Les députés ont également voté un amendement PS qui ramène de 110 à 50
euros la part du droit de visa payée par le demandeur à l’occasion d’une
demande de titre de séjour.
Le magazine dénonçait, entre autres, les
séances de pelotage perpétrées par le maire socialiste de
Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), Jacques Mahéas, sur la gardienne
de la mairie, mais, surtout, le fait qu’il soit toujours en poste.
Le mensuel se penchait, aussi, sur des cas de viols collectifs survenus
entre 2006 et 2011 à la mairie de Maubeuge (Nord). Quatre membres du
Parti Socialiste auraient agressé, harcelé sexuellement et violé à
plusieurs reprises une collaboratrice de Rémi Pauvros, maire de la
commune.
La
manière dont le PS étouffe les affaires de mœurs éclaire doublement sur
le silence général qui entourait les frasques de DSK et l'amnésie de
tous les premiers secrétaires qui y ont œuvré !
Notre ministre du droit des femmes va t'elle se fendre d'une déclaration outrée contre son cher parti ?
Allez Najat, encore un petit effort, le changement c'est maintenant, non ?
Couverture du numéro d'avril 2012 de "Causette"
Le magazine Causette est poursuivi en justice par Rémi
Pauvros, maire de Maubeuge, suite à une enquête intitulée “droit de
cuissage à la mairie” publiée dans leur numéro d’avril 2012.
L’enquête avait fait grand bruit à sa parution en avril dernier. Et il y avait de quoi : Causette s’introduisait
dans les couloirs de plusieurs mairies pour mettre au jour des affaires
d’agressions sexuelles restées impunies. S’appuyant sur des chiffres de
l’AVFT (association européenne contre les violences faites aux femmes
au travail) et des témoignages, notamment de victimes, le magazine
démontrait que le droit de cuissage est toujours d’actualité.
Il dénonçait, entre autres, les séances de pelotage perpétrées par le
maire de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), Jacques Mahéas, sur la
gardienne de la mairie, mais, surtout, le fait qu’il soit toujours en
poste.
Le mensuel se penchait, aussi, sur des cas de viols collectifs
survenus entre 2006 et 2011 à la mairie de Maubeuge (Nord). Quatre
membres du Parti Socialiste auraient agressé, harcelé sexuellement et
violé à plusieurs reprises une collaboratrice de Rémi Pauvros, maire de
la commune. Un seul de ses agresseurs a été démissionné, “officiellement, pour se consacrer à ses projets professionnels” notent Leila Minano et Julia Pascual, auteurs de l’enquête, avant de pointer le problème :
“Et les autres? Rien. Reçus en entretien, deux ont nié les faits et le dernier a reconnu “une relation consentie” avec Anna. Pas de viol, pas d’agression. “N’oubliez pas que ces gens sont mariés, insiste la première adjointe. Comprenez, on ne peut pas porter des accusations quand il y a des familles derrière“”.
Alertée par un courrier de l’AVFT, la maire de Lille et ancienne
première secrétaire du Parti Socialiste Martine Aubry n’aurait jamais
réagi, ni même répondu. Pour Causette, le PS règle ses affaires “en famille”.
A la clé : un procès
Avec son enquête, Causette ne s’est pas fait que des amis.
L’AVFT a publié un communiqué sur son site en mars dernier dans lequel
elle prend ses distances avec le magazine, expliquant :
“Ni les victimes ayant dénoncé des violences sexuelles
commises au sein des mairies de Maubeuge et du Creusot, ni l’AVFT ne
souhaitaient une telle médiatisation, et n’en sont pas à l’origine”.
Grégory Lassus-Debat, directeur de la publication, ne comprend pas
l’attitude de l’association et assure avoir respecté la parole des
victimes :
“On n’est pas un magazine choc. Vous nous imaginez aller trahir les victimes après des témoignage aussi graves ?”
Autre répercussion de l’enquête : Causette est poursuivie,
pour la première fois, en justice par le maire de Maubeuge, Rémi
Pauvros. La décision est prise immédiatement après la parution du
magazine, à la fin du mois de mars 2012. Invité sur le plateau de Weo,
chaîne de tv locale, à la même époque, il explique :
“Il y a des familles, des enfants derrière tout ça et je
me dis qu’on n’a pas le droit de mettre en pâture des situations qui ne
relèvent d’aucune procédure, d’aucun jugement (…) dans une situation
aussi difficile je suis très attentif à la détresse, de la plaignante,
éventuellement, que je connais bien (…) mais y compris de ceux qui ont
des raisons objectives de se défendre si besoin était”.
Grégory Lassus-Debat a, lui, hâte d’être au 24 octobre – date à
laquelle se tiendra le procès au tribunal d’Avesne-sur-Helpe – afin de “voir comment ils [Mr Pauvros et son avocat Me Simmonneau, ndlr] vont montrer qu’il y a diffamation“. Car le directeur de la publication, à l’image de son équipe, “ne regrette pas une virgule de l’article“, et déplore que le maire n’ait pas agi :
“Le maire, en sa qualité d’officier de police judiciaire,
d’employeur ou d’être humain a le devoir moral de faire quelque chose
et non pas de régler ça en famille”.
Selon lui, l’affaire n’a jamais été portée en justice, et aucune enquête n’a été menée.
L’avenir de Causette en jeu ?
Ce premier procès pourrait en tout cas sérieusement porter atteinte
aux finances du magazine, qui aura déboursé environ 80 000 euros si Rémi
Pauvros l’emporte :
“On est une petite structure, on a trois ans et pas de
trésorerie. Vous imaginez l’inquiétude que ce procès représente pour
nous ! Il pourrait dessouder Causette”
Pour le directeur de la publication, il n’y a pas de coïncidence : le
procès est directement lié au contexte électoral dans lequel l’article a
été publié. En effet, le maire de Maubeuge se présentait alors à la
députation du Nord [il a été élu député de la troisième circonscription du Nord en juin dernier et est au coeur du scandale de cumul des mandats ndlr] et cherchait peut-être, comme l’avance Causette, à protéger son image.
Reste que derrière ce procès en diffamation se cache un crime, comme le martèle à plusieurs reprises Gregory Lassus-Debat :
“Il ne faut pas l’oublier ! en France, le viol n’a pas
l’air si grave que ça, c’est ce qui ressort de cette enquête en tout
cas, et c’est ce qu’on dénonce”.
