mercredi 12 décembre 2012

Une ministre alzheimer en charge de l'autisme ? 

Si la lutte contre l’autisme a été déclarée grande cause nationale en 2012, les traitements recommandés par la Haute Autorité de Santé (HAS), et notamment la méthode dite « éducative » qui « favorise l'épanouissement personnel, la participation à la vie sociale et l'autonomie de l'enfant et de l'adolescent », ne sont pas remboursés. Difficile dans ce cas de donner le meilleur pour son enfant sans passer par des solutions extrêmes et dramatiques d'autant que le montant de l'allocation enfant handicapé n'est que de127 euros par mois !
A coté de ça, il y a l'AME (un dispositif créé il y a dix ans pour soigner les étrangers en cas d’urgence ou pour empêcher la propagation de maladies contagieuses mais qui, aujourd’hui, est largement dévoyé.) qui permet la gratuité des soins et nous coûte plus de 600 millions d'euros annuels. Seul critère pour en bénéficier : être étranger, sans papiers ni travail !
Marisol, avant de promettre 4600 euros minimum garantis à tous les Médecins ne serait-il pas plus responsable de satisfaire d'abord les engagements santé de l'état et permettre aux familles dans le besoin d'avoir leur enfant handicapé pris en charge convenablement ?
N'est ce pas vous qui aviez pris position, le 15 mars 2012, pour qu'on mette en application les recommandations de la HAS ?


 

Elle se prostitue pour payer le traitement de son fils autiste


Le traitement qui convient le mieux au fils de Muriel, bien que préconisé par la Haute Autorité de santé, n'étant pas pris en charge par la Sécurité sociale, la jeune femme a décidé de se prostituer pour récolter l'argent.
Le fils de Muriel, 5 ans, est autiste sévère. La thérapie qui lui convient le mieux est la méthode «éducative», ce qui signifie que des éducateurs spécialisés se relaient à son chevet. Problème, cette méthode n'est pas remboursée par la Sécurité sociale, bien que préconisée par la Haute Autorité de santé. Elle favoriserait «l'épanouissement personnel, la participation à la vie sociale et l'autonomie de l'enfant et de l'adolescent». La famille niçoise n'a pas les moyens de régler chaque mois les 2000 euros que lui coûtent les trois éducateurs. Muriel, la trentaine, qui a arrêté de travailler pour se consacrer à l'éducation de son fils, après avoir vendu «énormément d'objets précieux», ne voit d'autre solution que la prostitution. Elle s'est confiée ce lundi matin sur Europe 1.

«Je me suis dit en fin de compte, c'est ça la solution, en attendant que tout s'arrange, on n'a pas d'autre choix», a-t-elle raconté au micro d'Europe 1. Muriel parvient à amasser 7000 euros en se prostituant cinq fois, sans que son mari ne le sache. Jusqu'au jour où, enfermée dans la chambre d'un grand hôtel, un client menace de la tuer. «Je me suis rendu compte que je pouvais perdre la vie (…) à cause de l'État», accuse-t-elle. «J'ai fait tout ça pour mon fils, ma famille et en fin de compte j'ai failli perdre la vie», a-t-elle ajouté. Alors que l'autisme a été déclaré grande cause nationale 2012, la mère de famille appelle les pouvoirs publics à l'aide, persuadée que d'autres femmes comme elles ont déjà franchi le pas.

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