On ne vous retient pas !
Les mafieux ne vous saluent même pas, traîtres au parti et à son unité.
Grâce à vous un boulevard s'ouvre pour la Gauche...
Ce sera plus dur et bien plus long mais nous y arriverons malgré vous et vos égos pathétiques !
Sans les militants, vous, ténors de la politique n'êtes rien ! L'inverse n'est pas vrai.
Le mépris entraine la frustration puis la colère !Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines ?
http://www.challenges.fr/economie/20121122.CHA3456/les-dessous-financiers-de-la-guerre-fillon-cope-a-l-ump.html
Les dessous financiers de la guerre Fillon-Copé à l'UMP
Soutien de Fillon, Baroin oeuvre à la constitution d'un nouveau groupe parlementaire. Ce qui priverait l'UMP, très endettée, de précieux financements publics. Etranglé financièrement, Copé n'aurait alors d'autre choix que de plier.
Dans la guerre fratricide que se livrent actuellement Jean-François Copé et François Fillon, ce dernier possède un moyen de pression inespéré: l'état catastrophique des finances de l'UMP. Le parti d'opposition accuse une dette gigantesque - de 50 à 70 millions d'euros, selon plusieurs sources parlementaires. A l'approche imminente de traites à payer, il est mis sous pression par ses banques créancières. On évoque également une trésorerie dans le rouge, autour de 15 millions d'euros. L'argentier du parti, Dominique Dord, s'en émouvait d'ailleurs publiquement cet été.
La situation est d'autant plus inquiétante que l'UMP ne pourra plus compter en 2013 sur les 30 millions d'euros de financement public qu'elle a touchés au titre de l'année 2012 (voir ici). Le ministère de l'Intérieur est en train de calculer les chiffres, mais le parti officiellement dirigé par Jean-François Copé ne devrait plus recevoir que 20 millions d'euros. Si tout se passe bien...
L'échéance fatidique du 30 novembre
Car les partisans de François Fillon menacent le député-maire de Meaux d'un uppercut dont il ne pourrait se relever. Selon des informations recueillies par Challenges, l'ancien ministre de l'Economie François Baroin, soutien de Fillon, cherche à fédérer un groupe de parlementaires en marge du groupe UMP, présidé par le copéiste Christian Jacob. Si cette idée devenait réalité, le parti devrait faire avec quelques millions d'euros de moins.
Depuis la loi de 1988, le financement public des partis politiques repose sur deux "fractions". D'une part, le nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives: chacune d'entre elles garantit 1,68 euro par an aux partis qui ont fait 1% des suffrages dans au moins 50 circonscriptions. A ce titre, l'UMP, qui a obtenu plus un peu plus de 7 millions de voix le 10 juin dernier, peut espérer près de 12 millions d'euros, auxquels il faut retrancher 5 millions d'euros environ pour non-respect de la parité. Soit 7 millions d'euros.
D'autre part, chaque parlementaire qui se revendique d'un parti lui apporte une dot d'un peu plus de 42.000 euros par an. Avec 196 députés et 131 sénateurs, l'UMP peut attendre 13 millions d'euros. Sauf si des élus refusent finalement d'endosser ses couleurs... La date fatidique est toute proche: c'est le 30 novembre que les députés et sénateurs doivent déclarer à qui ils veulent verser ces 42.000 euros. Vu le contexte actuel, les parlementaires soutenant François Fillon (151, selon le Monde) pourraient donc décider de "tuer" Jean-François Copé en l'étranglant financièrement. 151 députés à 42.000 euros, ça fait plus de 6 millions d'euros... Un manque à gagner impossible à assumer, vu la situation financière de l'UMP.
Les aides publiques versées au mois de juin seulement
François Fillon n'a rien à y perdre, au contraire. Les parlementaires qui le suivraient dans cette voie sécessionniste pourraient affecter ces aides publiques à un "parti ami", issu par exemple des outre-mers et agréé par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements publics (CNCCFP). "L'argent est versé aux partis politiques au mois de juin, explique un député chevronné. D'ici là, les amis de Fillon ont tout le temps de faire agréer leur groupe parlementaire. Et le 'parti ami' pourra alors leur reverser les aides qu'il avait reçues, comme ça se fait couramment." Si elle paraît audacieuse politiquement, la manoeuvre n'en est pas moins tout à fait possible.