Une phrase qui fait écho à une autre affaire de viols collectifs, celle de Fontenay-sous-bois, dont le verdict, très léger, a été perçu par beaucoup comme un permis de violer, et qui a révélé combien le viol n’est, encore aujourd’hui, pas toujours considéré comme un crime.
Carole Boinet
J'ACCUSE !
J'accuse François Hollande de mensonge.
Au
poste qu'il occupe aujourd'hui François Hollande a tous les moyens de
savoir ce qui s'est réellement passé le 17 Octobre 1961 à Paris. Il peut
ainsi vérifier que le FLN avait décidé d'organiser une manifestation au
cours de laquelle il prévoyait la destruction de quelques installations
parisiennes et quelques assassinats ciblés de membres du service d'ordre et du MNA, son adversaire politique.
Il pourra ainsi vérifier qu'il n'y eut pas 300 morts, mais 7, dont un
Français, consécutifs à la violence de quelques meneurs du FLN. Quant
aux 2300(!) blessés, on n' en trouve que peu de trace, sinon dans les
déclarations mensongères d'anciens FLN.
J'accuse François Hollande de saboter tous les efforts faits par notre pays pour intégrer les immigrés. Comment aimer un pays dont le président fait de telles
déclarations ? Chacun peut mesurer le désastre provoqué chez les jeunes
maghrébins par de tels mensonges.
J'accuse François Hollande d'avoir
serré dans ses bras des Ben Bella et autre Bouteflika. Des terroristes
qui ont provoqué et encouragé les pires atrocités qui n'aient jamais été
commises dans le monde. Des gouvernants qui au pire ont encouragé,
sinon au moins fermé les yeux sur les crimes et les tortures atroces
dont furent victimes des milliers de Harkis. Un individu, Bouteflika,
qui s'est acharné à éradiquer notre langue en Algérie et qui aujourd'hui
se noie dans ses mensonges sur la présence Française en Algérie, dont
il peut mesurer la réussite tous les jours dans son pays ( prêt à
demander réparations pour les ports, aéroports, hôpitaux, écoles,
barrages, pétrole, gaz, etc...qu'on lui a laissés, intacts).
J'accuse François Hollande de faire semblant d'oublier que 95% des
esclaves furent vendus par leurs propres chefs de tribus Africains et
que plus de 95% des Français n'avaient rien à voir avec ces crimes au
fond de leurs provinces.
J'accuse François Hollande de toujours
donner raison aux ennemis de la France, d'attiser leur haine des
Français et d'abaisser ainsi son pays. Ce n'est sûrement pas le rôle
d'un Président de la République digne de ce nom.
Général Antoine-Roch Albaladéjo
Lettre ouverte au diocèse de Bourges
Merci Huguette pour ton engagement et ton militantisme éclairé et dynamique !
Monseigneur,
Ayant appris par les médias qu'il existait un projet de vente d'une église de Vierzon à la communauté musulmane pour qu'elle soit transformée en mosquée, je viens vers vous pour vous demander de faire ce qui est en votre pouvoir pour que cette vente ne puisse avoir lieu.
Vous ne pouvez ignorer que nous assistons depuis des années à une islamisation progressive de la France, de l'Europe et même de tout le monde occidental, avec une montée visible de l'extrémisme et la multiplicationde comportements qui sont du registre de la sharia.
Je suis catholique, non pratiquante et néanmoins extrêmement attachéecomme tous les Françaisà notre culture judéo-chrétienne et je revendique pleinement mes racines chrétiennes et ma morale à l'évidence catholique. Il est donc pour moi comme pour tous ceux avec qui j'évoque le sujet, totalement insupportable de voir notre patrimoine commun dévoyé. Pour nous, cela tiendrait du sacrilège que l'église elle-même participât d'une manière ou d'une autre à toute destruction, vente, ou transformation de ce qui est un héritage de ceux qui nous ont précédés et que nous voulons à notre tour transmettre à nos descendants dans le respect de la continuité de la vie.
Que nous soyons tolérants envers des gens qui pratiquent une religion différente ne présuppose tout de même pas que nous leur cédions des lieux de culte qui résonnent de prièreset de prêches catholiques et, de mon point de vue, le meilleur moyen de voir les catholiques, pratiquants ou non, se détourner complètement de l'église serait un abandon progressif des lieux de culte, quels qu'ils soient, a fortiori pourles vendre à des musulmans dont on ne peut dire que leur religion soit respectueuse des autres culteset des autres cultures.
J'appartiens à un collectif quia récemment envoyé à nos élus un dossier sur l'islamisation. Je vous le joins en pdf pour que vous soyez à même de comprendre pourquoi nous sommes si nombreux à considérer que la vente d'une église serait par ailleurs un symbole de renoncement d'une portée extrêmement négative pour la défense de notre identité. Je vous en souhaite une intéressante découverte et j'espère quevous aurez à cœur ensuite de mettre votre énergie dans la préservation de notre identité, de notre culture, de "notre église"et de celle de Vierzon et ce sous tous leurs aspects.
Je vous prie de croire, Monseigneur, en mon profond respect .
Huguette Hugon-Derquennes
Flamby t'es foutu, la France de droite est dans la rue !
Copé pourrait appeler à des manifestations "dans la rue" contre Hollande
Jean-François Copé a affirmé dimanche 28 octobre qu'il pourrait appeler à des manifestations "dans la rue" pour protester contre certains projets du gouvernement sur le plateau du "Grand Jury" (RTL-LCI-Le Figaro):
"Si vraiment François Hollande persiste dans l'idée de soumettre à nos assemblées des projets de loi qui viendraient à porter atteinte à l'intérêt supérieur de notre pays (...), je proposerai, comme nous l'avions fait en 1984 pour sauver l'école libre, que les Françaises et les Français qui s'indignent et qui s'inquiètent pour l'avenir de notre pays et des enfants de France se mobilisent dans la rue."
"François Hollande ne va quand même pas s'imaginer qu'il va gouverner pendant cinq ans en toute impunité intellectuelle sans qu'à aucun moment l'opposition (...) s'exprime" a ajouté le candidat à la présidence de l'UMP
Francetv info / LCI
Sur la route...
Jean-françois Copé veut des dépistages du cannabis à l'école
Quand on sait que le dépistage urinaire permet de remonter jusqu'à 1 mois en arrière, un bon moyen pour éviter de tomber dans ce fléau.
Attention toutefois, les tricheurs débordent d'imagination...
