Sans Nous ils ne sont rien !
Qui dit Boycott des Médias dit moins de pub ;
Qui dit moins de pub dit Médias inquiets !!
Eh oui ! sans Nous ils ne sont rien...
http://www.lefigaro.fr/medias/2012/07/20/20004-20120720ARTFIG00522-le-marche-publicitaire-francais-en-petite-forme.php
Par Alexandre Debouté
Après un début d'année relativement bon, le marché publicitaire français s'est retourné au deuxième trimestre.
Selon l'institut Kantar Media,
la croissance des investissements bruts (hors négociations et
dégressifs) dans les médias s'établit à 1,2 % sur le semestre, plombée
par un très mauvais mois de mai et par la grande prudence des
annonceurs. Le montant total des investissements avoisine 14 milliards
d'euros bruts.
«Avec les élections et les nombreux jours fériés, le deuxième trimestre a nettement marqué le pas, en recul de 0,3 %, explique Corinne in Albon, directrice du marketing du pôle publicitaire de Kantar Media France. Tous les secteurs se sont désengagés en mai, orientant tous les médias à la baisse. Mais le retour de la croissance en juin a permis de finir le trimestre à l'équilibre.»
Deux médias ont réussi à tirer leur épingle du jeu. La télévision, d'abord, qui, grâce notamment au dynamisme des nouvelles chaînes de la TNT, finit la période en hausse de 4,6 %, à 4,8 milliards d'euros brut. La radio, ensuite, qui a profité à plein de la pression publicitaire des distributeurs et des constructeurs automobiles. Le média boucle la période sur une progression de 3,6 %, avec un peu plus de 2 milliards d'euros bruts investis. Les stations généralistes comme les musicales ont profité au deuxième trimestre de recettes qui ont été, a contrario de tous les autres médias, supérieures à celles du début d'année. Étonnamment, le display sur Internet (bannières et vidéos) évolue sur six mois à des niveaux en deçà, à + 1,9 %. «Ce média suit désormais les tendances du marché car il a intégré les plans médias des annonceurs», observe Corinne in Albon, qui précise que ces chiffres ne comprennent pas les liens sponsorisés (référencement payant).
Sur l'ensemble des supports, un secteur d'annonceurs sur deux a réduit ses dépenses publicitaires. Les distributeurs, les constructeurs automobiles et la mode ont soutenu le marché, tandis que les télécoms (notamment Orange et SFR), l'alimentaire, la culture-loisirs et la bancassurance ont réduit leurs investissements.
«Avec les élections et les nombreux jours fériés, le deuxième trimestre a nettement marqué le pas, en recul de 0,3 %, explique Corinne in Albon, directrice du marketing du pôle publicitaire de Kantar Media France. Tous les secteurs se sont désengagés en mai, orientant tous les médias à la baisse. Mais le retour de la croissance en juin a permis de finir le trimestre à l'équilibre.»
Deux médias ont réussi à tirer leur épingle du jeu. La télévision, d'abord, qui, grâce notamment au dynamisme des nouvelles chaînes de la TNT, finit la période en hausse de 4,6 %, à 4,8 milliards d'euros brut. La radio, ensuite, qui a profité à plein de la pression publicitaire des distributeurs et des constructeurs automobiles. Le média boucle la période sur une progression de 3,6 %, avec un peu plus de 2 milliards d'euros bruts investis. Les stations généralistes comme les musicales ont profité au deuxième trimestre de recettes qui ont été, a contrario de tous les autres médias, supérieures à celles du début d'année. Étonnamment, le display sur Internet (bannières et vidéos) évolue sur six mois à des niveaux en deçà, à + 1,9 %. «Ce média suit désormais les tendances du marché car il a intégré les plans médias des annonceurs», observe Corinne in Albon, qui précise que ces chiffres ne comprennent pas les liens sponsorisés (référencement payant).
Un secteur sur deux désinvestit
Pour la presse, deuxième média en valeur après la télévision, la situation se tend. Sur le semestre, les investissements des annonceurs ont reculé de 1,1 % en valeur et de 4,6 % en volume de pagination. Les magazines, stables en valeur, s'en tirent mieux que les quotidiens, qui accusent une baisse de 4,6 %. Une contre-performance qui s'explique en partie par le substantiel désengagement des secteurs de la bancassurance et des services. L'affichage a aussi souffert, avec des investissements bruts en recul de 7,3 % sur le semestre, pénalisés par le désinvestissement des distributeurs. C'est le seul média qui a perdu en valeur chaque mois depuis janvier.Sur l'ensemble des supports, un secteur d'annonceurs sur deux a réduit ses dépenses publicitaires. Les distributeurs, les constructeurs automobiles et la mode ont soutenu le marché, tandis que les télécoms (notamment Orange et SFR), l'alimentaire, la culture-loisirs et la bancassurance ont réduit leurs investissements.
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