On en rêvait, Manu l'a fait !
Après sa mauvaise prestation face à Le Pen
dans Des Paroles et Des Actes, il semble que Valls se droitise sérieusement (juste ce qu'il
faut pour peut-être se retrouver face au FN au second tour en 2017) !
Même stratégie
que Mitterrand...
Valls est pour les statistiques ethniques (ce qui auparavant était absolument inacceptable) et signe la fin de l'aide au retour pour les Roms.
Valls est pour les statistiques ethniques (ce qui auparavant était absolument inacceptable) et signe la fin de l'aide au retour pour les Roms.
Donc nous y sommes : les ambitieux du PS sont en chasse de l'électorat de
l'extrême droite.
Roms : Valls arrête l'aide au retour
©
REUTERS
"J'ai décidé de mettre fin à ce dispositif".
Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur a annoncé vendredi la fin du
système d'aide au retour visant à inciter notamment les Roms implantés
en France à repartir dans leur pays d'origine, la Roumanie ou la
Bulgarie. Les modalités du nouveau système devraient être connues dans
quelques jours.
Cette aide a des "effets pervers"
Le pourquoi. Lors
d'un déplacement à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, Manuel Valls a
estimé que le système de l’aide au retour avait des effets pervers, de
nombreux Roms acceptant provisoirement de rentrer chez eux avant de
revenir quelque temps plus tard en France. "En France comme en Roumanie,
les ONG, associations et autorités considèrent que cette aide a des
effets pervers. Nous allons changer un système inopérant", a-t-il
expliqué sur RTL.
En
septembre dernier, de retour de Bucarest, Manuel Valls avait déjà
dénoncé les effets pervers du dispositif, car les expulsés, selon lui,
reviennent systématiquement.
Une aide de 300 euros par adulte
Le nombre de personnes concernées. La
population Rom en France compte 15.000 à 20.000 personnes, selon les
associations. L'aide financière au retour volontaire dans leur pays
d'origine est de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant mineur.
Elle est versée aux étrangers ayant la nationalité d'un Etat membre de
l'Union européenne, comme les Roms, présents en France depuis plus de
trois mois et en situation de dénuement ou de grande précarité, qu'ils
soient en situation irrégulière ou non.
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