Dimanche sur France 5, Jean-François Copé a proposé de mettre en place des dépistages de cannabis anonymes et aléatoires dans les établissements scolaires. |
Pour lutter contre la consommation de cannabis chez les jeunes, Jean-François Copé a une idée que ne manquera de susciter le débat : mettre en place des dépistages dans les collèges et les lycées. Le candidat à la présidence de l'UMP est revenu dimanche à l'occasion de l'émission C Politique sur France 5 sur cette proposition écrite dans son livre-programme «Manifeste pour une droite décompléxée».
Selon lui, le principe serait d'instaurer des tests salivaires ou des prises de sang, mais de manière aléatoire et anonyme, c'est à dire que les établissements scolaires ne seraient pas tenus informés. L'objectif selon Jean-François Copé, fermement opposé à la dépénalisation du cannabis : «Mieux renseigner les parents sur ce que peuvent être amenés à faire leurs enfants.»
Les jeunes Français, plus gros consommateurs d'Europe
L'actuel secrétaire général de l'UMP affirme s'appuyer sur un système déjà mis en place à l'étranger.
Les jeunes Français seraient les plus gros consommateurs de cannabis sur le continent. D'après une enquête menée dans toute l'Europe auprès de 100 000 jeunes de 15 et 16 ans et publiée en mai dernier, 39% des adolescents français auraient déjà fumé un joint, 24% régulièrement.
«Le rôle de la société : protéger ses enfants»
Interrogé sur le fait que les experts européens estiment que dépister un jeune sans son consentement ne lui est pas bénéfique, Jean-François Copé a répondu : «Je peux comprendre qu'un jeune n'ait pas envie de se faire dépister. Mais cela veut dire qu'on le laisse dans sa souffrance, dans sa dépendance ? Le rôle d'une société, c'est de protéger ses enfants.»
Hollande ou l'amnésie lucide...
La République reconnait-elle avec autant de lucidité les 45 condamnés à mort algériens qui ont été guillotinés avec l'assentiment de Tonton alors garde des sceaux en 56 et qui eux aussi revendiquaient l'indépendance de l'Algérie ?
Benguigui, la bimbo qui le vaut bien ?
Y aurait-il des appuis à conserver au club "le siècle" pour justifier d'un tel poste et de telles largesses pour cette bimbo extravagante ?
La ministre de la Francophonie semble bien coûter cher à l'Etat. Ce n'est pas la première fois que l'on reproche à Yamina Benguigui ses onéreux déplacements. Et cette fois-ci, c'est pour un voyage pour la République démocratique du Congo qui aurait été facturé pas moins de 140 000 euros.
Le gouvernement ne fait que parler d'économies et de se serrer la ceinture, et pourtant, ça ne semble pas s'appliquer à tous ses membres ! En effet, Le Canard Enchaîné de cette semaine revient sur le voyage de Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie, à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Pour se rendre sur place, où a lieu le sommet de la Francophonie cette année, la ministre aurait demandé à emprunter un Falcon 900 de la République, au lieu d'utiliser un vol régulier sur une compagnie aérienne classique.
Une habituée des scandales financiers :
Le Canard Enchaîné explique que le coût estimé de ce petit voyage s'élève à 140 000 euros ! Par ailleurs, d'après Le Lab d'Europe 1, Yamina Benguigui aurait aussi "demandé à bénéficier de l'utilisation de ce Falcon 900 afin de se rendre au Nord-Kivu" juste après le sommet de la Francophonie.
Ce n'est pas la première fois que la ministre se fait remarquer pour ses frasques onéreuses. En effet, elle avait déjà fait scandale lors de sa visite au Festival de Cannes, et a propos de son exigence d'avoir un coiffeur à disposition au moment d'une ancienne visite en République démocratique du Congo. Mais, concernant le coiffeur, la ministre et l'ambassade française du pays avaient démenti l'information.
Nostalgie quand tu nous tiens !
Procédure pénale, mises en examen pour incitation à la haîne raciale et participation à une manifestation non autorisée, contrôles judiciaires drastiques, menaces de dissolution... L'acharnement contre les quatre jeunes militants identitaires gardés à vue depuis samedi pour avoir occupé le chantier d'une mosquée en construction à Poitiers- action aussi symbolique que pacifique- relève des pires méthodes staliniennes.
Deux questions se posent maintenant: - A quand l'internement d'office en hôpital psychiatrique pour les dissidents politiques? - De quoi la Justice française est-telle désormais le nom?
Jean-François Touzé, Président des Nouveaux Républicains
samedi 20 octobre 2012
Intolérant et violent
Les manifestations islamiques ont eu un grand mérite : elles ont
contribué à la prise de conscience du problème que pose l'islamisation
de l'Europe et de la France en particulier . Tant que les problèmes
sont jugés lointains, certains leur trouvent un caractère quasiment
exotique.
Le jour où ils se manifestent à leur porte, les consciences se
réveillent. Encore un petit effort les barbus !
“Les manifestations violentes ont fait plus de tort à l’islam que les caricatures de Charlie”
Entretien avec Ghaleb Bencheikh (1)
Daoud Boughezala : Après l’épisode des caricatures danoises
en 2005, on dirait que le film se répète : une vidéo de série Z et
quelques dessins de Charlie Hebdo suffisent à embraser des foules qui
appellent au meurtre contre l’ « islamophobie ». Malgré la vague
révolutionnaire qui a déferlé sur le monde arabe, il semble que tout a
changé pour que rien ne change…
Ghaleb Bencheikh : Nous sommes au lendemain de révolutions. Pour
paraphraser Gramsci, « lorsque le passé se meurt et que le futur n’est
pas encore advenu, c’est dans le clair-obscur que peuvent surgir les
monstres ». Nous y sommes, et la grande vigilance est requise pour ne
pas se laisser « dévorer » par les monstres idéologiques et les
fanatiques salafistes. J’ajoute que, malheureusement, sous les
dictatures, les différentes oppositions aux régimes en place étaient de
type islamiste. La référence identitaire islamique était donc déjà
présente chez les peuples de la région. Et les régimes en place, en
manque de légitimité, avaient eux-mêmes domestiqué, manipulé et
instrumentalisé la religion pour se maintenir au pouvoir. Les
oppositions, n’ayant pas d’espace d’expression, ont utilisé ce canal
pour exister et accéder à leur tour au pouvoir. Il n’est donc pas
étonnant que l’on assiste à l’émergence de l’islamisme politique après
la chute des dictatures arabes. Le phénomène est certes inquiétant, mais
nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins : soit les peuples
arabes et musulmans s’apercevront que le progrès, la civilisation et la
modernité passent par la désintrication du politique et du religieux et,
moyennant quelques adaptations aux contextes locaux, ils intégreront le
club des démocraties ; soit l’embrasement que vous évoquez, allié au
jeu des extrémistes, entraînera une instabilité aux effets désastreux
imprévisibles…
Pourquoi entend-on si peu les théologiens musulmans « éclairés » ?