Et la menace semble prise au sérieux par Jean-François Copé. Il suffit de réécouter les propos, au premier abord sibyllins, qu'il a tenus ce jeudi sur Europe 1: "L'entourage de François Fillon, qui est aux abois, est en train d'instrumentaliser un certain nombre d'amis élus parlementaires qui l'ont soutenu et qui, en toute bonne foi, sont tentés d'aller vers l'implosion de l'UMP. Tout cela est fait dans une seule idée, une idée suicidaire, qui est de mettre en cause l'UMP. Derrière ça, c'est un coup politique, pour ne pas dire un putsch." On comprend mieux ce qu'il voulait dire.
Jérôme Lefilliâtre (avec Ghislaine Ottenheimer)
La situation est d'autant plus inquiétante que l'UMP ne pourra plus compter en 2013 sur les 30 millions d'euros de financement public qu'elle a touchés au titre de l'année 2012 (voir ici). Le ministère de l'Intérieur est en train de calculer les chiffres, mais le parti officiellement dirigé par Jean-François Copé ne devrait plus recevoir que 20 millions d'euros. Si tout se passe bien...
L'échéance fatidique du 30 novembre
Car les partisans de François Fillon menacent le député-maire de Meaux d'un uppercut dont il ne pourrait se relever. Selon des informations recueillies par Challenges, l'ancien ministre de l'Economie François Baroin, soutien de Fillon, cherche à fédérer un groupe de parlementaires en marge du groupe UMP, présidé par le copéiste Christian Jacob. Si cette idée devenait réalité, le parti devrait faire avec quelques millions d'euros de moins.
Depuis la loi de 1988, le financement public des partis politiques repose sur deux "fractions". D'une part, le nombre de voix obtenues au premier tour des élections législatives: chacune d'entre elles garantit 1,68 euro par an aux partis qui ont fait 1% des suffrages dans au moins 50 circonscriptions. A ce titre, l'UMP, qui a obtenu plus un peu plus de 7 millions de voix le 10 juin dernier, peut espérer près de 12 millions d'euros, auxquels il faut retrancher 5 millions d'euros environ pour non-respect de la parité. Soit 7 millions d'euros.
D'autre part, chaque parlementaire qui se revendique d'un parti lui apporte une dot d'un peu plus de 42.000 euros par an. Avec 196 députés et 131 sénateurs, l'UMP peut attendre 13 millions d'euros. Sauf si des élus refusent finalement d'endosser ses couleurs... La date fatidique est toute proche: c'est le 30 novembre que les députés et sénateurs doivent déclarer à qui ils veulent verser ces 42.000 euros. Vu le contexte actuel, les parlementaires soutenant François Fillon (151, selon le Monde) pourraient donc décider de "tuer" Jean-François Copé en l'étranglant financièrement. 151 députés à 42.000 euros, ça fait plus de 6 millions d'euros... Un manque à gagner impossible à assumer, vu la situation financière de l'UMP.
Les aides publiques versées au mois de juin seulement
François Fillon n'a rien à y perdre, au contraire. Les parlementaires qui le suivraient dans cette voie sécessionniste pourraient affecter ces aides publiques à un "parti ami", issu par exemple des outre-mers et agréé par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements publics (CNCCFP). "L'argent est versé aux partis politiques au mois de juin, explique un député chevronné. D'ici là, les amis de Fillon ont tout le temps de faire agréer leur groupe parlementaire. Et le 'parti ami' pourra alors leur reverser les aides qu'il avait reçues, comme ça se fait couramment." Si elle paraît audacieuse politiquement, la manoeuvre n'en est pas moins tout à fait possible.
Et la menace semble prise au sérieux par Jean-François Copé. Il suffit de réécouter les propos, au premier abord sibyllins, qu'il a tenus ce jeudi sur Europe 1: "L'entourage de François Fillon, qui est aux abois, est en train d'instrumentaliser un certain nombre d'amis élus parlementaires qui l'ont soutenu et qui, en toute bonne foi, sont tentés d'aller vers l'implosion de l'UMP. Tout cela est fait dans une seule idée, une idée suicidaire, qui est de mettre en cause l'UMP. Derrière ça, c'est un coup politique, pour ne pas dire un putsch." On comprend mieux ce qu'il voulait dire.
Jérôme Lefilliâtre (avec Ghislaine Ottenheimer)
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