Jean-françois Copé veut des dépistages du cannabis à l'école
Quand on sait que le dépistage urinaire permet de remonter jusqu'à 1 mois en arrière, un bon moyen pour éviter de tomber dans ce fléau.
Attention toutefois, les tricheurs débordent d'imagination...
Dimanche sur France 5, Jean-François Copé a proposé de mettre en place des dépistages de cannabis anonymes et aléatoires dans les établissements scolaires. |
Pour lutter contre la consommation de cannabis chez les jeunes, Jean-François Copé a une idée que ne manquera de susciter le débat : mettre en place des dépistages dans les collèges et les lycées. Le candidat à la présidence de l'UMP est revenu dimanche à l'occasion de l'émission C Politique sur France 5 sur cette proposition écrite dans son livre-programme «Manifeste pour une droite décompléxée».
Selon lui, le principe serait d'instaurer des tests salivaires ou des prises de sang, mais de manière aléatoire et anonyme, c'est à dire que les établissements scolaires ne seraient pas tenus informés. L'objectif selon Jean-François Copé, fermement opposé à la dépénalisation du cannabis : «Mieux renseigner les parents sur ce que peuvent être amenés à faire leurs enfants.»
L'actuel secrétaire général de l'UMP affirme s'appuyer sur un système déjà mis en place à l'étranger.
Les jeunes Français seraient les plus gros consommateurs de cannabis sur le continent. D'après une enquête menée dans toute l'Europe auprès de 100 000 jeunes de 15 et 16 ans et publiée en mai dernier, 39% des adolescents français auraient déjà fumé un joint, 24% régulièrement.
«Le rôle de la société : protéger ses enfants»
Interrogé sur le fait que les experts européens estiment que dépister un jeune sans son consentement ne lui est pas bénéfique, Jean-François Copé a répondu : «Je peux comprendre qu'un jeune n'ait pas envie de se faire dépister. Mais cela veut dire qu'on le laisse dans sa souffrance, dans sa dépendance ? Le rôle d'une société, c'est de protéger ses enfants.»
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