Parce que, tout simplement, ils n’arrivent pas à se faire entendre ! À
eux de se faire valoir et de se faire comprendre en fondant des écoles
de pensée qui renouent avec l’audace intellectuelle et la hardiesse des
mutazilites ou d’al-Fârâbî.
Fârâbî, le second maître − après Platon − selon la dénomination
affectueuse de Maimonide, théorisait dans sa Cité vertueuse la conquête
du bonheur et la quête du salut sans aucun lien avec la révélation
coranique ! Certains théologiens contemporains, à l’instar de Nasir
Hamed Abu Zeyd ou Mahmoud Taha, l’ont fait, non sans grand courage, mais
ils ont dû le payer cher, parfois de leur vie, avec la complicité lâche
des autocrates arabes. En outre, les rares voix dissonantes qui
parviennent à percer ne trouvent pas d’écho dans les tribunes
médiatiques, occupées qu’elles sont par la surenchère sur les dérives
maladives de l’islam et la focalisation sur les exactions commises en
son nom. Imaginez que je ne connaisse notre société française qu’à
travers l’unique canal de la revue Détective et son lot de faits divers
atroces : il y aurait de quoi désespérer de l’âme humaine en France !
Mutatis mutandis, c’est ainsi que fonctionne la perception médiatique de
l’islam. Aux heures de grande écoute, on assiste à des débats supposés
objectifs qui donnent, tour à tour, la parole à un rugbyman, un judoka,
un basketteur, un rappeur ou une lofteuse pour parler de géostratégie,
de sociographie des musulmans en France, de théologie fine ! Avec comme
caution habituelle, un imam ânonnant qu’on « pique » sur le voile et
réagissant dans son réflexe pavlovien sur la nécessaire pudibonderie et
autres fadaises éculées… Ces débats asymétriques confortent la thèse
d’une médiocrité congénitale aux musulmans, perçus comme un élément
incongru, allogène à la nation. Sans nourrir une logique de complot ni
se complaire dans une approche victimaire, on peut observer que
l’histoire du petit margoulin polygame de Nantes est passée en boucle ad
nauseam, alors que les médias ne disaient pas un mot de la disparation
de l’islamologue Mohammed Arkoun.
(*) Ghaleb Bencheikh est docteur ès sciences. Il est notamment
l’auteur de Lettre ouverte aux islamistes (avec Antoine Sfeir, Bayard,
2008). Il anime par ailleurs l’émission « Islam », tous les dimanches
matin sur France 2.
La capitale des Enfers où sont suppliciés les faux prophètes. Dante y représente Muhammad les entrailles ouvertes
Poètes persans des XIe et XIVe siècles
Mystique soufi du IXe siècle condamné à mort pour hérésie. L’orientaliste Louis Massignon lui consacra une célèbre étude
Eva Joly : « Pourquoi Florence Lamblin doit démissionner »
L’actualité nous fournit tristement matière à reparler d’évasion fiscale et de lutte contre le trafic de drogue. Ceux qui faisaient mine de ne pas voir le lien entre l’évasion fiscale et le crime organisé seront bientôt confondus. Depuis des années, j’ai expliqué les dangers de cette collusion, les mécanismes par lesquels elle s’opère et les moyens de la combattre.
Mais je dois dire que je ne m’attendais pas à devoir prendre la parole pour dénoncer avec vigueur la faute d’une élue écologiste. A ce stade, n’ayant pas accès au dossier, chacun est réduit à faire des supputations et des commentaires forcément incomplets sur l’affaire de blanchiment d’argent issu du trafic de cannabis qui occupe la une des médias depuis ce week-end. Je ne connais pas Florence Lamblin. Je n’ai avec elle aucun autre lien que celui d’être membre d’EELV. Mais ce lien, précisément m’oblige à parler avec la plus grande clarté. Florence Lamblin doit démissionner de ses fonctions d’élue. Sans délais. Sans atermoiement. Sans qu’aucune excuse ne vienne différer l’absolue nécessité de ce départ.
Une élue ne doit pas se retrouver dans cette position
Sa présomption d’innocence dans l’affaire du blanchiment n’est pas en cause : la justice ne se fait pas en direct du tribunal de l’opinion. C’est bien l’instruction qui doit dire la vérité sur l’accusation dont elle est l’objet. Mais l’avocat de l’élue incriminée, lui même, semble concéder un délit fiscal de sa cliente. Dans sa stratégie de défense, cette concession semble visiblement atténuer les fautes de sa cliente. Cela n’est aucunement le cas. L’évasion fiscale est un délit, nul ne peut l’ignorer. C’est en parfaite connaissance de cause que Florence Lamblin a décidé d’écouter les conseils frelatés de conseillers en évasion fiscale. Quel qu’ait pu en être le motif, cette décision est un délit au regard du droit et une faute au regard de la morale publique. L’avenir dira si Florence Lamblin est coupable de blanchiment ou si elle est victime de sa cupidité. Une chose est sûre : une élue n’aurait jamais dû se retrouver dans cette position. Mes convictions en la matière n’ont pas varié : je tiens l’évasion fiscale pour une gangrène qui impuissante l’état, abîme l’esprit d’égalité et, ce faisant, détruit notre contrat social. Elle doit donc être combattue sans relâche ni pusillanimité.
Amalgames misérables sur le cannabis
Le fait que cette affaire implique des « cols-blancs » montre au passage qu’il faut cesser de stigmatiser les jeunes de banlieue : trafic de drogue et évasion fiscale sont les deux faces d’un phénomène qui dépasse de loin les frontières géographiques et sociales des quartiers populaires. Dans leur empressement à établir des amalgames misérables, nombre de responsables de la droite française ont moqué les positions d’EELV sur le cannabis. Chacun aura remarqué que les mêmes se sont montrés bien moins diserts sur la question de la lutte contre l’évasion fiscale. C’est pourtant une question d’importance qui mérite que nous nous engagions, au-delà de tout clivage politique. Le gouvernement doit mettre cette question au cœur de son action. Mener une politique de réduction des déficits publics sans lutter contre l’évasion fiscale serait une impasse doublée d’une injustice.
