendredi soir, qui dira à ces donneurs de leçons de liberté et de pluralisme qu'ils ne sont pas crédibles et qu'ils jouent avec le feu?
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2009/02/lanti-sarkozisme-obsession-de.html
Idem avec Renaud Revel...
Sarkozy et l’appel des six: la chronique hebdo de Philippe Gavi.
LE 2
FÉVRIER 2009
RENAUD
REVEL
Vendredi 30 janvier, au théâtre du Chatelet, « grande
réunion publique » « Pour la liberté de l’information et le
pluralisme des médias ». Elle s’est tenue dans le cadre de « l’appel
des appels » lancé par « Nous, professionnels des soins, du travail
social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la
culture », un agrégat anti-Sarkozy dont je relève, parmi la multitude des
collectifs signataires, trois
manifestes (de la
désobéissance, des innombrables, des menteuses), trois « non à » (à la destruction de la
psychiatrie publique et du secteur, à la perpétuité sur ordonnance, au
contrôle génétique de l’immigration), et six
« Sauvons » (l’hôpital
public, l’université, la clinique, la culture, la recherche, la statistique
publique). Vendredi, c’était donc l’appel
des six, de Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Marianne, Mediapart, le
Nouvel Observateur, Rue 89 (Libération s’y est joint). Extrait :« Une
République où le pouvoir exécutif impose sa loi au pouvoir législatif et ses
désirs au contre-pouvoir médiatique n’est pas une démocratie digne de ce
nom » Les signataires appellent « à un vaste sursaut citoyen contre
ce recul des libertés qui affaiblit notre démocratie et discrédite notre
pays »
Moi qui croyais qu’à la base de notre régime
présidentiel, le chef de l’Etat, dûment élu, dirige en s’appuyant sur une
majorité parlementaire, dûment élue, que pouvoirs exécutif et législatif
allaient de pair ! Soyons honnête : Sarkozy n’agit pas autrement que
ses prédécesseurs. Et l’opposition, c’est de tradition, dénonce la dérive
monarchique du Président.
Sur les atteintes aux médias, les orateurs ont
brandi le spectre d’une presse en crise (mais Sarkozy n’y est pour rien). Ils
ont aussi réaffirmé le principe que les industriels de la presse ne doivent pas
être dépendants de l’Etat (mais la situation n’est pas nouvelle). Bien sûr, on
a stigmatisé les amitiés de Nicolas avec Martin, Arnaud, Vincent, Bernard.
Enfin, sur le concret, sur des interventions avérées, on en est resté à
l’ « affaire Genestar », à quelques brèves sucrées, et à des
procès d’intention.
Résumé du spectacle par un jeune
documentaliste : « J’avais le sentiment qu’ils en avaient tous lourd
sur le cœur de ne plus plaire à leurs lecteurs, d’être seuls, et que, tétanisés
par le syndrome de la Bérézina, ils cherchaient un responsable ».
Suis-je naïf, ou mal informé, mais penser
qu’un Nicolas Sarkozy pourrait manipuler l’information, c’est croire que les
Français sont cons. Le vrai contre-pouvoir, dans une démocratie « digne de
ce nom », ce ne sont pas les médias, ce sont les Français, les électeurs.
Ils sont informés de tout, et tout finit par se savoir. Il y a même des
journaux qui tirent à vue sur Sarkozy, et dont les journalistes sont sortis
libres du Chatelet libres.
http://blogs.lexpress.fr/media/2009/02/02/sarkozy_et_lappel_des_six_la_c/
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