samedi 28 juillet 2012

Vive la Paix(sement) !


Un post d'humeur de Rioufol qui rappelle les craintes et l'agacement de nombre d'entre-nous.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/07/la-politique-de-lapaisement-qu.html?xtor=RSS-19

Lisez aussi les commentaires, ils sont intéressants...

La politique de l'"apaisement", ou le retour de l'esprit munichois

La politique de l'"apaisement" que mène l'Europe, dont la France,  face à l'islamisme conquérant me rappelle de fâcheux antécédents. J'apprends ainsi, de mes vacances, que le Comité olympique international a refusé de faire respecter, ce vendredi, une minute de silence à l'ouverture des Jeux de Londres, en hommage aux sportifs israéliens tués aux JO de Munich de 1972 par un commando palestinien. 
Cette nouvelle fait suite à ce fait divers de Marseille, où trois policiers ont été blessés dans une échauffourée lors du contrôle d''une femme en burqa, prénommée Louise-Marie, qui disait refuser de reconnaître la loi française. Les interpellés ont été immédiatement libérés par le parquet, qui a demandé une enquête sur les agissements de la police. 
Quelques jours plus tôt, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Nils Mulznieks, avait appelé les gouvernements européens à "renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans" , comme la loi française de 2010 sanctionnant le port du voile intégral. Pour Mulznieks, les musulmans d'Europe "se heurtent régulièrement à diverses formes de préjugés, de discriminations et de violences qui renforcent  leur exclusion sociale ".
C'est dans ce contexte que Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a déclaré le 23 juillet devant les 57 ambassadeurs de l'OCI (organisation de la coopération islamique): "Dans le monde musulman d'aujourd'hui, peut-être certains s'interrogent sur l'attitude de la France à l'égard de l'islam, probablement à cause de l'attitude de certains de nos prédécesseurs immédiats. Eh bien je veux vous dire clairement que la page est tournée >. Illustration, ces jours-ci, avec les propos du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Soucieux, lui aussi, d'"aller vers l'apaisement", il entend assouplir les conditions d'accès à la nationalité en mettant fin à "un parcours du combattant". Voyant  "l'arrivant" comme "une chance", il proposera également, pour les étrangers en situation régulière, un titre de séjour pluriannuel "moins contraignant". 
Bref, plutôt que de chercher à préserver la cohésion nationale, les technocrates européens, épaulés par les socialistes français (très majoritairement soutenus il est vrai par l'électorat musulman lors de la présidentielle), ont fait le choix, au nom de l'apaisement, d'une société multiculturelle, cheval de Troie de l'islam radical et totalitaire. J'y vois le retour de l'esprit munichois et de son funeste destin.

Nous ça nous rappelle un certain article (qui se noie dans l'atmosphère de l'époque mais la reflète à merveilles) d'Aragon paru dans son journal "Ce soir" en 1939 et naïvement intitulé "Vive la Paix" :

"
Un fait nouveau : Berlin annonce que les gouvernements du Reich et de l’URSS, après avoir conclu un accord commercial, vont de façon incessante signer un pacte de non-agression. M. von Ribbentrop part pour Moscou.
Ce fait, se produisant à un moment d’extrême tension en Europe est avant tout un gain pour la paix. L’agresseur professionnel, le fascisme est contraint de traiter et avec qui ? Avec la puissance même de laquelle il s’est en toute occasion déclaré l’irréductible ennemi : M.Hitler peut désormais se donner comme le paladin de l’antibolchevisme, et comment va-t-il aux yeux de ses alliés internationaux (et je veux dire alliés avoués et non avoués) justifier son régime et sa politique.
L’Urss, le pays dont la diplomatie n’a cessé de réclamer le désarmement tant qu’il était possible, qui a donné au monde la politique de sécurité collective, marque une fois de plus, et avec éclat sa volonté de paix avec tous. Le pacte de non-agression avec l’Allemangne, imposé à Hitler qui n’avait pas d’autre possibilité de capituler ainsi ou de faire la guerre, c’est le triomphe de cette volonté de paix soviétique.
Ce triomphe de la politique stalinienne est en même tps le double écrasement de la croisade antisoviétique et anticommuniste entreprise à grand fracas de Berlin, Rome et Tokyo, et soutenue de façon plus hypocrite à Paris, à Londres et ailleurs par les alliés munichois de M.Hitler… LA grande colère des munichois, ce matin, s’explique par-là, ainsi que leurs insultes à L’URSS…
Berlin a dû reconnaitre que Moscou ne menace pas, n’as jamais menacé la culture européenne ? Et ce n’est pas là un succès pour le fascisme, de même que l’lorsqu’un agresseur professionnel signe un pacte de non-agression, c’est pour lui que c’est gênant, et non pas pour ceux qui condamnent, ont toujours condamné, et condamneront toujours l’agression…
Et c’est ce pacte de non-agression, une leçon aussi pour quelques autres personnes,... "


NOUS VOULONS CROIRE QUE L'HISTOIRE N'EST PAS NÉCESSAIREMENT UN ÉTERNEL RECOMMENCEMENT et que voulant la paix, aveuglément, désespérément, nous n'aurons ni la guerre ni le déshonneur (qu'avait si justement prédit Churchill en son temps).

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