Madame, démissionnez
Comme serait injuste le maintien en fonction de Florence Lamblin. Cela sonnerait comme une injure aux oreilles des millions de personnes qui souffrent pour joindre les deux bouts et attendent des responsables politiques en général, et des écologistes en particulier qu’ils se montrent dignes de confiance. Je le répète, non pas comme une juge mais comme une avocate d’une certaine idée de la République : Florence Lamblin doit partir. Pour que les choses soient claires, pour empêcher les amalgames, pour défendre l’exemplarité des élus et des élues du peuple. Madame, démissionnez. N’ajoutez pas l’indignité de votre maintien à la gravité de votre faute. Ceux dont vous avez partagé les convictions vous le demandent et l’honneur le commande.
Eva Joly
Le pétrodollar n'a pas d'odeur mais parle à priori Français !
La Francophonie refuse Israël et accepte le Qatar ! Rappel: Israël compte 1.200.000 francophones (20% de sa population) … Et Hollande il dit quoi ? Dans francophonie, il y a bien "France", non ?
La Francophonie refuse Israël et accepte le Qatar par Jacques Benillouche
Les
délégués de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF),
réunis à Kinshasa, ont terminé leurs travaux en s’éloignant des termes
constitutifs de leurs statuts qui privilégiaient les intérêts culturels
aux problèmes politiques. Comme d’habitude, ils ont voté des résolutions
politiques. La Francophonie s'est élargie, samedi 13 octobre, en
accordant à l'Arménie le statut de membre à part entière de
l'organisation, celui d'observateur à l'Uruguay et en faisant entrer le
Qatar directement comme membre associé. Les pétrodollars ont
certainement convaincu les délégués que le français était très développé
au pays de la charia. Le dollar n’a pas d’odeur.
L'OIF compte désormais 57 membres,
dont 3 associés et 20 observateurs mais Israël, avec ses centaines de
milliers de francophones et ses projets culturels français, n’a pas
droit de siéger parmi ces«défenseurs» de la langue de Molière.
Mais les décisions finales prises par
les délégués ne laissent pas d’étonner. Comme d'habitude, la politique
n’est pas restée absente des débats, dans une sorte d’Assemblée générale
de l’ONU bis. Se référant au problème syrien, tous les pays se sont
élevés contre le blocage au sein du Conseil de sécurité, incapable de
prendre des décisions face au veto de l’un ou de l’autre membre
permanent. Ils ont donc réclamé une modification des règles internes à l’ONU pour
permettre une prise de décision majoritaire par la suppression de la
règle du veto, avec bien sûr l’idée masquée de pouvoir un jour voter une
motion contraignante contre Israël lorsque le veto américain ne
protégera pas l’État juif.
Mais les délégués de l’OIF ont un
culot désarmant. Ils devraient d’abord balayer devant leur porte car ils
réclament des changements des règles à l’ONU sans songer qu’ils
devraient d’abord les appliquer à la Francophonie en priorité. En effet,
la règle actuelle du veto permet à un seul pays de s’opposer à l’entrée
d’un nouveau membre au sein de l’OIF à l’instar du Liban qui s’oppose à
l’entrée d’Israël au sein des pays défenseurs de la langue française.
Pain au chocolat : quelques rappels aux pleureuses hypocrites du CFCM
Le pain au chocolat de Copé n’en finit plus de lui rester sur l’estomac !
Entre Borloo qui réfute l’existence d’un racisme anti pain au
chocolat blanc, Julien Dray qui s’interroge sur la préférence de
certains pour le croissant, lesquels pourraient se sentir stigmatisés et
victimes des méchants mangeurs de viennoiseries chocolatées, et N.
Kosciusko-Morizet qui veut bien reconnaître que certains pains au
chocolat peuvent effectivement poser problème mais qu’il serait plus
prudent de ne pas en parler parce que, selon elle, les abus de certains
d’entre eux ne seraient que marginaux, notre viennoiserie préférée fait
décidément couler beaucoup d’encre.
Eric Ciotti, pour sa part, avoue préférer le chocolat fort en goût
plutôt que fort en gueule, alors que Baroin admet craindre une
altération de leur fraîcheur, déclarant certains petits
pains « toxiques » et « dangereux ». Ne manquant pas d’une certaine
audace créatrice, Juppé propose carrément de placer les barres de
chocolat dans une autre direction, alors que notre grand psychanalyste
Douillet diagnostique une pathologie moisie de M. Copé qui lui
viendrait, selon lui, de sa « jeunesse mal maîtrisée », tandis
qu’Ayrault préfère balayer tous ces propos nauséabonds en appelant au
rassemblement national autour du pain au chocolat. Dans une grande
envolée patriotique, Estrosi réclame le droit inaliénable au pain au
chocolat pour tous les enfants de France, et enfin Jean-Christophe
Lagarde envisagerait même de créer un parti pour lutter contre ce genre
de dérives cacaotées et nauséabondes.
Seule contre tous, Nadine Morano en réclame avec ardeur, se souvenant
avec une émotion toute proustienne d’un petit pain qu’elle aurait connu
il y a quelques années.
On le voit, le pain au chocolat est LE sujet du moment, suite à cette
phrase de Jean-François Copé se rappelant soudainement et fort à propos
que des Français non désireux de subir la charia ont eux aussi le droit
de vote : « Il est des quartiers où je peux comprendre
l’exaspération de certains de nos compatriotes, père ou mère de famille
rentrant du travail le soir, apprenant que leur fils s’est fait arracher
son pain au chocolat par des voyous qui lui expliquent qu’on ne mange
pas pendant le ramadan ».
Et comme si cela ne suffisait pas, le CFCM, qui n’en rate jamais une
pour pleurnicher, a décidé de porter plainte contre JF Copé pour
diffamation envers les « Français de confession musulmane »… Les
étrangers de confession musulmane apprécieront sans doute de n’avoir pas
été conviés à pleurer avec les autres.
Le CFCM dénonce les atteintes à la dignité et à l’honneur (aaah, le
fameux « honneur » en islam… celui qui permet de violer, de tuer… mais
religieusement, cela va de soi), il dénonce l’islamophobie, il dénonce,
il dénonce, il dénonce… Les heures les plus sombres de notre Histoire
sont à notre porte et la délation a encore de beaux jours devant elle.
