lundi 8 octobre 2012

UMP : la Droite populaire veut se compter


Animateur : Thierry Mariani
Parrainages : 22 parlementaires
C'est l'une des «marques» les plus médiatiques créées à droite pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy: la turbulente Droite populaire, lancée en 2010 au lendemain des élections régionales par Thierry Mariani et Lionnel Luca, a ­fédéré une trentaine d'élus ­soucieux de voir «la droite revenir à ses fondamentaux». Au programme: promotion de la politique familiale et de la sécurité, lutte contre l'assistanat et l'immigration. Le congrès est l'occasion pour ce club de transformer l'essai. Il aura fort à faire avec la concurrence de la motion «La Droite forte» - très proche dans son projet - que Thierry Mariani qualifie de «contrefaçon». Selon OpinionWay, 31 % des sympathisants de l'UMP se réclament de la famille des «conservateurs», la plus proche idéologiquement de la Droite populaire. 

           Thierry Mariani répond aux journalistes, le 7 mai, au lendemain de la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle.
                                                Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro
 
http://www.lefigaro.fr/politique/2012/07/18/01002-20120718ARTFIG00565-ump-la-droite-populaire-veut-se-compter.php

 

Par Sophie Huet 

Quatre moi avant le congrès de l'UMP du 18 novembre, Thierry Mariani et les membres du collectif de la Droite populaire ont annoncé mercredi leur intention de déposer «une motion pour se structurer en mouvement».

Insistant sur les thèmes de la souveraineté française, de la sécurité, du travail, ou encore de la maîtrise des dépenses publiques, ce collectif, créé en juin 2010, a décidé de s'ouvrir aux sénateurs UMP. Philippe Marini, le président de la commission des finances du Sénat, s'est félicité que la Droite populaire soit «la seule à s'assumer comme euroréaliste». Refusant d'entrer dans «la bataille des ego et des ambitions personnelles», Thierry Mariani a souligné que le congrès de novembre serait «la première opportunité historique pour assumer une diversité, un pluralisme, désormais reconnus par nos statuts».

Les parlementaires de la Droite populaire vont diffuser le texte de leur motion auprès des militants, afin de mesurer leur poids politique. Cette motion déposée après celle d'Hervé Mariton au nom de «Réformes et modernité», est la première à recueillir le nombre de parlementaires exigés par les statuts (un minimum de dix parlementaires dans dix fédérations). 

Mercredi, vingt-quatre heures après son dépôt, la motion avait déjà reçu le soutien de 17 parlementaires représentant 14 fédérations départementales. Parmi les signataires: Lionnel Luca (Alpes-Maritimes), Jacques Myard (Yvelines), Philippe Marini (Oise), Philippe Meunier (Rhône), Dominique Tian et Bernard Reynès (Bouches-du-Rhône). 

Thierry Mariani a souligné que «la Droite populaire se place dans la bataille des idées et ne prendra pas position en tant que mouvement en faveur de l'un ou l'autre candidat». Mais on constate que les trois quarts d'entre eux sont des proches de Jean-François Copé.

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