Le contraire eut été surprenant...
Dans le fameux classement du Forum économique mondial (WEF) publié ce mercredi, la France ne fait plus partie des 20 pays les plus compétitifs au monde. Elle a perdu trois places depuis l'an dernier. C'est la première fois en trente ans d'existence de ce palmarès que le pays ne figure pas dans ce top 20.
Cette tendance reflèterait une baisse de l'efficacité des gouvernements français ces dernières années, ainsi qu'une détérioration de l'environnement économique et notamment du marché du travail, selon Thierry Geiger, économiste au WEF, interrogé par l'AFP. Le rapport du WEF met toutefois en avant le fait que "les infrastructures françaises demeures parmi les meilleures du monde".
La Suisse, en revanche, demeure numéro 1et Singapour deuxième. La Finlande passe devant la Suède à la troisième place tandis. Les Etats-Unis, premiers il y a cinq ans, reculent eux aussi et passent derrière l'Allemagne qui reste à la 6e place.
Par ailleurs, en raison de la crise de la dette, plusieurs pays européens chutent dans ce classement. la Grèce qui chute de la 90e à la 96e place de ce classement qui porte sur 144 pays, Le Portugal est également rétrogradé de quatre place au 49e rang et l'Espagne stagne à la 36e place.
La France quitte le top 20 mondial des pays les plus compétitifs
Le rapport 2012 du Forum économique mondial révèle que la Suisse conserve la première place, grâce notamment à l'excellence de son système scolaire.
La Suisse demeure pour la quatrième année consécutive le pays le plus compétitif au monde, alors que d'autres pays et notamment les Etats-Unis ont reculé dans le classement, a annoncé mercredi 5 septembre le Forum économique mondial (WEF).
Singapour conserve sa deuxième place, tandis que la Finlande se classe troisième, faisant reculer la Suède à la quatrième place, suivis des Pays-Bas et de l'Allemagne, selon l'édition 2012 du rapport sur la compétitivité mondiale publié par le WEF.
"La Suisse mérite la première place grâce à l'innovation, aux performances de son système scolaire, aux dépenses élevées en recherche et développement et la solide coopération entre le monde universitaire et le secteur privé", a souligné le WEF.
La Confédération a également été reconnue pour l'efficacité de son marché du travail, pour avoir l'un des environnements macroéconomiques les plus stables au monde, pour la transparence et l'efficacité de ses institutions, ainsi que pour la qualité de son infrastructure et pour son secteur financier fortement développé.
La France perd trois places :
Le classement a cependant été beaucoup moins brillant pour un certain nombre de pays, notamment du Sud de l'Union européenne, en proie à une grave crise économique.
La Grèce, l'un des pays les plus touchés par la crise des dettes publiques, a chuté de la 90ème à la 96ème place du classement de 144 pays, tandis que le Portugal a reculé de quatre rangs à la 49ème place. L'Espagne a conservé cette année sa 36ème position.
La France a par contre quitté le groupe des 20 premiers pays de ce classement, tombant à la 21e place, alors qu'elle était encore en 18ème position l'année dernière et à la 15e place en 2010.
Thierry Geiger, économiste au WEF, a indiqué que cette tendance était inquiétante, car elle reflétait une baisse de l'efficacité des gouvernements français ces dernières années, ainsi qu'une détérioration de l'environnement économique et notamment du marché du travail.
Les Etats-Unis 7e :
Les Etats-Unis, qui trônaient encore au premier rang il y a cinq ans, ont poursuivi leur recul, tombant de la cinquième place l'année dernière à la septième en 2012.
L'économiste du WEF, Margareta Drzeniek Hanouz, a cependant souligné que les Etats-Unis "disposaient toujours d'un des environnements économiques les plus performants au monde". Les Etats-Unis font cependant face à "d'importantes vulnérabilités macroéconomiques", notamment une hausse du déficit public, des impasses politiques et une perte de confiance dans la classe politique.
Ces difficultés "résultent dans l'incapacité à répondre à certains problèmes importants", a-t-elle ajouté.
L'étude du WEF a été réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprises dans 144 pays.
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