En 2011 déjà, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil évoquait le
flicage pratiqué sur les musulmans par d’autres musulmans durant le mois
du jeûne, afin de vérifier qu’ils respectaient bien l’interdiction de
ne pas manger, en plus de la surveillance des poubelles le reste de
l’année pour vérifier qu’elles ne contenaient pas de traces de porc. Si
les espions de l’islam en trouvaient, ils dénonçaient les coupables.
Dans la vidéo ci-dessous, il affirmait l’impossibilité pour les
élèves non musulmans (et donc ultra minoritaires dans de nombreuses
écoles en France, notamment dans le 93) de consommer leur goûter durant
cette période, sous peine de se le faire… piétiner ! M. Copé n’invente
donc rien avec son histoire de pain au chocolat, cela existe bel et bien
et c’est bien ça qui est gravissime et intolérable.
L’odieux islam n’a pas à imposer sa dictature à nos enfants ! Le
monstrueux islam n’a pas le droit de stigmatiser nos enfants qui goûtent
pendant une période qui n’a rien de sacrée dans nos contrées ! L’islam
devient hors-la-loi dès lors qu’il sort de la sphère privée ! VOTRE
CHARIA, MONSIEUR MOUSSAOUI, ON N’EN VEUT PAS !!!
Vous voulez appliquer vos préceptes et ne voulez plus vous sentir
« stiiiiigmatiséééés » ? Et bien cassez-vous dans l’un des 57 pays
islamiques pratiquant votre chère charia et cessez une fois pour toutes
de venir nous emmerder ici avec votre idéologie totalitaire arriérée !!!
Pour en revenir à M. Copé, on aurait presque envie de lui dire que se
faire arracher son pain au chocolat est finalement un moindre mal quand
on voit qu’à Marseille, cet été, un restaurateur d’origine égyptienne –
et non musulman de surcroit – s’est carrément fait frapper pour non
respect du ramadan et qu’il a dû être hospitalisé. Dignité, honneur et
stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
A Brest en août dernier, une jeune fille a été tabassée à coups de
poings et de balai par son oncle lors d’une fête parce qu’elle n’avait
pas respecté le jeûne, les policiers ayant dû la mettre en sécurité dans
un hôtel. Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
Au mois de juillet dans l’Aveyron cette fois, c’est une jeune femme
originaire du Maroc qui s’est fait insulter puis rouer de coups à deux
reprises par sept types lui reprochant d’être « une mauvaise musulmane » et d’être « la honte de l’islam » parce qu’elle avait osé faire la fête durant le mois sacré du ramadan. Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
Un Franco-Sénégalais s’est fait tabasser à Lyon en 2010 pour avoir bu
un café ? Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
Et Mohammed Monzur Rahman, à Londres en 2011, frappé pour avoir fumé ? Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
En septembre 2009 c’est rue Alphonse Krienzler, dans le quartier des
Coteaux à Mulhouse, que trois Yougoslaves qui buvaient une bière à une
terrasse de café se sont fait agresser par deux musulmans irrespectueux
de nos libertés qui les ont molestés « c’est ramadan, en buvant vous manquez de respect aux gens qui font le ramadan« .
La situation s’envenimant, d’autres frères musulmans (dont l’un était
déjà recherché) sont arrivés pour soutenir leurs coreligionnaires
agresseurs des malheureux Yougoslaves, et ont frappé ces derniers à la
tête à coups de battes de base-ball… Dignité, honneur et stigmatisation
Monsieur Moussaoui ?
En 2010 à Fontaine-sur-Saône, c’est un garçon de 13 ans qui,
simplement parce qu’il avait une sucette dans la bouche, a été battu à
coups de pierres sur la tête alors qu’il n’était pas musulman. Il est
tombé sans connaissance. Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur
Moussaoui ?
En Norvège en 2011, c’est Ali, un Afghan converti au christianisme
qui là encore a été sauvagement tabassé et ébouillanté par des musulmans
dans le foyer où il réside. S’il est renvoyé chez lui il risque la
peine de mort par lapidation. Dignité, honneur et stigmatisation
Monsieur Moussaoui ?
En 2011 toujours, en Belgique cette fois c’est un couple mixte, lui est belge et sa compagne marocaine. Elle raconte : « Ils
m’ont traitée de salope, ils m’ont dit que c’était honteux de ma part
d’être avec un Belge. Ils m’ont reproché de ne pas faire le ramadan. Mon
mari se trouvait à mes côtés, mais il ne comprenait pas ce qu’ils
disaient. Je leur ai répondu que c’est eux qui devraient avoir honte
d’insulter les gens en plein ramadan et je leur ai demandé poliment de
se calmer. Ils n’ont pas supporté. Ils nous ont alors suivis en rue tout
en nous hurlant des insultes. Nous avons continué à marcher pour ne pas
leur montrer l’endroit où on habite. Ils ont alors disparu et au moment
où nous sommes rentrés chez nous, trente secondes plus tard, trois
jeunes ont défoncé la porte de notre immeuble. L’un d’eux m’a giflée et
m’a dit qu’il allait m’éduquer. Un autre m’a dit qu’il reviendrait nous
frapper une fois qu’il serait l’heure de la rupture du jeûne. Ils ont
alors arraché l’extincteur du couloir et voulaient nous frapper avec au
moment où, heureusement, notre voisin nous a sauvés en sortant de son
appartement. Ils ont alors pris la fuite ». Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
En Indonésie, doux pays musulman, ce sont des raids qui sont
organisés à coups de sabre pour punir comme il se doit les fêtards qui
s’amusent dans des lieux « impies ». Dignité, honneur et stigmatisation
Monsieur Moussaoui ?
Au Maroc, doux pays musulman, l’article 222 du code pénal stipule que « tout
individu notoirement connu pour son appartenance à l’Islam qui rompt
ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le Ramadan est
passible de un à six mois d’emprisonnement et d’une amende ». La
vérification est faite sur la base des prénoms puisqu’il est strictement
interdit à tout musulman de donner un prénom non étiqueté « islam »
sous peine de fatwa (condamnation à mort). Dignité, honneur et
stigmatisation Monsieur Moussaoui ?
A Boumerdès en Algérie, doux pays musulman, la police se charge de
remettre dans le droit chemin les non jeûneurs et les fumeurs. Ainsi en
2010, trois hommes ont été placés en détention pour avoir osé fumer
durant le sacré mois du ramadan, tandis qu’à Tizi Ouzou c’était un
malheureux surpris en train de boire de l’eau. Un Algérien avait même
été condamné à deux ans de prison ferme et 100 000 dinars d’amende pour
avoir osé manger, et deux chrétiens kabyles ont eux été condamnés à
trois ans de prison ferme. Dignité, honneur et stigmatisation Monsieur
Moussaoui ?
Le monde entier est rempli de gens qui se font frapper pour non
respect du ramadan en raison de préceptes vieux de 1 400 ans dont la
quête de spiritualité qu’ils sont censés contenir est désespérément
absente. Le ramadan n’est certainement pas le mois de la purification,
c’est le mois de la violence, de l’agressivité, de l’hypocrisie dans
tout ce que ces négativités ont de dangereux et néfastes pour la
société.
Dans nos pays occidentaux non encore complètement soumis à la charia,
ces violences et ces interdictions divines n’ont pas lieu d’être et
doivent être condamnées avec la plus grande fermeté.
Alors M. Moussaoui avec son CFCM, au lieu de coller une plainte sur
le dos de M. Copé, ferait mieux d’apprendre à ses sbires islamistes que
les lois de la République sont les seules en vigueur dans ce pays et que
l’islam n’a pas à faire sa loi dans nos contrées, même si c’est le
ramadan, et que les violencesavérées
perpétrées contre des personnes – musulmanes ou non -, et les
piétinements de goûters de nos enfants par des petits djihadistes en
herbe endoctrinés par des parents irresponsables sont inacceptables.
J’invite les musulmans désireux de vivre la laïcité que la France
leur offre, de s’affranchir de la chape sociétale et familiale islamique
qui les opprime et de rendre compte, à la société ignorante ou
indifférente, de la pression à laquelle ils sont soumis.
Ici, c’est la démocratie, ici vous devez avoir le droit de manger
pendant le ramadan sans vous cacher si vous le souhaitez. Ici vous avez
le droit de fumer, de boire et de faire la fête pendant le ramadan sans
vous faire insulter ou tabasser. Ici, les femmes ne doivent pas être
contraintes de se cacher de ces hommes, si opprimés par leur idéologie
qu’ils ne peuvent les regarder tête nue sans penser aussitôt à les
violer.
Charge à la République et à ses dirigeants – pour l’instant gravement
émasculés – de vous garantir cette sécurité et cette liberté, et de
punir avec la plus grande fermeté ceux qui prétendraient vous en
empêcher !
Désireux de montrer une jolie image séduisante d’amour, de tolérance
et de paix à ceux qui ignorent encore tout de leur idéologie, des
musulmans ont décidé (avec humour) de distribuer des pains au chocolat
ce mercredi à la gare St Lazare (http://www.ajib.fr/2012/10/operation-pains-auchocolat/). Dommage que je n’ai pas eu vent de cette opération plus tôt, je leur aurais demandé ce qu’ils pensaient des « égorgez les juifs ! » clamés avec ardeur sur les Champs-Elysées…
Mais la vraie bonne idée serait qu’ils renouvellent l’opération
durant le prochain ramadan, ce qui leur permettrait de tester leur
capacité à la bienveillance envers autrui, ainsi que leur volonté de ne
pas céder à l’agressivité propre à cette période exhibée pourtant comme
étant… spirituelle. Amine.
Et puisque mon petit camarade Alain Dubos me souffle cette phrase de
Marie-Antoinette, si les pleurnicheuses hypocrites du CFCM n’aiment pas
les pains au chocolat, « qu’on leur donne des pains aux raisins !! ».
Caroline Alamachère
Dans cette autre vidéo, Xavier Lemoine fait une synthèse sociologique et culturelle de l'Islamisme en France
vendredi 19 octobre 2012
T'vas voir ta gueule à la récré !
Si tous les enseignants se résignaient à
sortir du politiquement correct et exprimaient ailleurs que dans la
salle des profs leur ras-le-bol des injures et incivilités, nous aurions
droit à la plus grande manif jamais organisée par le corps
enseignant.
Et le problème va croissant depuis Mai (avec Hollande on a
le droit de tout faire!) avec une accélération sensible depuis la rentrée
...et une extension au niveau des parents pour ce qui concerne le
primaire et la maternelle , et parfois le collège.
Violences : le ras-le-bol des profs du lycée Daumier
Avis de tempête sur le lycée (et collège) Honoré-Daumier de
Marseille. Hier matin, un mouvement de grève suivi par une majorité
d'enseignants a largement perturbé le fonctionnement de cet
établissement du 8e arrondissement. Devant l'ampleur du mouvement, les
parents ont été conviés par SMS à venir récupérer leurs enfants. En
cause, l'agression dont a été victime un professeur de mathématique,
samedi, de la part de trois élèves n'appartenant pas à son cours.
"Ces problèmes de violences, verbales et physiques, sont récurrents depuis longtemps et se multiplient ces derniers mois",
pointe Pierre Gondard, délégué Sud à l'origine de l'appel. Plus
généralement, les syndicats dénoncent des "restrictions budgétaires"
ayant pour conséquence de "gravement asphyxier" la cité scolaire
Daumier.
"Une restructuration mal pensée a aggravé les
problèmes (...). Les élèves se marchent dessus, la chaleur est
insupportable dans les classes, le réseau informatique est souvent
inutilisable..." Contacté, le directeur de l'établissement, assure comprendre la réaction des enseignants "compte
tenu du chahut de samedi et du comportement inadmissible de certains
élèves"et s'est engagé à rappeler "les règles de bases". Les cours reprendront toutefois normalement ce matin.
La fin programmée du régime de retraite par répartition
Les réserves s’épuisent et les partenaires discutent de l’augmentation des cotisations…
C’est sans tambours ni trompettes que les partenaires sociaux
viennent d’entamer une série de négociations concernant l’avenir des
régimes de retraite complémentaire ARRCO et AGIRC. Ces deux régimes sont
déficitaires depuis 2010.
La manne sera épuisée en 2017
Comme toute pyramide de Ponzi, le système ne peut fonctionner que
dans la mesure où le nombre de cotisants croit par rapport au nombre de
bénéficiaires. Or, cela n’est plus le cas. Il faut savoir que ces deux
régimes puisent actuellement dans leurs réserves afin d’assurer le
paiement des pensions et que ces réserves, estimées à plus de 6
milliards d’euros pour l’AGIRC et à près de 42 milliards d’euros pour
l’ARRCO. Ces réserves seront épuisées en 2017 pour l’AGIRC et 2020 pour
l’ARRCO si la situation reste stable. Malheureusement, la période de
récession que nous connaissons et que visiblement les mesures récentes
ne font qu’accentuer, accélère le processus..
Aucune réflexion constructive
Pour l’instant, les partenaires sociaux, engoncés dans leur logique,
déclarent n’envisager que des solutions classiques et maintes
fois appliquées sans jamais rien résoudre (hausses des cotisations, gel
du point de retraite, aménagement des règles de liquidation des droits,
etc.). Les pouvoirs publics auront ils le courage de taper du poing sur
la table et d’imposer un nouveau mode de financement et de calcul des
retraites ?
lundi 8 octobre 2012
Congrès UMP: motion commune des différentes chapelles gaullistes
Animateurs : Michèle Alliot-Marie, Roger Karoutchi et Henri Guaino
Parrainages : 45 parlementaires
Porté par le RPR jusqu'en 2002, l'héritage gaulliste au sein de l'UMP est toujours vivant.
C'est du moins la démonstration que veulent faire Michèle Alliot-Marie
et Roger Karoutchi. Les deux anciens ministres, qui avaient envisagé de
porter chacun leur propre texte devant les militants, ont uni leurs
efforts en une motion qui a reçu, depuis, le soutien de l'ancien
conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino. La défense des
institutions de la Ve République, la promotion d'une Europe des nations
et le maintien d'un État arbitre garant de l'équilibre des territoires
sont au cœur de leur projet. Selon OpinionWay, 31 % des sympathisants de
l'UMP se réclament aujourd'hui du gaullisme.
Les différentes chapelles gaullistes de l'UMP vont
présenter au congrès UMP de novembre une motion commune sous la houlette
de l'ancienne ministre et présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, et
du sénateur Roger Karoutchi, a annoncé jeudi ce dernier.
Le document est le fruit du regroupement du "Gaullisme du
Renouveau" de Mme Alliot-Marie et du "Rassemblement gaulliste" de M.
Karoutchi, proche de Jean-François Copé. Ses deux autres premiers
signataires sont fillonistes: l'ancien président du Sénat Gérard Larcher
et l'ex-ministre Patrick Ollier, président de l'Amicale gaulliste de
l'Assemblée nationale.
"Nous qui nous réclamons du gaullisme voulons faire vivre ses
valeurs afin qu'elles orientent le projet de l'UMP. Nous souhaitons
que, tous ensemble, nous nous battions pour une société plus juste et
plus solidaire dont l'Homme doit être le souci premier, dont l'Etat soit
un élément d'équité, de justice, d'équilibre des territoires, dont
l'autorité soit garante de sécurité. Nous entendons que la France compte
et pèse dans une Europe des Etats-Nations qui, par sa force et sa
détermination deviendra essentielle pour l'équilibre du monde
multipolaire", peut-on y lire.
Le congrès de l'UMP va entériner la création des courants, ce
qui est prévu dans les statuts fondateurs de l'UMP en 2002 mais jamais
appliqué.
Comme pour les candidatures à la présidence de l'UMP, les
promoteurs d'un "mouvement" ont jusqu'au 18 septembre pour déposer leur
motion en vue de la soumettre au vote des militants le 18 novembre. La
motion doit être parrainée par 10 parlementaires issus d'au moins 10
fédérations.
AFP
UMP: des trentenaires agitent la "boîte à idées" et demandent un vrai débat
C'est
l'autre motion défendue par de jeunes pousses de l'UMP qui ont fait
leurs armes pendant la campagne présidentielle en participant, dans
l'ombre, à la préparation du programme de Nicolas Sarkozy. Leurs
propositions en faveur de la compétitivité ou de l'école ont déjà été
étrennées par le candidat ; celles qui concernent la rénovation de l'UMP
sont plus inédites par leur conception très «managériale» de la vie du
parti et une réduction drastique du nombre de cadres nationaux au profit
des fédérations départementales. Ils sont soutenus par plusieurs de
leurs aînés comme Gilles Carrez, Bruno Le Maire, Benoist Apparu ou Hervé
Gaymard.
Des cadres trentenaires de l'UMP ont réclamé lundi "une vraie
campagne" entre les six motions qui seront soumises au vote des
militants lors du congrès du 18 novembre, dont celle de leur mouvement
"La boîte à idées".
"Le vote pour les motions est
l'occasion de définir une ligne politique et une stratégie militante,
pas de ratifier la notoriété politique de tel ou tel", écrivent-ils dans
un communiqué, affirmant regrouper des partisans des deux rivaux pour
la présidence, François Fillon et Jean-François Copé.
Ils
demandent dans une lettre au comité d'organisation (COCOE) "un débat
par région entre les représentants des différents mouvements ainsi qu'un
débat au siège de l'UMP diffusé sur internet".
Ils revendiquent le soutien de 18 parlementaires, dont Benoist Apparu, Hervé Gaymard, Chantal Jouanno, Bruno Le Maire.
Ces
cadres trentenaires s'inquiètent de voir l'UMP prise entre un
"électorat conservateur", "soumis à la pression du FN", et "un électorat
plus modéré dans l'ouest et les grandes villes", au milieu d'un "réseau
de militants en train de disparaître".
Ils avancent "14
propositions pour reconstruire l'UMP": formation militante,
rapprochement d'avec "la Fondapol", le think tank du politologue
Dominique Reynié, préparation de "primaires ouvertes en vue de 2017".
Le
"Ni FN, ni Front républicain" et un "choc compétitif massif", avec une
forte baisse du coût du travail, figurent parmi les autres propositions
de ce mouvement "anti-division" qui proclame: "Nous sommes tous un peu
libéraux, humanistes et gaullistes".
Parmi les initiateurs: Enguerrand Delannoy, ancien collaborateur de Laurent Wauquiez
et Gilles Carrez, deux hauts fonctionnaires (Pierre-Emmanuel Thiard et
Matthieu Schlesinger) et un cadre du privé (Maël de Calan).
Les
quelque 260.000 militants de l'UMP à jour de leur cotisation ont pour la
première fois à se prononcer sur les motions des mouvements de l'UMP,
en plus d'avoir à choisir entre MM. Copé et Fillon.